Paroles de la chanson Géant De Bois par La Belle Bleue
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Paroles de la chanson Géant De Bois par La Belle Bleue
Devant la seule petite graine
Ici le vent t’a déposé
Dans ce champ jadis désert
Où le temps semble arrêté
Jaillis de la terre
Fleuris ta puissance
Monte vers le ciel
Une longue vie s’offre à toi
Elle promet des moments joyeux
Un jour tu ouvriras tes bras
A deux p’tits oiseaux amoureux
Et ils fonderont leur famille
Dans ta chevelure de printemps
Puis un jour de haut de ta cime
Tu vivras l’envol d’un enfant
Ici le vent t’a déposé
Dans ce champ jadis désert
Où le temps semble arrêté
Jaillis de la terre
Fleuris ta puissance
Monte vers le ciel
Une longue vie s’offre à toi
Elle promet des moments joyeux
Un jour tu ouvriras tes bras
A deux p’tits oiseaux amoureux
Et ils fonderont leur famille
Dans ta chevelure de printemps
Puis un jour de haut de ta cime
Tu vivras l’envol d’un enfant
T’en verras passer des printemps
Qui sculpteront ton corps de bois
Comme cette fillette de quinze ans
Qui un jour d’un couteau grava
Le prénom d’un certain Jérôme
Dans un cœur à côté du sien
Voilà l’amour et ses arômes
A jamais tatoués sur tes reins
L’hiver suivant ce fut la guerre
Et un sergent est mort de froid
Tu fus le seul témoin oculaire
A la mort givrée du soldat
Ta terre est son tombeau
Il s’oublie près de toi
Qui monte vers le ciel
Les jours s’écoulent les années passent
Qui sculpteront ton corps de bois
Comme cette fillette de quinze ans
Qui un jour d’un couteau grava
Le prénom d’un certain Jérôme
Dans un cœur à côté du sien
Voilà l’amour et ses arômes
A jamais tatoués sur tes reins
L’hiver suivant ce fut la guerre
Et un sergent est mort de froid
Tu fus le seul témoin oculaire
A la mort givrée du soldat
Ta terre est son tombeau
Il s’oublie près de toi
Qui monte vers le ciel
Les jours s’écoulent les années passent
Tu côtoies tes nouveaux voisins
Ceux de la maison qui a pris la place
Au vieux merisier du terrain
Ils fixent alors sur l’un de tes bras
Deux grosses cordes une planche en bois
Te voilà confident du soir
D’un p’tit gars sur sa balançoire
T’es pas l’seul copain du p’tit gars
Tu découvres ses nouveaux amis
Ils s’prennent tous pour des Iroquois
Dans leur cabane du mercredi
Offre-leur des flèches
Et des beaux arcs en bois
Pourvu qu’ils visent vers le ciel
Faut pas prendre la Terre pour une conne
Fâchée de l’arrogance de l’homme
Ceux de la maison qui a pris la place
Au vieux merisier du terrain
Ils fixent alors sur l’un de tes bras
Deux grosses cordes une planche en bois
Te voilà confident du soir
D’un p’tit gars sur sa balançoire
T’es pas l’seul copain du p’tit gars
Tu découvres ses nouveaux amis
Ils s’prennent tous pour des Iroquois
Dans leur cabane du mercredi
Offre-leur des flèches
Et des beaux arcs en bois
Pourvu qu’ils visent vers le ciel
Faut pas prendre la Terre pour une conne
Fâchée de l’arrogance de l’homme
Elle envoie ses vents de colère
Démembrer ton squelette d’hiver
Qui était pour rien bel arbre
Mais dans l’humain sommeille une bête
Qui te saigne à grand coup de sabre
Direction une boîte d’allumettes
Si aujourd’hui je te raconte
C’est que je te dois une fière chandelle
Pour toutes mes histoires qui s’affrontent
Sur ta peau coupée en lamelle
Tu as semé tes graines
Tu as fleuri ma conscience
On se retrouvera au ciel
Démembrer ton squelette d’hiver
Qui était pour rien bel arbre
Mais dans l’humain sommeille une bête
Qui te saigne à grand coup de sabre
Direction une boîte d’allumettes
Si aujourd’hui je te raconte
C’est que je te dois une fière chandelle
Pour toutes mes histoires qui s’affrontent
Sur ta peau coupée en lamelle
Tu as semé tes graines
Tu as fleuri ma conscience
On se retrouvera au ciel
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