Paroles de la chanson L'autre par Jehan Jonas
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Paroles de la chanson L'autre par Jehan Jonas
En ce temps-là j'avais quinze ans et des poussières
Le bouton paresseux des acnés de collège
Je me revois encore assis sur le grand siège
Quand on faisait chez eux la visite coutumière
Chez eux c'était La France, vieille de vingt millénaires
Des "De La Quelque chose", deux filles à marier
L'une qui jouait du piano le soir après dîner
La fierté d'la maman, l'accoutumance du père
Et moi je me souviens, je ne voyais que l'autre
Celle qui avait des mains à bénir les apôtres
Elle ne jouait de rien ou de si peu de choses
Mais avec tout l'talent de sa métamorphose
Le bouton paresseux des acnés de collège
Je me revois encore assis sur le grand siège
Quand on faisait chez eux la visite coutumière
Chez eux c'était La France, vieille de vingt millénaires
Des "De La Quelque chose", deux filles à marier
L'une qui jouait du piano le soir après dîner
La fierté d'la maman, l'accoutumance du père
Et moi je me souviens, je ne voyais que l'autre
Celle qui avait des mains à bénir les apôtres
Elle ne jouait de rien ou de si peu de choses
Mais avec tout l'talent de sa métamorphose
Vingt ans, toujours assis, derrière la même cravate
Derrière les même boutons un peu moins tapageurs
Je secouais sagement la cendre de mes heures
Dans l'cendrier d'une France qui marchait sur trois pattes
La mère avait pris d'l'âge, le père était content
Des flatteries de mon père pour reluire son blason
On mettait des voiles blancs dans la conversation
Sur la fille du piano, la mieux disait manman
Mais moi je me souviens, je ne voyais que l'autre
Celle qui avait des seins à damner les apôtres
Je n'en savais pas l'goût, bien sûr, Mais j'sentais bien
Derrière les même boutons un peu moins tapageurs
Je secouais sagement la cendre de mes heures
Dans l'cendrier d'une France qui marchait sur trois pattes
La mère avait pris d'l'âge, le père était content
Des flatteries de mon père pour reluire son blason
On mettait des voiles blancs dans la conversation
Sur la fille du piano, la mieux disait manman
Mais moi je me souviens, je ne voyais que l'autre
Celle qui avait des seins à damner les apôtres
Je n'en savais pas l'goût, bien sûr, Mais j'sentais bien
Tout le poids qu'un piano peut peser dans l'destin
J'ai laissé mes boutons dans une cérémonie
Qui m'donnait pour épouse la grande corde à piano
Les parents viennent nous voir quand l'dimanche est au beau
Et qu'les vêpres ont sonné l'heure de la sortie
L'instrument j'l'ai bouclé, je n'ai plus de secousses
Jusqu'à c'que la manman demande à entendre fillette
Ça ne manque jamais et comme je reste honnête
Je lui donne la clé et je fous l'camp en douce
Et maintenant, enfin, je peux me payer l'autre
J'ai laissé mes boutons dans une cérémonie
Qui m'donnait pour épouse la grande corde à piano
Les parents viennent nous voir quand l'dimanche est au beau
Et qu'les vêpres ont sonné l'heure de la sortie
L'instrument j'l'ai bouclé, je n'ai plus de secousses
Jusqu'à c'que la manman demande à entendre fillette
Ça ne manque jamais et comme je reste honnête
Je lui donne la clé et je fous l'camp en douce
Et maintenant, enfin, je peux me payer l'autre
Celle qui a des seins à nourrir les apôtres
Si la dot de sa sœur, pour moi, la déshabille
C'est seulement par horreur qu'ça sorte ... de la famille
Si la dot de sa sœur, pour moi, la déshabille
C'est seulement par horreur qu'ça sorte ... de la famille
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