Paroles de la chanson Depuis Ce Jour par L'oiseau Noir

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Paroles de la chanson Depuis Ce Jour par L'oiseau Noir

Depuis ce jour, c’était un mardi ou mercredi, je sais plus et puis ce n’est pas important. J’essaye de vivre ou de survivre, ça dépend des jours. J’essaye aussi de me convaincre que je vais bien et de prendre le temps, comme il vient.
La première semaine est passée vite finalement car je n’avais pas vraiment réalisé mais aujourd’hui je réalise que les heures et les minutes sont longues, sans toi. Parfois, même, souvent, enfin à chaque instant, je pense à toi, je déconnecte, je m’arrête, je lève la tête et je pense à toi, je me demande ce que tu fais, si t’es heureuse, je t’imagine rire, je t’imagine aussi penser à moi ;
Et Quand j’mate un film, d’ailleurs je n’ai plus d’problème pour les choisir Je prends n’importe lequel, surtout des comédies pour me faire rire, mais je n’y arrive pas. Je ne ris pas, Je le remets au début 10 fois avant de fermer l’ordi, je m’évade je pense à toi, et puis les comédies parlent souvent d’amour, de couple, de séparation et je n’ai pas envie d’en rire. Ça me fait encore trop penser à toi alors que c’est censé, justement combler ces petits moments où je ne pense pas à toi.
Et puis il y a le chat « copain » tu l’appelais « cachou », va savoir pourquoi ? je pense qu’il a compris celui-là, il est toujours là près de moi pour me réconforter et ronronner dans mes oreiles.
Je n’ai toujours pas changé mes draps. J’ai même fait une liste de chose à faire et j’dois dire que j’fais les choses. J’avance bien. Mon cerveau n’est pas en bouillie, contrairement à mon cœur. J’ai peur que cette liste s’arrête alors j’en rajoute chaque jour. Il y a pleins de première fois et des dernières fois aussi. J’ai fait du tri dans ma vie, dans tout ça. Il y a des hauts et des bas. Il y a des hauts pas très glorieux et des bas, plutôt vertigineux, souvent le matin, le midi, le soir la nuit enfin ... Je n’arrive pas à prendre le dessus.
J’me suis réinscris sur Tinder mais j’te raconte pas, je n’y arrive pas, je n’y arrivais déjà pas, avant, toi, alors là ... Mais j’me dis qu’on s’est rencontré comme ça, par hasard, alors je le garde l’espoir.
Je me force à sortir un peu, je fais du sport comme ci comme ça pour oublier comme ci comme ça.
La plupart de mes amis ne comprennent pas alors j’en parle presque plus. J’garde tout pour moi et j’écris ma peine sans retenu. J’ai vu la psy qu’une fois mais pas l’envie d’y retourner, pas la force, et puis elle n’a rien compris, la psy pour l’moment ma thérapie, c’est ça, c’est toi, c’est moi, ma thérapie c’est d’écrire tout ça, ça fait des milliers de mots sur des mélodies qui viendront peut-être, un jour, jusqu’à toi.
Je dis un peu oui à tout en ce moment, je sais pas. Je crois que le pire c’est quand tu bouges, t’es avec des gens et tu penses ; à ... Et que tu n’es pas bien. C’est le pire. C’est-à-dire que tu devrais être en train de penser à autre chose et être avec des personnes, ect, t’amuser, profiter du moment quoi, et là t’as un truc qui te tape la tête, en l’occurrence je pense à Pauline, et ça me rend encore plus mal car je suis avec d’autres personnes et je me dis que suis seul et c’est ouf ! je me dis que je suis ...
Je lis des livres pour oublier
Et tourner, tourner la page
J’fais des musiques pour me rappeler Et pour vous, vous partager
Je t’ai écrit encore un mail Je ne sais pas pourquoi
Je ne suis pas si rationnel Voir plutôt maladroit
Ce soir un casque sur les oreilles Pour entendre les aiguës
Je veux comprendre l’ambiguë Et les graves de l’éternel
Il y a des pianos et des guitares
Pour comprendre cette belle histoire Il y a des rires et des pleures
Et beaucoup de douceurs
Il y a des rires et des pleures
Ma tête est contre le mur, la bougie fabrique des silhouettes sur le plafond et ce parfum qui m’apaise au fond, il est 02:16, je ne sais pas quel jour on est et ça ne changera pas le cours de ma vie ni le cours de ma semaine, je ne dors pas, je me promène dans ma tête avec mon cœur et mon abdomen,
J’ai rangé la couette, tu sais, celle dans laquelle, tu te glissais quand tu avais froid, celle que j’esquivais car j’avais parfois, trop chaud près de toi, mais j’aimais tant, j’aimais m’y glisser aussi, pour tes bras lorsque la brise se levait et pour t’appartenir une dernière fois chaque nuit, chaque fois quand tu étais là.

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