Paroles de la chanson Les Hurleurs par L (Raphaële Lannadère)
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Paroles de la chanson Les Hurleurs par L (Raphaële Lannadère)
Depuis qu'pour moi le temps ne sait plus s'écouler
Et qu'il me fait exprès des mois comme des années
J'attends une heure précise la même tous les jours
Celle des cris qui s'enlisent et lancent des cailloux
Les murs ont tout à coup des lèvres immobiles
Et leurs baisers grésillent on dirait des mots doux
Mais sans un brin d'azur je n'comprends rien aux rimes
Au creux des commissures les mots sont anonymes
Et qu'il me fait exprès des mois comme des années
J'attends une heure précise la même tous les jours
Celle des cris qui s'enlisent et lancent des cailloux
Les murs ont tout à coup des lèvres immobiles
Et leurs baisers grésillent on dirait des mots doux
Mais sans un brin d'azur je n'comprends rien aux rimes
Au creux des commissures les mots sont anonymes
A cette heure curieuse parfois pourtant je rêve
J'profite des mots en pleurs qui montent et puis qui
crèvent
Ca monte et ça racole y'a pas de chef de chœur
Pourtant même les pierres s'mettent à faire des prières
Dans la cacophonie des serments échangés
Les murmures se crient et j'les garde en secret
Pour après pour que dure ce que j'en imagine
Au creux de mes blessures les mots sont synonymes
Quand les pierres susurrent j'vous jure j'vois des lueurs
Et même si c'est les murs qui nous parlent d'ailleurs
J'profite des mots en pleurs qui montent et puis qui
crèvent
Ca monte et ça racole y'a pas de chef de chœur
Pourtant même les pierres s'mettent à faire des prières
Dans la cacophonie des serments échangés
Les murmures se crient et j'les garde en secret
Pour après pour que dure ce que j'en imagine
Au creux de mes blessures les mots sont synonymes
Quand les pierres susurrent j'vous jure j'vois des lueurs
Et même si c'est les murs qui nous parlent d'ailleurs
Moi je change de décor je m'fais même un pays
Où des nuits colorées maquilleraient mes regrets
Quand les baisers grésillent j'oublie le bruit des grilles
J'écoute la rumeur déclamer ses amours
Les lettres des hurleurs mon cœur les passe au crible
Et j'oublie que mes murs ont des yeux invisibles
Où des nuits colorées maquilleraient mes regrets
Quand les baisers grésillent j'oublie le bruit des grilles
J'écoute la rumeur déclamer ses amours
Les lettres des hurleurs mon cœur les passe au crible
Et j'oublie que mes murs ont des yeux invisibles
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