Paroles de la chanson Le Haut Mur par Jean Guidoni
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Paroles de la chanson Le Haut Mur par Jean Guidoni
J'ai toujours marché
Le long du mur fléché
Aux mensonges affichés
Le haut mur de la ville
L'âme bétonnée
Et le coeur goudronné
Comme tous ceux qui sont nés
D'un ventre trop servile
Et rien n'a compliqué
Le parcours étriqué
Aux limites indiquées
Où je suis dans la file
Il ne s'est rien passé
Dans ma vie effacée
Que plaisirs policés
Le long du mur fléché
Aux mensonges affichés
Le haut mur de la ville
L'âme bétonnée
Et le coeur goudronné
Comme tous ceux qui sont nés
D'un ventre trop servile
Et rien n'a compliqué
Le parcours étriqué
Aux limites indiquées
Où je suis dans la file
Il ne s'est rien passé
Dans ma vie effacée
Que plaisirs policés
Et qu'amours mercantiles
Ceux-là qui m'ont aimé
Ne se sont pas nommés
Ils n'ont rien réclamé
Qui ne leur soit utile
Ce dont j'avais rêvé
N'est jamais arrivé
Au bout de ces pavés
Ni âge d'or ni an mil
Ni bonheur ni péril
Et pourtant
Il y a par delà le mur
Des prés en fleurs et des ramures
Des enfants qui rient aux fênetres
Des déjeuners sur l'herbe, peut-être
Par delà le mur
Ceux-là qui m'ont aimé
Ne se sont pas nommés
Ils n'ont rien réclamé
Qui ne leur soit utile
Ce dont j'avais rêvé
N'est jamais arrivé
Au bout de ces pavés
Ni âge d'or ni an mil
Ni bonheur ni péril
Et pourtant
Il y a par delà le mur
Des prés en fleurs et des ramures
Des enfants qui rient aux fênetres
Des déjeuners sur l'herbe, peut-être
Par delà le mur
Il y a des robes qui volent
Il y a l'azur
Et il y a des jeux frivoles
Des jeus d'enfance
Sans innocence
Un lac immense
D'un bleu si dense
De longs silences
La barque danse
Nos mains s'avancent
Tentant leur chance
Douce souffrance
Grandes vacances
Je n'ai jamais quitté
Les rues de la cité
Il luit, le bel été
Il y a l'azur
Et il y a des jeux frivoles
Des jeus d'enfance
Sans innocence
Un lac immense
D'un bleu si dense
De longs silences
La barque danse
Nos mains s'avancent
Tentant leur chance
Douce souffrance
Grandes vacances
Je n'ai jamais quitté
Les rues de la cité
Il luit, le bel été
Sur l'alphalte infertile
Et j'ai pour naviguer
Le flot bien endigué
De ces gens fatigués
Coulant vers leur asile
Mes deux yeux attachés
A l'horizon bouché
Comme eux sans trébucher
Je vais le long du haut mur de la ville
Et j'ai pour naviguer
Le flot bien endigué
De ces gens fatigués
Coulant vers leur asile
Mes deux yeux attachés
A l'horizon bouché
Comme eux sans trébucher
Je vais le long du haut mur de la ville
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