Paroles de la chanson L'ancien par Hugues Aufray
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Paroles de la chanson L'ancien par Hugues Aufray
L'ancien
Va droit comme un I
Il parle peu
Il se souvient
Les gens
L'ont toujours connu
On le salue
Forcément, c'est l'ancien
Quand il est né, son père n'avait
Qu'un tout petit lopin de terre
On se levait tôt, on travaillait
Puis, à la mort du père…
À son retour du régiment
Il aima une fille des montagnes
Va droit comme un I
Il parle peu
Il se souvient
Les gens
L'ont toujours connu
On le salue
Forcément, c'est l'ancien
Quand il est né, son père n'avait
Qu'un tout petit lopin de terre
On se levait tôt, on travaillait
Puis, à la mort du père…
À son retour du régiment
Il aima une fille des montagnes
Mais épousa pour son argent
La fille d'un gros marchand
Cette fille trop maigre mais bien dotée
Ne lui apporta pas l'amour
Mais sa dot permit d'acheter
Toutes les prairies alentour
Chaque naissance le réjouissait
Il fit trois filles et cinq garçons
Il était fier mais il crevait
D'orgueil et d'ambition
L'ancien
Va droit comme un I
Il parle peu
Il se souvient
Les gens
La fille d'un gros marchand
Cette fille trop maigre mais bien dotée
Ne lui apporta pas l'amour
Mais sa dot permit d'acheter
Toutes les prairies alentour
Chaque naissance le réjouissait
Il fit trois filles et cinq garçons
Il était fier mais il crevait
D'orgueil et d'ambition
L'ancien
Va droit comme un I
Il parle peu
Il se souvient
Les gens
L'ont toujours connu
On le salue
Forcément, c'est l'ancien
Le temps passait, on prospérait
Il était à la force de l'âge
Mort, le brave beau-père lui laissait
Un fameux héritage
Souvent il allait à la ville
Tirait ses dernières cartouches
Au petit jour il rentrait ivre
Et dormait comme une souche
Quand son aîné s'amouracha
D'une rémouleuse en guenilles
L'ancien lui dit "Tu choisiras
Ou ta part ou la fille"
On le salue
Forcément, c'est l'ancien
Le temps passait, on prospérait
Il était à la force de l'âge
Mort, le brave beau-père lui laissait
Un fameux héritage
Souvent il allait à la ville
Tirait ses dernières cartouches
Au petit jour il rentrait ivre
Et dormait comme une souche
Quand son aîné s'amouracha
D'une rémouleuse en guenilles
L'ancien lui dit "Tu choisiras
Ou ta part ou la fille"
Le fils déshérité choisit
Et la pauvreté et l'amour
Les autres s'en allèrent aussi
La mère mourut un jour
L'ancien
Triste et orgueilleux
Vit seul avec
Son vieux berger
Les terres
Tout lui appartient
Mais plus d'enfant
Pour voir vieillir l'ancien
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