Paroles de la chanson L'amour Est Mort par Jacques Brel
Paroles de la chanson L'amour Est Mort par Jacques Brel
Ils n’ont plus rien à se maudire
Ils se perforent en silence
La haine est devenue leur science
Les cris sont devenus leurs rires
L’amour est mort, l’amour est vide
Il a rejoint les goélands
La grande maison est livide
Les portes claquent à tout moment
Ils ont oublié qu’il y a peu
Strasbourg traversé en riant
Leur avait semblé bien moins grand
Qu’une grand’ place de banlieue
Ils ont oublié les sourires
Qu’ils déposaient tout autour d’eux
Quand je te parlais d’amoureux
Ils se perforent en silence
La haine est devenue leur science
Les cris sont devenus leurs rires
L’amour est mort, l’amour est vide
Il a rejoint les goélands
La grande maison est livide
Les portes claquent à tout moment
Ils ont oublié qu’il y a peu
Strasbourg traversé en riant
Leur avait semblé bien moins grand
Qu’une grand’ place de banlieue
Ils ont oublié les sourires
Qu’ils déposaient tout autour d’eux
Quand je te parlais d’amoureux
C’est ceux-là que j’aimais décrire
Vers midi s’ouvrent les soirées
Qu’ébrèchent quelques sonneries
C’est toujours la même bergerie
Mais les brebis sont enragées
Il rêve à d’anciennes maîtresses
Elle s’invente son prochain amant
Ils ne voient plus dans leurs enfants
Que les défauts que l’autre y laisse
Ils ont oublié le beau temps
Où le petit jour souriait
Quand il lui récitait Hamlet
Nu comme un ver et en allemand
Ils ont oublié qu’ils vivaient
À deux, ils brûlaient mille vies
Quand je disais “belle folie”
Vers midi s’ouvrent les soirées
Qu’ébrèchent quelques sonneries
C’est toujours la même bergerie
Mais les brebis sont enragées
Il rêve à d’anciennes maîtresses
Elle s’invente son prochain amant
Ils ne voient plus dans leurs enfants
Que les défauts que l’autre y laisse
Ils ont oublié le beau temps
Où le petit jour souriait
Quand il lui récitait Hamlet
Nu comme un ver et en allemand
Ils ont oublié qu’ils vivaient
À deux, ils brûlaient mille vies
Quand je disais “belle folie”
C’est de ces deux que je parlais
Le piano n’est plus qu’un meuble
La cuisine pleure quelques sandwiches
Et eux ressemblent à deux derviches
Qui toupillent dans le même immeuble
Elle a oublié qu’elle chantait
Il a oublié qu’elle chantait
Ils assassinent leurs nuitées
En lisant des livres fermés
Ils ont oublié qu’autrefois
Ils naviguaient de fête en fête
Quitte à s’inventer à tue-tête
Des fêtes qui n’existaient pas
Ils ont oublié les vertus
De la famine et de la bise
Quand ils dormaient dans deux valises
Le piano n’est plus qu’un meuble
La cuisine pleure quelques sandwiches
Et eux ressemblent à deux derviches
Qui toupillent dans le même immeuble
Elle a oublié qu’elle chantait
Il a oublié qu’elle chantait
Ils assassinent leurs nuitées
En lisant des livres fermés
Ils ont oublié qu’autrefois
Ils naviguaient de fête en fête
Quitte à s’inventer à tue-tête
Des fêtes qui n’existaient pas
Ils ont oublié les vertus
De la famine et de la bise
Quand ils dormaient dans deux valises
Et…
Mais nous, ma belle
Comment vas-tu
Comment vas-tu
Mais nous, ma belle
Comment vas-tu
Comment vas-tu
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