Paroles de la chanson Noir et blanc par John S

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Paroles de la chanson Noir et blanc par John S

[John S]
Veux tu savoir c'qui s'cache derrière les yeux du monde
Derrière les astres de lumière , derrière les vœux d'une ombre
Sait-tu que dans nos yeux se ternissent des galaxies
Que dans les cieux de nos vies s'éternisent des cataclysmes

Vois tu que cette époque s'en va et que nos tombes approchent
Que le silence s'éloigne quand je témoigne avec le ton d'un proche
Vois tu ce que l'on n'peut concevoir
Quand ce monde est aveugle et qu'j'laisse mes torts avoir raison de moi

Et j'n'ai plus sommeil quand je vie cette illusion
Car les bras d'Morphée ne m'berce plus je n'rêve plus
Que puis je faire de plus ? Je reste sur mes belles plumes
Mais est-ce sûr? j'me r'trouve dans ce sang et passion que nous diffusions

J'pourrais faire passer mes espoirs pour des blasphèmes
Et mes blasphèmes pour des bêtes féroces
Incandescent autodafé dont je cherche encore la flamme parfaite
Mes écrits brûlent en moi, laissent des cratères et des météores

Si peu on fait l'effort, d'comprendre c'qui sort de mon crâne
Mes démons s'arment de patience, ici c'est l'fond qui fait les formes
La thèse est forte , j'laisse les bémols exister si l'diez est mort

Dans c'monde délétère on est peu à s'désaltérer
Et j'me sent altéré quand mes egos s'alternent pour soulever ces altères
J'préfère aider mes frères, j'laisse les légendes aux récits
La musique c'est ma poésie, j'ai trop aimé ses airs

Quand la vie s'éteint c'est une douleur lancinante
Ici le gris déteint, loin des couleurs enivrantes
Le fait est que l'on naît tous en criants
Mais certains sont déjà condamner à crever en silence
X2

[Kaaly]
Malgré cette lassitude, face à cette guerre d'habitude
J'l'ai poursuivie de manière assidue
J'connais mes démons avec exactitude
J'ai la cigüe; j'les effraient comme si j'avais Excalibur

L'obscurité, lequel des hommes n'en connaît pas la lueur ?
On espère ce qui nous est interdit comme Paul Eluard
L'hésitation en entremet; c'est jamais autrement
J'ferais en sorte qu'on s'entre-aime moi et mon autre moi

J'l'ai senti m'envahir, devenu gris anthracite
J'ai plongé dans l'gouffre pour créer cette mise en abyme
Le mal-être en guise d'empathie, dans ma pire tentative
J'ai compris qu'il est indomptable en pratique et qu'il tente à vie

Pris dans l'abysse, un vrai cauchemar, une froideur maussade
J'repère mieux la lumière dans la noirceur totale
J'reste pieu, recouds les paupières du mauvais œil et laisse le
Souffle de la bête raviver ma flamme intérieure

J'dévie pas du droit chemin l'enfer m'attend au tournant
Plus difficile qu'ouvrir les yeux quand j'éternue
J'étais pur quand j'étais materné
Y'a plus qu'le purgatoire, j'ai terni

J'suis l'épicentre entre Jekyll et Hyde
Manichéen ? Dis moi, pourquoi la bête est bicéphale ?
J'suis pas sûr de vouloir d'mon destin, derrière moi l'ombre est loin
J'découvre que ses visages sont les miens

Quand la vie s'éteint c'est une douleur lancinante
Ici le gris déteint, loin des couleurs enivrantes
Le fait est que l'on naît tous en criants
Mais certains sont déjà condamner à crever en silence
X2

Ici on naît tous en criants !
J'veux pas crever en silence !
Si on naît tous en criants
J'veux pas crever en silence !

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