Paroles de la chanson Le Monde Comme Il Va par Jean Duino
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Paroles de la chanson Le Monde Comme Il Va par Jean Duino
Des tas d'azimutés sur toutes les antennes
Tapés, cinglés, fêlés, des toqués, des cabours
Affluent de tous côtés, se pressent par centaines
Aussi tonitruants que clairons et tambours !
Fiers d'instiller leur bile et de se mettre en scène
D'inoculer du fiel dans les moindres discours
De propager partout leurs théories malsaines
Puisque l'aménité aujourd'hui n'a plus cours
On tue, c'est le jeu !
Au nom d'un Jéhovah
Pour gagner son dernier séjour
Tapés, cinglés, fêlés, des toqués, des cabours
Affluent de tous côtés, se pressent par centaines
Aussi tonitruants que clairons et tambours !
Fiers d'instiller leur bile et de se mettre en scène
D'inoculer du fiel dans les moindres discours
De propager partout leurs théories malsaines
Puisque l'aménité aujourd'hui n'a plus cours
On tue, c'est le jeu !
Au nom d'un Jéhovah
Pour gagner son dernier séjour
L'argent, les enjeux
Le monde comme il va
Pas sûr qu'il qu'il s'en remette un jour
Tous ces zozos, masos, névrosés, schizophrènes
Timbrés bien plus nombreux que les grains de boulgour
Me crient : Mort aux humains ! Haro dans les arènes !
Dans le but d'exciter mon petit cerveau gourd
Ils aiment s'adonner aux joies de la géhenne
Clouer au pilori à chaque carrefour
Les gènes du bourreau sont dans leur ADN
Vous cuire à petit feu ou vous jeter au four
On tue, c'est le jeu !
Au nom d'un Jéhovah
Le monde comme il va
Pas sûr qu'il qu'il s'en remette un jour
Tous ces zozos, masos, névrosés, schizophrènes
Timbrés bien plus nombreux que les grains de boulgour
Me crient : Mort aux humains ! Haro dans les arènes !
Dans le but d'exciter mon petit cerveau gourd
Ils aiment s'adonner aux joies de la géhenne
Clouer au pilori à chaque carrefour
Les gènes du bourreau sont dans leur ADN
Vous cuire à petit feu ou vous jeter au four
On tue, c'est le jeu !
Au nom d'un Jéhovah
Pour gagner son dernier séjour
L'argent, les enjeux
Le monde comme il va
Pas sûr qu'il qu'il s'en remette un jour
À leur avis, la vie c'est ivoire ou ébène
On est soit tout contre eux, soit au pire on est pour !
La compassion : dix pieds sous terre, quelle aubaine !
Chez eux pas de pardon, jamais de Yom Kippour
J'en ai assez de ces furieux, la coupe est pleine !
Rien ne sort de leur corps, de leurs yeux rien ne sourd
Et le cœur, un viscère aussi dur qu'une alêne
Dit bien moins qu'un muet, entend moins bien qu'un sourd
L'argent, les enjeux
Le monde comme il va
Pas sûr qu'il qu'il s'en remette un jour
À leur avis, la vie c'est ivoire ou ébène
On est soit tout contre eux, soit au pire on est pour !
La compassion : dix pieds sous terre, quelle aubaine !
Chez eux pas de pardon, jamais de Yom Kippour
J'en ai assez de ces furieux, la coupe est pleine !
Rien ne sort de leur corps, de leurs yeux rien ne sourd
Et le cœur, un viscère aussi dur qu'une alêne
Dit bien moins qu'un muet, entend moins bien qu'un sourd
On tue, c'est le jeu !
Au nom d'un Jéhovah
Pour gagner son dernier séjour
L'argent, les enjeux
Le monde comme il va
Pas sûr qu'il qu'il s'en remette un jour
Pourtant, s'il me venait comme une envie soudaine
De me désemmurer, de sortir de ma tour
Si j'arrêtais de me regarder la bedaine
Si je prenais la peine de zieuter autour
J'irais me réchauffer à la chaleur humaine
Laissons la zizanie aux amis de Zemmour !
Et l'on devrait ainsi passer une semaine
Sans essaimer la haine et à semer l'amour
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