Paroles de la chanson Les chrysanthèmes par Jean-Marie Vivier
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Paroles de la chanson Les chrysanthèmes par Jean-Marie Vivier
J' suis le voyageur de la Toussaint
Je vous apporte des chrysanthèmes
Ils ont la couleur de la vie
Et tant pis pour le sacristain
Il prend ça pour un anathème
Mais le bon Dieu les aime bien
Puisque à eux seuls il a donné
L'automne en exclusivité
Et surtout ne m'accusez pas
D'être un esprit original
Y a dans leur cœur tant de soleil
Qu'il en coule sur leurs pétales
Bouquets dorés, fleurs d'amertume
Promises au lendemain du trépas
Ces riches médailles de vermeil
Je vous apporte des chrysanthèmes
Ils ont la couleur de la vie
Et tant pis pour le sacristain
Il prend ça pour un anathème
Mais le bon Dieu les aime bien
Puisque à eux seuls il a donné
L'automne en exclusivité
Et surtout ne m'accusez pas
D'être un esprit original
Y a dans leur cœur tant de soleil
Qu'il en coule sur leurs pétales
Bouquets dorés, fleurs d'amertume
Promises au lendemain du trépas
Ces riches médailles de vermeil
Ne décorent qu'à titre posthume
J' suis le voyageur de la Toussaint
J'ai accroché un chrysanthème
Sur le revers de mon veston
Il suffit de ce petit rien
Pour que la foule change de ton
Et s' mette à broder sur le thème
Prenez l'œillet ou le jasmin
Mais surtout pas les chrysanthèmes
Ils disent que c'est la fleur des morts
Comme si on n' crevait qu'en automne
Et qu'ils s'estiment heureux encore
Si l' chrysanthème leur pardonne
Cette concession aux conventions
Ils veulent que la rose sente la rose
Et que l' chrysanthème aie seulement
J' suis le voyageur de la Toussaint
J'ai accroché un chrysanthème
Sur le revers de mon veston
Il suffit de ce petit rien
Pour que la foule change de ton
Et s' mette à broder sur le thème
Prenez l'œillet ou le jasmin
Mais surtout pas les chrysanthèmes
Ils disent que c'est la fleur des morts
Comme si on n' crevait qu'en automne
Et qu'ils s'estiment heureux encore
Si l' chrysanthème leur pardonne
Cette concession aux conventions
Ils veulent que la rose sente la rose
Et que l' chrysanthème aie seulement
Le vague relent d'enterrement
Si j'ai laissé passer l'été
Pour vous avouer que je vous aime
C'est tout simplement qu' j'attendais
La floraison des chrysanthèmes
Ils sont plus doux à effeuiller
Que la vulgaire pâquerette
Ne soyez pas effarouchée
Si le chrysanthème vous compte fleurette
Hélas les fleurs de la Toussaint
Sont pas en odeur de sainteté
Même pour une passion éternelle
Elles n'inspirent pas les fiancées
Je reste seul sur le chemin
Comme un con avec mon bouquet
J' n'ai plus qu'à en faire une couronne
Si j'ai laissé passer l'été
Pour vous avouer que je vous aime
C'est tout simplement qu' j'attendais
La floraison des chrysanthèmes
Ils sont plus doux à effeuiller
Que la vulgaire pâquerette
Ne soyez pas effarouchée
Si le chrysanthème vous compte fleurette
Hélas les fleurs de la Toussaint
Sont pas en odeur de sainteté
Même pour une passion éternelle
Elles n'inspirent pas les fiancées
Je reste seul sur le chemin
Comme un con avec mon bouquet
J' n'ai plus qu'à en faire une couronne
En souvenir d'un amour défunt
J' suis le voyageur de la Toussaint
Et je remporte mes chrysanthèmes
Ils ont la couleur de la vie
Ils en ont aussi le parfum
Tant mieux si c'est un anathème
Le bon Dieu m'aura bien compris
Puisque à ces fleurs il a donné
L'automne en exclusivité
J' suis le voyageur de la Toussaint
Et je remporte mes chrysanthèmes
Ils ont la couleur de la vie
Ils en ont aussi le parfum
Tant mieux si c'est un anathème
Le bon Dieu m'aura bien compris
Puisque à ces fleurs il a donné
L'automne en exclusivité
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