Paroles de la chanson Immi-grand Slam par Ivy
Auteurs: Ivy
Compositeurs: Ivy
Editeurs: Beuscher Arpege
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Paroles de la chanson Immi-grand Slam par Ivy
IMMI-GRAND SLAM
Les immi_grandissent
Comme nous : pouce après pouce
Ils poussent
Comme toute bonne repousse
Tant qu’elle a la ressource
La graine d’immi_grandit comme il faut
Si elle a le bon terreau
Les minéraux
De l’eau
Et surtout du pot
- Ca coule de source –
Les immigrants boivent comme nous :
Les immi_grandissent
Comme nous : pouce après pouce
Ils poussent
Comme toute bonne repousse
Tant qu’elle a la ressource
La graine d’immi_grandit comme il faut
Si elle a le bon terreau
Les minéraux
De l’eau
Et surtout du pot
- Ca coule de source –
Les immigrants boivent comme nous :
Par la bouche
Et par la bouche de ce paysage
Au visage pâle
À grands traits tirés
Ils trouvent le tour de respirer
De rester inspirés
Tant ils ont bon dos
Et bonne attitude
Au jeu du tournedos
Des deux solitudes
Donc on a l’habitude
À peine débarqué
Dans notre pays hôte
Vous avez remarqué ?
Ils sacrent comme nous autres
Quand ils pètent un bolt
Et par la bouche de ce paysage
Au visage pâle
À grands traits tirés
Ils trouvent le tour de respirer
De rester inspirés
Tant ils ont bon dos
Et bonne attitude
Au jeu du tournedos
Des deux solitudes
Donc on a l’habitude
À peine débarqué
Dans notre pays hôte
Vous avez remarqué ?
Ils sacrent comme nous autres
Quand ils pètent un bolt
Ils parlent tellement en tous sens
Ça part de tout bord, tout côté
Le mal de leur pays
Dit les mêmes niaiseries que nous
À cent mille milles du Tout-Paris
Les immigrants sont aussi
Germes d’ici dans la francophonie
Ici, ça fait 250 ans
Qu’on va d’accommodement en accommodement
Que les nouveaux venus veuillent en faire autant
C’est-tu si surprenant ?
Comme les Bouchard, les Fréchette, les Turcotte et les Matte
C’est b’en plate,
Eux aussi s’acclimatent
Mais avec ton accent de mal-l’axe du malheur
Tu viens d’où ?
Ça part de tout bord, tout côté
Le mal de leur pays
Dit les mêmes niaiseries que nous
À cent mille milles du Tout-Paris
Les immigrants sont aussi
Germes d’ici dans la francophonie
Ici, ça fait 250 ans
Qu’on va d’accommodement en accommodement
Que les nouveaux venus veuillent en faire autant
C’est-tu si surprenant ?
Comme les Bouchard, les Fréchette, les Turcotte et les Matte
C’est b’en plate,
Eux aussi s’acclimatent
Mais avec ton accent de mal-l’axe du malheur
Tu viens d’où ?
Je viens d’aout ?
Je viens de juillet, de septembre, d’octobre
Par-dessus tout, je viens quand ça me tente
Je viens par tous les coins d’horizons
Quand c’est bon
À grand coups de hache
Dans mon foyer natal
J’ai fait des Appalaches
Mon chauffage central
J’ai fumé jusqu’aux transes indiennes
Exilé l’espérance acadienne
Aimé la juive errance comme mienne
Et ces chemins de France en terre canadienne
M’ont ramené chez vous
À cent mille milles de route du doute
Les immi_grandes de gueule
Je viens de juillet, de septembre, d’octobre
Par-dessus tout, je viens quand ça me tente
Je viens par tous les coins d’horizons
Quand c’est bon
À grand coups de hache
Dans mon foyer natal
J’ai fait des Appalaches
Mon chauffage central
J’ai fumé jusqu’aux transes indiennes
Exilé l’espérance acadienne
Aimé la juive errance comme mienne
Et ces chemins de France en terre canadienne
M’ont ramené chez vous
À cent mille milles de route du doute
Les immi_grandes de gueule
Poursuivent l’aventure
De la parlure
De vos aïeuls
Vos gueules
On est québécois comme toi
Comme toi
De la parlure
De vos aïeuls
Vos gueules
On est québécois comme toi
Comme toi
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