Paroles de la chanson L'agence Des Amants De Madame Müller par Hubert Félix Thiefaine
Auteurs: Hubert-Félix Thiefaine
Compositeurs: Hubert-Félix Thiefaine
Editeurs: Fantasia Editions Musicales,Soc Sm Publishing France
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Paroles de la chanson L'agence Des Amants De Madame Müller par Hubert Félix Thiefaine
Un jour, un jour ou l'autre
Je sais que la police viendra chez moi
Pour une sombre histoire de moeurs
Ou pour me fournir des yogourts à la myrtille
A moins que ce ne soit plutôt
Pour l'affaire de cette madame Müller
De rage, je jetterai mes chats
Par la fenêtre du douzième étage
Je rentrerai mes gosses dans le ventre de ma femme
Et je leur dirai : je ne suis pas le mari de madame Müller
Depuis longtemps je ne suis plus son amant
Renseignez-vous
A l'agence des amants de madame Müller
Je sais que la police viendra chez moi
Pour une sombre histoire de moeurs
Ou pour me fournir des yogourts à la myrtille
A moins que ce ne soit plutôt
Pour l'affaire de cette madame Müller
De rage, je jetterai mes chats
Par la fenêtre du douzième étage
Je rentrerai mes gosses dans le ventre de ma femme
Et je leur dirai : je ne suis pas le mari de madame Müller
Depuis longtemps je ne suis plus son amant
Renseignez-vous
A l'agence des amants de madame Müller
Messieurs de la police, je ne suis qu'un pauvre musicien
Je joue de la chasse d'eau
Dans un orchestre de free-jazz
Vous êtes un peu barjos mais je suis un peu naze
Mais qu'est-ce que vous faites ?
Qu'est-ce que vous faites ?
Vous êtes fous ! Vous êtes fous !
Non ! Non ! Arrêtez ! Arrêtez ! Arrêtez !
Oui c'est moi monsieur le commissaire
Vous savez c'est pas tous les jours facile
De vivre en société quand on a un peu d'imagination
Monsieur le commissaire, j'ai ma névrose
Mais monsieur le commissaire, qui n'a pas sa névrose ?
Je ne suis pas le mari de madame Müller
Depuis longtemps je ne suis plus son amant
Je joue de la chasse d'eau
Dans un orchestre de free-jazz
Vous êtes un peu barjos mais je suis un peu naze
Mais qu'est-ce que vous faites ?
Qu'est-ce que vous faites ?
Vous êtes fous ! Vous êtes fous !
Non ! Non ! Arrêtez ! Arrêtez ! Arrêtez !
Oui c'est moi monsieur le commissaire
Vous savez c'est pas tous les jours facile
De vivre en société quand on a un peu d'imagination
Monsieur le commissaire, j'ai ma névrose
Mais monsieur le commissaire, qui n'a pas sa névrose ?
Je ne suis pas le mari de madame Müller
Depuis longtemps je ne suis plus son amant
Renseignez-vous
A l'agence des amants de madame Müller
Je n'ai absolument aucun alibi, ce soir-là justement
J'étais sur un coup, sur un coup foireux
J'étais entré dans un bar-tabac
Et j'avais demandé un paquet de cigarettes filtre
Et 3 timbres à 100 balles
Pour poster des lettres à quelques amis
Elle est entrée à ce moment précis
Nos regards se sont touchés
Intérieurement j'ai craqué, j'ai craqué, j'ai craqué
J'ai collé mes 3 timbres à 100 balles
Sur mon paquet de cigarettes filtre
Et j'ai fumé mes lettres
A l'agence des amants de madame Müller
Je n'ai absolument aucun alibi, ce soir-là justement
J'étais sur un coup, sur un coup foireux
J'étais entré dans un bar-tabac
Et j'avais demandé un paquet de cigarettes filtre
Et 3 timbres à 100 balles
Pour poster des lettres à quelques amis
Elle est entrée à ce moment précis
Nos regards se sont touchés
Intérieurement j'ai craqué, j'ai craqué, j'ai craqué
J'ai collé mes 3 timbres à 100 balles
Sur mon paquet de cigarettes filtre
Et j'ai fumé mes lettres
Je ne suis pas le mari de madame Müller
Depuis longtemps je ne suis plus son amant
Renseignez-vous
A l'agence des amants de madame Müller
Monsieur le président
Cette insoupçonnable et somptueuse inconnue
Était vêtue d'un swearter de couleur pastel
Et d'un jean taillé dans de la toile d'emballage
De la manufacture des armes et cycles de Saint-Etienne
Quand nos regards se sont identifiés
J'ai simplement prononcé ces quelques mots :
Dis-moi qui tu suis, je te dirai qui je hais !
Elle m'a répondu :
Prends-moi, prends-moi, prends-moi !
Alors je l'ai prise et nos corps se sont mélangés
Depuis longtemps je ne suis plus son amant
Renseignez-vous
A l'agence des amants de madame Müller
Monsieur le président
Cette insoupçonnable et somptueuse inconnue
Était vêtue d'un swearter de couleur pastel
Et d'un jean taillé dans de la toile d'emballage
De la manufacture des armes et cycles de Saint-Etienne
Quand nos regards se sont identifiés
J'ai simplement prononcé ces quelques mots :
Dis-moi qui tu suis, je te dirai qui je hais !
Elle m'a répondu :
Prends-moi, prends-moi, prends-moi !
Alors je l'ai prise et nos corps se sont mélangés
Sur le bitume du trottoir
Devant les yeux déchirés et hagards des badauds
Je ne suis pas le mari de madame Müller
Depuis longtemps je ne suis plus son amant
Renseignez-vous
A l'agence des amants de madame Müller
Entre ces quatre murs
Je ne sais vraiment pas quoi faire pour calmer mon ennui
Bien sûr, deux fois par jour
Un infirmier entre dans ma cellule
Pour contrôler et poinçonner mon ticket
Mais, pour passer le temps, je n'ai guère que ce souvenir
Que ce souvenir, ce souvenir
Devant les yeux déchirés et hagards des badauds
Je ne suis pas le mari de madame Müller
Depuis longtemps je ne suis plus son amant
Renseignez-vous
A l'agence des amants de madame Müller
Entre ces quatre murs
Je ne sais vraiment pas quoi faire pour calmer mon ennui
Bien sûr, deux fois par jour
Un infirmier entre dans ma cellule
Pour contrôler et poinçonner mon ticket
Mais, pour passer le temps, je n'ai guère que ce souvenir
Que ce souvenir, ce souvenir
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