Paroles de la chanson Une adresse à paris par Juliette
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Paroles de la chanson Une adresse à paris par Juliette
Des escaliers sans fin
Et des voisins qui crient
Une bête mansarde
Minuscule et navrante
Sur un triste faubourg
Pour le prix d'une rente
Mais j'avais une adresse
Et j'étais à Paris
J'ai gardé de ce temps
Le goût des ascenseurs
Des foules énervées
Des musiques à moteur
Du métro aérien
Et des sens interdit
Quand chaque rue semblait
La rue de Paradis
Et des voisins qui crient
Une bête mansarde
Minuscule et navrante
Sur un triste faubourg
Pour le prix d'une rente
Mais j'avais une adresse
Et j'étais à Paris
J'ai gardé de ce temps
Le goût des ascenseurs
Des foules énervées
Des musiques à moteur
Du métro aérien
Et des sens interdit
Quand chaque rue semblait
La rue de Paradis
Ce n'est pas rien de prendre
Une adresse à Paris
Voilà tant de promesses
Dans une petite clé
Pour ambition qu'on couche
Dans le lit des meublés
Et tant de concessions
A la nouvelle patrie
On sait qu'on va paumer
Cet accent de péquenot
Jeter un peu de soi
Comme miettes aux moineaux
Et qu'on va oublier
Nos serments de province
Sous une porte cochère
De la rue de Belsunce
J'ai su quelques adresses
De l'amour à Paris
De ces jolies adresses
Où l'on part au matin
Heureux comme le soleil
Se levant à Pantin
Sur l'océan figé
Des vagues de toits gris
Qu'importe si ça ne dure
Que le temps des lilas
J'ai bien l'âge de dire
Montmartre en ce temps là
Et prévenir qui s'endort
Rue de la fidélité
Que le passage du désir
Est tout juste à côté
Maintenant je suis chez moi
De l'amour à Paris
De ces jolies adresses
Où l'on part au matin
Heureux comme le soleil
Se levant à Pantin
Sur l'océan figé
Des vagues de toits gris
Qu'importe si ça ne dure
Que le temps des lilas
J'ai bien l'âge de dire
Montmartre en ce temps là
Et prévenir qui s'endort
Rue de la fidélité
Que le passage du désir
Est tout juste à côté
Maintenant je suis chez moi
De Mouffetard aux Abbesses
Heureuse locataire
Sans bail ni préavis
Quand Paris fait tourner
L'usine à nostalgie
C'est Paris tout entier
Qui devient mon adresse
Un chemin buissonier
Par la rue des écoles
L'été mélancolique
Du square des Batignolles
Devant l'hôtel de ville
Le baiser de Doisneau
Et Jean Gabin qui gueule
Dans la rue Poliveau
De boulevards en places
D'avenues en impasses
Six mille rues et quelques
Heureuse locataire
Sans bail ni préavis
Quand Paris fait tourner
L'usine à nostalgie
C'est Paris tout entier
Qui devient mon adresse
Un chemin buissonier
Par la rue des écoles
L'été mélancolique
Du square des Batignolles
Devant l'hôtel de ville
Le baiser de Doisneau
Et Jean Gabin qui gueule
Dans la rue Poliveau
De boulevards en places
D'avenues en impasses
Six mille rues et quelques
En voilà une liste
De misères anonymes
De romans égoïstes
De temps de pas perdus
Que les suivants effacent
Car il vient bien un jour
Où faut changer d'adresse
Un de ces jours où Paris
Vaut plus vraiment sa messe
On essaye la campagne
On rejoue au loto
On finit la promenade
Dans la rue du repos
De misères anonymes
De romans égoïstes
De temps de pas perdus
Que les suivants effacent
Car il vient bien un jour
Où faut changer d'adresse
Un de ces jours où Paris
Vaut plus vraiment sa messe
On essaye la campagne
On rejoue au loto
On finit la promenade
Dans la rue du repos
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