Paroles de la chanson La Bastille par Jacques Brel
Paroles de la chanson La Bastille par Jacques Brel
Mon ami, qui crois
Que tout doit changer
Te crois-tu le droit
De t’en aller tuer
Les bourgeois
Si tu crois encore qu’il nous faut descendre
Dans le creux des rues, pour monter au pouvoir
Si tu crois encore au rêve du grand soir
Et que nos ennemis il faut aller les pendre
Dis-le toi, désormais
Même s’il est sincère
Aucun rêve jamais
Ne mérite une guerre
On a détruit la Bastille
Et ça n’a rien arrangé
Que tout doit changer
Te crois-tu le droit
De t’en aller tuer
Les bourgeois
Si tu crois encore qu’il nous faut descendre
Dans le creux des rues, pour monter au pouvoir
Si tu crois encore au rêve du grand soir
Et que nos ennemis il faut aller les pendre
Dis-le toi, désormais
Même s’il est sincère
Aucun rêve jamais
Ne mérite une guerre
On a détruit la Bastille
Et ça n’a rien arrangé
On a détruit la Bastille
Quand il fallait nous aimer
Mon ami, qui crois
Que rien ne doit changer
Te crois-tu le droit
De vivre et de penser
En bourgeois
Si tu crois encore qu’il nous faut défendre
Un bonheur acquis au prix d’autres bonheurs
Si tu crois encore que c’est parce qu’ils ont peur
Que les gens te saluent plutôt que de te pendre
Dis-le toi, désormais
Même s’il est sincère
Aucun rêve jamais
Ne mérite une guerre
Quand il fallait nous aimer
Mon ami, qui crois
Que rien ne doit changer
Te crois-tu le droit
De vivre et de penser
En bourgeois
Si tu crois encore qu’il nous faut défendre
Un bonheur acquis au prix d’autres bonheurs
Si tu crois encore que c’est parce qu’ils ont peur
Que les gens te saluent plutôt que de te pendre
Dis-le toi, désormais
Même s’il est sincère
Aucun rêve jamais
Ne mérite une guerre
On a détruit la Bastille
Et ça n’a rien arrangé
On a détruit la Bastille
Quand il fallait nous aimer
Mon ami, je crois
Que tout peut s’arranger
Sans cris, sans effroi
Même sans insulter
Les bourgeois
L’avenir dépend des révolutionnaires
Mais se moque bien des petits révoltés
L’avenir ne veut ni feu, ni sang, ni guerre
Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner
Hâtons-nous d’espérer
Marchons au lendemain
Tendons une main
Et ça n’a rien arrangé
On a détruit la Bastille
Quand il fallait nous aimer
Mon ami, je crois
Que tout peut s’arranger
Sans cris, sans effroi
Même sans insulter
Les bourgeois
L’avenir dépend des révolutionnaires
Mais se moque bien des petits révoltés
L’avenir ne veut ni feu, ni sang, ni guerre
Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner
Hâtons-nous d’espérer
Marchons au lendemain
Tendons une main
Qui ne soit pas fermée
On a détruit la Bastille
Et ça n’a rien arrangé
On a détruit la Bastille
Ne pourrait-on pas s’aimer
On a détruit la Bastille
Et ça n’a rien arrangé
On a détruit la Bastille
Ne pourrait-on pas s’aimer
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