Paroles de la chanson Si les filles de ce village par Jacques Offenbach
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Paroles de la chanson Si les filles de ce village par Jacques Offenbach
Si les filles de ce village
Ont toutes, à leur avantage,
Éprouvé pareil changement,
Je leur en fais mon compliment !
Ici les amoureux
Doivent être nombreux !
MANUELITA, à part.
Quand au berceau de son enfance
Mon Pepito reviendra-t-il ?
De le tirer de son exil,
Conservons la douce espérance.
MIGUEL.
Après une si longue absence
Je revois enfin le pays :
Ont toutes, à leur avantage,
Éprouvé pareil changement,
Je leur en fais mon compliment !
Ici les amoureux
Doivent être nombreux !
MANUELITA, à part.
Quand au berceau de son enfance
Mon Pepito reviendra-t-il ?
De le tirer de son exil,
Conservons la douce espérance.
MIGUEL.
Après une si longue absence
Je revois enfin le pays :
Chaque objet à mes yeux ravis
Offre une douce souvenance.
(À Manuelita.)
Vous souvient-il de notre enfance ?
MANUELITA.
Certes, je m’en souviens, oui-dà !
MIGUEL.
Nous jouions, dans notre innocence…
MANUELITA.
Au señor, à la sefiora !
MIGUEL.
Vous étiez ma petite femme.
Offre une douce souvenance.
(À Manuelita.)
Vous souvient-il de notre enfance ?
MANUELITA.
Certes, je m’en souviens, oui-dà !
MIGUEL.
Nous jouions, dans notre innocence…
MANUELITA.
Au señor, à la sefiora !
MIGUEL.
Vous étiez ma petite femme.
MANUELITA.
Vous étiez mon petit mari.
MIGUEL.
Ces souvenirs charment mon âme !
MANUELITA.
Je sens mon cœur tout attendri !
MIGUEL.
Et sur le seuil de leurs chaumières ;
Assises, nous suivant des yeux,
Je vois encor nos vieilles mères
Sourire en contemplant nos jeux !
MANUELITA.
Ces jeux qui charmaient leur vieillesse
Seront désormais superflus !
Vous étiez mon petit mari.
MIGUEL.
Ces souvenirs charment mon âme !
MANUELITA.
Je sens mon cœur tout attendri !
MIGUEL.
Et sur le seuil de leurs chaumières ;
Assises, nous suivant des yeux,
Je vois encor nos vieilles mères
Sourire en contemplant nos jeux !
MANUELITA.
Ces jeux qui charmaient leur vieillesse
Seront désormais superflus !
Si sur nous veille leur tendresse,
Elles ne nous souriront plus !
MIGUEL.
Mais écartons ce triste souvenir
Et, dans ce jour, ne songeons qu’au plaisir
De nous revoir après une si longue absence !
Près de vous, je crois être aux jours de mon enfance.
Au son du tambourin, nous courions à la danse…
MIGUEL.
Après une si longue absence, etc.
MANUELITA.
Quand au berceau de son enfance, etc.
MIGUEL.
Elles ne nous souriront plus !
MIGUEL.
Mais écartons ce triste souvenir
Et, dans ce jour, ne songeons qu’au plaisir
De nous revoir après une si longue absence !
Près de vous, je crois être aux jours de mon enfance.
Au son du tambourin, nous courions à la danse…
MIGUEL.
Après une si longue absence, etc.
MANUELITA.
Quand au berceau de son enfance, etc.
MIGUEL.
Donnez-moi donc des nouvelles de mes camarades… Estévan est-il toujours ici ?
MANUELITA.
Oui, toujours…
MIGUEL.
Et Fernandez ?… et Diaz ?… et Domingo ?…
MANUELITA.
Ils sont tous ici… excepté ce pauvre Pepito !
MIGUEL.
Ah ! oui… je sais… il est soldat…
MANUELITA.
Qui donc vous l’a appris ?
MANUELITA.
Oui, toujours…
MIGUEL.
Et Fernandez ?… et Diaz ?… et Domingo ?…
MANUELITA.
Ils sont tous ici… excepté ce pauvre Pepito !
MIGUEL.
Ah ! oui… je sais… il est soldat…
MANUELITA.
Qui donc vous l’a appris ?
MIGUEL.
Lui-même… il m’écrit souvent… J’ai encore reçu de ses nouvelles il y a huit jours…
MANUELITA, vivement.
Et elles étaient bonnes ?…
MIGUEL.
Très bonnes.
MANUELITA.
Ah ! tant mieux… Si vous saviez combien je… on était inquiet au village… Il y a si longtemps qu’il n’a écrit ici… Et que vous dit-il dans ses lettres ?
MIGUEL.
Il me parle de son amour…
Lui-même… il m’écrit souvent… J’ai encore reçu de ses nouvelles il y a huit jours…
MANUELITA, vivement.
Et elles étaient bonnes ?…
MIGUEL.
Très bonnes.
MANUELITA.
Ah ! tant mieux… Si vous saviez combien je… on était inquiet au village… Il y a si longtemps qu’il n’a écrit ici… Et que vous dit-il dans ses lettres ?
MIGUEL.
Il me parle de son amour…
MANUELITA.
Ah ! il est amoureux ?
MIGUEL.
Comme un Portugais.
MANUELITA, baissant les yeux.
Et… vous savez de qui ?
MIGUEL.
Non… il ne me nomme pas sa fiancée (car il est fiancé) ; mais, en revanche, il m’en fait le portrait dans toutes ses lettres… Il l’adore, dit-il, à en perdre la tête.
MANUELITA, à part.
Bon Pepito ! je le lui rends bien.
MIGUEL.
Mais laissons là Pepito, et parlons de vous, Manuelita. Vous avez toujours votre petite hôtellerie ?
MANUELITA.
Toujours !
MIGUEL.
Alors, c’est à l’hôtelière que je m’adresse. Je vous dirai, señora, que je meurs d’inanition.
MANUELITA.
Monsieur le voyageur, on peut vous servir à déjeuner…
MIGUEL.
Bien. Mais, madame l’hôtelière, c’est que je déteste manger seul ; et, pour que l’hospitalité soit complète, il faut absolument que vous partagiez mon repas.
MANUELITA.
Très volontiers.[4]
MIGUEL, à part.
Quelle charmante fille !… Presque pas de pieds, des yeux superbes ! C’est le paradis que cette auberge !… Mon père qui croit me punir en m’envoyant ici !
MANUELITA, voyant entrer Vertigo.
Tenez, voilà encore une vieille connaissance.
MIGUEL.
En effet, je connais ce personnage… C’est Vertigo !
MANUELITA.
Oui… Comme il a l’air sombre !
Bien. Mais, madame l’hôtelière, c’est que je déteste manger seul ; et, pour que l’hospitalité soit complète, il faut absolument que vous partagiez mon repas.
MANUELITA.
Très volontiers.[4]
MIGUEL, à part.
Quelle charmante fille !… Presque pas de pieds, des yeux superbes ! C’est le paradis que cette auberge !… Mon père qui croit me punir en m’envoyant ici !
MANUELITA, voyant entrer Vertigo.
Tenez, voilà encore une vieille connaissance.
MIGUEL.
En effet, je connais ce personnage… C’est Vertigo !
MANUELITA.
Oui… Comme il a l’air sombre !
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