Paroles de la chanson Gymnopedie par Hugues Aufray
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Paroles de la chanson Gymnopedie par Hugues Aufray
J’ai découvert le feu pour éclairer ma nuit
J’ai repoussé l’hiver aux portes des cavernes
J’ai taillé le silex et la flèche perfide
J’ai dépouillé des corps pour couvrir ma peau
J’ai dessiné ma proie dans des autres cachés
J’ai labouré l’argile de mon dard de fer
J’ai plié tous les arbres dans des cercles de bronze
J’ai capturé le vent et fait tourner ses ailes
J’ai soumis la rivière et percé la montagne
Oui j’ai forcé le monde aux lois de mon esprit
Mais ça n’était qu’un jeu
Un jeu d’enfant pour moi
Ça n’était qu’un jeu
J’ai repoussé l’hiver aux portes des cavernes
J’ai taillé le silex et la flèche perfide
J’ai dépouillé des corps pour couvrir ma peau
J’ai dessiné ma proie dans des autres cachés
J’ai labouré l’argile de mon dard de fer
J’ai plié tous les arbres dans des cercles de bronze
J’ai capturé le vent et fait tourner ses ailes
J’ai soumis la rivière et percé la montagne
Oui j’ai forcé le monde aux lois de mon esprit
Mais ça n’était qu’un jeu
Un jeu d’enfant pour moi
Ça n’était qu’un jeu
Un jeu d’enfant pour moi
J’ai dépassé la mer, j’ai fait fondre le sable
J’ai fait mûrir le blé aux portes du désert
J’ai construit des palais à l’image du soleil
J’ai gravé des bijoux aux reflets angéliques
Tressant les colliers en perles de corail
J’ai fabriqué des chaînes de platines et de plomb
J’ai tissé des parures pour des femmes pudiques
J’ai sculpté dans la pierre leur grâce fugitive
J’ai entassé le sel et ouvert des carrières
Oui j’ai porté ma gloire au-delà des étoiles
J’ai dépassé la mer, j’ai fait fondre le sable
J’ai fait mûrir le blé aux portes du désert
J’ai construit des palais à l’image du soleil
J’ai gravé des bijoux aux reflets angéliques
Tressant les colliers en perles de corail
J’ai fabriqué des chaînes de platines et de plomb
J’ai tissé des parures pour des femmes pudiques
J’ai sculpté dans la pierre leur grâce fugitive
J’ai entassé le sel et ouvert des carrières
Oui j’ai porté ma gloire au-delà des étoiles
Mais ça n’était qu’un jeu
Un jeu d’enfant pour moi
Ça n’était qu’un jeu
Un jeu d’enfant pour moi
J’ai capté la lumière sous des arcs de feu
Construisant des machines sur des roues infernales
J’ai repoussé des vagues aux confins des polders
J’ai transplanté des cœurs comme des bijoux de cuir
J’ai dressé des fusées insolentes à l’espace
J’ai programmé l’algèbre et ma biologie
J’ai prospecté le fond des océans sauvages
J’ai fait jaillir de l’huile des fonds de terres brûlées
Un jeu d’enfant pour moi
Ça n’était qu’un jeu
Un jeu d’enfant pour moi
J’ai capté la lumière sous des arcs de feu
Construisant des machines sur des roues infernales
J’ai repoussé des vagues aux confins des polders
J’ai transplanté des cœurs comme des bijoux de cuir
J’ai dressé des fusées insolentes à l’espace
J’ai programmé l’algèbre et ma biologie
J’ai prospecté le fond des océans sauvages
J’ai fait jaillir de l’huile des fonds de terres brûlées
J’ai écrit tous mes livres et ma philosophie
Oui j’ai couché mes trésors sur des plaques magnétiques
Mais ça n’était qu’un jeu
Un jeu d’enfant pour moi
Ça n’était qu’un jeu
Un jeu d’enfant pour moi
Puis bâtissant les villes aux fenêtres aveugles
J’ai levé des prisons aux portes électriques
Enfermant des jardins sous des grillages bleus
Puis traquant sans repos des baleines ancestrales
J’ai découpé vivant des singes étonnés
Sciant des forêts enivrées d’oxygène
Mitraillant l’amazone par des chambres des bagnes
J’ai soumis des enfants aux lois de l’esclavage
Oui j’ai couché mes trésors sur des plaques magnétiques
Mais ça n’était qu’un jeu
Un jeu d’enfant pour moi
Ça n’était qu’un jeu
Un jeu d’enfant pour moi
Puis bâtissant les villes aux fenêtres aveugles
J’ai levé des prisons aux portes électriques
Enfermant des jardins sous des grillages bleus
Puis traquant sans repos des baleines ancestrales
J’ai découpé vivant des singes étonnés
Sciant des forêts enivrées d’oxygène
Mitraillant l’amazone par des chambres des bagnes
J’ai soumis des enfants aux lois de l’esclavage
Oui j’ai façonné leur âme dans des crèches de plastique
Mais ça n’était qu’un jeu
Un jeu d’enfant pour moi
Ça n’était qu’un jeu
Un jeu d’enfant pour moi
J’ai creusé des tranchées de fusils ahuris
J’ai torturé des bouches aux gencives ouvertes
J’ai brûlé des aveugles dans des fours de briques
J’ai dévoré leurs corps de chaux vive brûlante
J’ai violenté des femmes aux ventres innocents
Oui j’ai porté l’horreur au sommet de sa gloire
J’ai découpé l’atome aux voiliers nucléaires
Mais ça n’était qu’un jeu
Un jeu d’enfant pour moi
Ça n’était qu’un jeu
Un jeu d’enfant pour moi
J’ai creusé des tranchées de fusils ahuris
J’ai torturé des bouches aux gencives ouvertes
J’ai brûlé des aveugles dans des fours de briques
J’ai dévoré leurs corps de chaux vive brûlante
J’ai violenté des femmes aux ventres innocents
Oui j’ai porté l’horreur au sommet de sa gloire
J’ai découpé l’atome aux voiliers nucléaires
Je regarde aujourd’hui l’univers dans les yeux
Enfin je défie Dieu de mon sexe superbe
Mais ça n’était qu’un jeu, ça n’est plus qu’un jeu pour moi
Ça n’est plus qu’un jeu, un jeu d’enfant pour moi
Oui ça n’est plus qu’un jeu, un jeu d’enfant pour moi
Ça n’est plus qu’un jeu, un jeu d’enfant pour moi
Enfin je défie Dieu de mon sexe superbe
Mais ça n’était qu’un jeu, ça n’est plus qu’un jeu pour moi
Ça n’est plus qu’un jeu, un jeu d’enfant pour moi
Oui ça n’est plus qu’un jeu, un jeu d’enfant pour moi
Ça n’est plus qu’un jeu, un jeu d’enfant pour moi
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