Paroles de la chanson Le Déjeuner De Soleil par Isabelle Boulay
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Paroles de la chanson Le Déjeuner De Soleil par Isabelle Boulay
Il y avait la porte bleue
De la boulangerie
Et puis l´épicerie
Où un monsieur frileux
Comptait ses caramels
Ensuite la ruelle
Tournait en escalier
À défaut de cahier
On écrivait au mur
Chacun son aventure
J´aimais une mineure
J´avais dix ans tassés
Le cœur est effacé
Mais la flèche demeure
De la boulangerie
Et puis l´épicerie
Où un monsieur frileux
Comptait ses caramels
Ensuite la ruelle
Tournait en escalier
À défaut de cahier
On écrivait au mur
Chacun son aventure
J´aimais une mineure
J´avais dix ans tassés
Le cœur est effacé
Mais la flèche demeure
Mon enfance était là
C´était une merveille
Mais ce n´était déjà
Qu´un déjeuner de soleil
Il y avait certains principes
Un vélo pour trois types
Mais jamais plus de sept
Pour une cigarette
Quand le fils du bistro
Apportait du vermouth
On était toujours trop
Moi, j´étais bon au foot
Marco n´ boxait pas mal
Mais le roi du lance-pierre
C´était quand même Albert
Et puis quand y avait bal
C´était une merveille
Mais ce n´était déjà
Qu´un déjeuner de soleil
Il y avait certains principes
Un vélo pour trois types
Mais jamais plus de sept
Pour une cigarette
Quand le fils du bistro
Apportait du vermouth
On était toujours trop
Moi, j´étais bon au foot
Marco n´ boxait pas mal
Mais le roi du lance-pierre
C´était quand même Albert
Et puis quand y avait bal
À la salle des fêtes
Il mettait sa casquette
Mon enfance était là
C´était une merveille
Mais ce n´était déjà
Qu´un déjeuner de soleil
Assis sur le trottoir
Quand t´arrivais à l´heure
Tu pouvais voir le soir
La marchande de couleur
Quand elle enlevait ses bagues
Elle laissait la lumière
J´ raconte pas des blagues
Monté sur les épaules
D´une espèce de grand drôle
Il mettait sa casquette
Mon enfance était là
C´était une merveille
Mais ce n´était déjà
Qu´un déjeuner de soleil
Assis sur le trottoir
Quand t´arrivais à l´heure
Tu pouvais voir le soir
La marchande de couleur
Quand elle enlevait ses bagues
Elle laissait la lumière
J´ raconte pas des blagues
Monté sur les épaules
D´une espèce de grand drôle
J´ai même vu sa guêpière
Ses jambes jusqu´aux chevilles
C´était un vingt-trois juin
Ça m´a coûté trois billes
Mais je n´ regrette rien
Il y avait la porte bleue
De la boulangerie
Et puis l´épicerie
Où un monsieur frileux
Comptait ses caramels
Ensuite la ruelle
Tournait en escalier
Marc est mort à la guerre
Pas de nouvelles d´Albert
On n´amassait pas mousse
Mais on vivait en douce
Ses jambes jusqu´aux chevilles
C´était un vingt-trois juin
Ça m´a coûté trois billes
Mais je n´ regrette rien
Il y avait la porte bleue
De la boulangerie
Et puis l´épicerie
Où un monsieur frileux
Comptait ses caramels
Ensuite la ruelle
Tournait en escalier
Marc est mort à la guerre
Pas de nouvelles d´Albert
On n´amassait pas mousse
Mais on vivait en douce
Les heures sont passées
Le cœur est effacé
Mais la flèche demeure
Mon enfance était là
Déjeuner de soleil (x2)
Mais c´était une merveille
Une merveille
Le cœur est effacé
Mais la flèche demeure
Mon enfance était là
Déjeuner de soleil (x2)
Mais c´était une merveille
Une merveille
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