Paroles de la chanson Mon Pays par Jeph
Auteurs: Jean-Philippe Vauthier
Compositeurs: Jean-Philippe Vauthier
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Paroles de la chanson Mon Pays par Jeph
Ça fait un bon paquet d’années
Qu’on a plus de nouvelles de France
Alors un peu que je vais t’en donner
Des fraîches et même en abondance
A chaque rentrée c’est la même course
Dans les rayons de la disette
Et tu vas soulager tes bourses
Au bout des queues de Pôle-Emplettes
Et que ça défile en rang d’oignons
Dans les supermarchés du vide
Un bout mort dans chaque pantalon
Dans la cervelle une crème liquide
Car y’a plus rien dans les parages
Qu’on a plus de nouvelles de France
Alors un peu que je vais t’en donner
Des fraîches et même en abondance
A chaque rentrée c’est la même course
Dans les rayons de la disette
Et tu vas soulager tes bourses
Au bout des queues de Pôle-Emplettes
Et que ça défile en rang d’oignons
Dans les supermarchés du vide
Un bout mort dans chaque pantalon
Dans la cervelle une crème liquide
Car y’a plus rien dans les parages
A se mettre en dessous des crocs
Depuis qu’ils ont mis des péages
A la sortie de chaque restau
Mon pays tu trembles sous les balles
Un peu que tu sembles avoir si mal
Ô petite fleur qui se fane
Sous les yeux qui pleurent de Marianne
Fini les heures de rigolades
Autour d’un bon verre de Porto
Si tu veux rester dans la rade
Il va falloir te mettre à l’eau
La fête a plié ses valises
De nos villages à nos quartiers
La même odeur de lave-pare-brise
A fait partir toutes la gaieté
Depuis qu’ils ont mis des péages
A la sortie de chaque restau
Mon pays tu trembles sous les balles
Un peu que tu sembles avoir si mal
Ô petite fleur qui se fane
Sous les yeux qui pleurent de Marianne
Fini les heures de rigolades
Autour d’un bon verre de Porto
Si tu veux rester dans la rade
Il va falloir te mettre à l’eau
La fête a plié ses valises
De nos villages à nos quartiers
La même odeur de lave-pare-brise
A fait partir toutes la gaieté
Par ici la culture du fric
Et pour l’autre hé ben tu repasseras
Quand ils auront viré les flics
A l’entrée des derniers galas
Bienvenue dans les grands ghettos
Des pauvres aux riches tous enfermés
Et pour tout l’monde le même impôt
Ciao la solidarité
Mon pays tu trembles sous les balles
Un peu que tu sembles avoir si mal
Ô petite fleur qui se fane
Sous les yeux qui pleurent de Marianne
Au nom de la peur y’a tout qui est bon
Surtout si c’est marqué « hallal »
Au cul de la cervelle de pigeon
Qui croyait te renvoyer la balle
De quoi refiler une bonne migraine
A un continent tout entier
Et que ça décroche pas l’antenne
De ton cordon télévisé
Chacun au fond de son bercail
Et les poules seront bien gardées
On va plus faire dans le détail
Choisis bien ta communauté
Finalement rien de très nouveau
Quand tout le monde se tape sur la gueule
On pense pas à regarder plus haut
Qui a nous a tiré le lare-feuille
Qui croyait te renvoyer la balle
De quoi refiler une bonne migraine
A un continent tout entier
Et que ça décroche pas l’antenne
De ton cordon télévisé
Chacun au fond de son bercail
Et les poules seront bien gardées
On va plus faire dans le détail
Choisis bien ta communauté
Finalement rien de très nouveau
Quand tout le monde se tape sur la gueule
On pense pas à regarder plus haut
Qui a nous a tiré le lare-feuille
Mon pays tu trembles sous les balles
Un peu que tu sembles avoir si mal
Ô petite fleur qui se fane
Sous les yeux qui pleurent de Marianne
Tant qu’y a de la mal-bouffe sous chaque bloc
Et des alloc’ à chaque Carrouf’
MacDo peut continuer son troc
Sans avoir le temps de dire « ouf »
Et c’est pas le mauvais vent qui s’lève
Depuis que les cordons d’CRS
Font deux fois la taille du cortège
Dans les manifs ou ce qui en reste
Depuis qu’il dégazent à plein jet
Sur la jeunesse et les perdants
Depuis que le terme humanité
Un peu que tu sembles avoir si mal
Ô petite fleur qui se fane
Sous les yeux qui pleurent de Marianne
Tant qu’y a de la mal-bouffe sous chaque bloc
Et des alloc’ à chaque Carrouf’
MacDo peut continuer son troc
Sans avoir le temps de dire « ouf »
Et c’est pas le mauvais vent qui s’lève
Depuis que les cordons d’CRS
Font deux fois la taille du cortège
Dans les manifs ou ce qui en reste
Depuis qu’il dégazent à plein jet
Sur la jeunesse et les perdants
Depuis que le terme humanité
Se conjugue avec délinquant
Quand celui qui protège la terre
Se retrouve les deux pieds devant
Quand celui qui fait ton cancer
Est reçu comme un président
Mon pays tu trembles sous les balles
Un peu que tu sembles avoir si mal
Ô petite fleur qui se fane
Sous les yeux qui pleurent de Marianne
Quand venir en aide à des migrants
Devient de la haute trahison
On se dit qu’on serait pas plus content
Au bon vieux temps d’l’occupation
Qu’est-ce tu crois la démocratie
Quand celui qui protège la terre
Se retrouve les deux pieds devant
Quand celui qui fait ton cancer
Est reçu comme un président
Mon pays tu trembles sous les balles
Un peu que tu sembles avoir si mal
Ô petite fleur qui se fane
Sous les yeux qui pleurent de Marianne
Quand venir en aide à des migrants
Devient de la haute trahison
On se dit qu’on serait pas plus content
Au bon vieux temps d’l’occupation
Qu’est-ce tu crois la démocratie
C’est bien beau mais face à la crise
C’est pas ça qui fera du pays
La plus forte des entreprises
Surtout quand les rênes du pouvoir
Et c’est qu’ils ne s’en cachent même plus
Sont aux mains des plus grands richards
Des banquiers, des vendeurs d’obus
Plus facile de canaliser
Nos prémices de ressentiments
Quand les mêmes ont tous les leviers
Des journaux au petit écran
Mon pays tu trembles sous les balles
Un peu que tu sembles avoir si mal
Ô petite fleur qui se fane
Sous les yeux qui pleurent de Marianne
C’est pas ça qui fera du pays
La plus forte des entreprises
Surtout quand les rênes du pouvoir
Et c’est qu’ils ne s’en cachent même plus
Sont aux mains des plus grands richards
Des banquiers, des vendeurs d’obus
Plus facile de canaliser
Nos prémices de ressentiments
Quand les mêmes ont tous les leviers
Des journaux au petit écran
Mon pays tu trembles sous les balles
Un peu que tu sembles avoir si mal
Ô petite fleur qui se fane
Sous les yeux qui pleurent de Marianne
Des sous, du sexe et de la peur
Une terre à feu et à sang
Le commerce peut faire son beurre
Et tout le monde s’endormir content
Il faut bien ça des petites guerres
D’ordre et de civilisation
Pour vendre nos hélicoptères
Et faire avancer nos camions
Surtout qu’il faut bien se défendre
dans ce chaos économique
Avec toutes ces nouvelles puissances
Etanches à nos si beaux principes
Va falloir serrer la ceinture
Oublier nos services publics
La santé fera sans couverture
Et notre école sans République
Mon pays tu trembles sous les balles
Un peu que tu sembles avoir si mal
Ô petite fleur qui se fane
Sous les yeux qui pleurent de Marianne
On s’dit qu’une bonne révolution
Nous remettrait dans le bon sens
Mais pour ça d’abord arrêtons
De tirer sur les ambulances
On s’dit qu’une bonne révolution
Nous remettrait dans le bon sens
Mais pour ça d’abord arrêtons
De tirer sur les ambulances
Mon pays tu trembles sous les balles
Un peu que tu sembles avoir si mal
Ô petite fleur qui se fane
Sous les yeux qui pleurent de Marianne
Et notre école sans République
Mon pays tu trembles sous les balles
Un peu que tu sembles avoir si mal
Ô petite fleur qui se fane
Sous les yeux qui pleurent de Marianne
On s’dit qu’une bonne révolution
Nous remettrait dans le bon sens
Mais pour ça d’abord arrêtons
De tirer sur les ambulances
On s’dit qu’une bonne révolution
Nous remettrait dans le bon sens
Mais pour ça d’abord arrêtons
De tirer sur les ambulances
Mon pays tu trembles sous les balles
Un peu que tu sembles avoir si mal
Ô petite fleur qui se fane
Sous les yeux qui pleurent de Marianne
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