Paroles de la chanson De L'amour, De L'art Ou Du Cochon par Hubert Félix Thiefaine
Auteurs: Hubert-Félix Thiefaine
Compositeurs: Antoine Carbonare
Editeurs: Fantasia Editions Musicales,Soc Sm Publishing France
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Paroles de la chanson De L'amour, De L'art Ou Du Cochon par Hubert Félix Thiefaine
Écoute-moi, écoute-moi mon amour
Je claquerai connement
La tête coincée dans un strapontin
Ce sera pendant l'été de 1515
Sur l'aéroport de Marignane
Je claquerai vraiment connement
Mais je ressusciterai le troisième jour
Et ce troisième jour sera l'avant-veille
De l'attentat de Sarajevo
Je passerai te chercher et tu me reconnaîtras facilement
Puisque je porterai mon éternel chapeau à cran d'arrêt
Et que j'aurais à la boutonnière
Une fleur de tournesol comme celle que tu aimes tant
Je claquerai connement
La tête coincée dans un strapontin
Ce sera pendant l'été de 1515
Sur l'aéroport de Marignane
Je claquerai vraiment connement
Mais je ressusciterai le troisième jour
Et ce troisième jour sera l'avant-veille
De l'attentat de Sarajevo
Je passerai te chercher et tu me reconnaîtras facilement
Puisque je porterai mon éternel chapeau à cran d'arrêt
Et que j'aurais à la boutonnière
Une fleur de tournesol comme celle que tu aimes tant
Toi, tu te jetteras dans mes bras et alors je te dirai :
Souviens-toi, souviens-toi mon amour
J'étais beau comme un passage à niveau
Et toi tu étais douce ...
Douce comme les roubignolles d'un nouveau-né
Souviens-toi, on avait des scolopendres
Qui dansaient dans nos veines
Et un alligator au fond de la cuisine
Sur la droite en entrant
Mais si, quand on entrait par la bouche d'incendie
Dans ta bouche il y avait des sirènes
Qui chuchotaient des mots
Des mots qu'on avait oublié d'inventer
Des mots qu'on avait oublié d'inventer
A cause de notre enfance malheureuse
A cause de notre enfance malheureuse
Souviens-toi, souviens-toi mon amour
J'étais beau comme un passage à niveau
Et toi tu étais douce ...
Douce comme les roubignolles d'un nouveau-né
Souviens-toi, on avait des scolopendres
Qui dansaient dans nos veines
Et un alligator au fond de la cuisine
Sur la droite en entrant
Mais si, quand on entrait par la bouche d'incendie
Dans ta bouche il y avait des sirènes
Qui chuchotaient des mots
Des mots qu'on avait oublié d'inventer
Des mots qu'on avait oublié d'inventer
A cause de notre enfance malheureuse
A cause de notre enfance malheureuse
Parce qu'on avait mal aux dents
On avait mal aux dents parce que toujours
On nous obligeait à manger des sucres d'orge
Et qu'on aimait pas ça !
Et puis après, après quand on se sera bien souvenu
Quand fatigués de s'être souvenu
Nos souvenirs ne seront plus que des loques
Alors je te prendrai par la taille
Et nous irons nous promener
A l'ombre des tilleuls-menthe
Tu me souriras, je te rendrai ton sourire
Et dès lors
Dès lors nous ne saurons plus vraiment
Si ce que nous ressentons l'un pour l'autre
C'est de l'amour, de l'art, ou du cochon
On avait mal aux dents parce que toujours
On nous obligeait à manger des sucres d'orge
Et qu'on aimait pas ça !
Et puis après, après quand on se sera bien souvenu
Quand fatigués de s'être souvenu
Nos souvenirs ne seront plus que des loques
Alors je te prendrai par la taille
Et nous irons nous promener
A l'ombre des tilleuls-menthe
Tu me souriras, je te rendrai ton sourire
Et dès lors
Dès lors nous ne saurons plus vraiment
Si ce que nous ressentons l'un pour l'autre
C'est de l'amour, de l'art, ou du cochon
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