Paroles de la chanson Gratte La Peinture par La Roulette Rustre
Auteurs: Florent Cautenet
Compositeurs: Florent Cautenet
Editeurs: Lalouline Editions
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Paroles de la chanson Gratte La Peinture par La Roulette Rustre
Peu importe la couleur et le nombre de couches
Au rasoir, au couteau, à l’ongle, à la fourche
Décolle cet écran, ce miroir sans teint
Brise tes chaînes, fais sauter tes liens,
T’es plus belle que ce pseudo-dessin
Ce torchon à la gouache, cette croûte au fusain
Tu te crois boule de papier mâché
Mais tu transpires l’amour, la beauté.
Gratte la peinture
Tu verras le sol
Gratte la peinture
Tu verras le ciel
Gratte la peinture
Au rasoir, au couteau, à l’ongle, à la fourche
Décolle cet écran, ce miroir sans teint
Brise tes chaînes, fais sauter tes liens,
T’es plus belle que ce pseudo-dessin
Ce torchon à la gouache, cette croûte au fusain
Tu te crois boule de papier mâché
Mais tu transpires l’amour, la beauté.
Gratte la peinture
Tu verras le sol
Gratte la peinture
Tu verras le ciel
Gratte la peinture
Tu verras l’horizon, du soleil au fond
Gratte la peinture
Les marques et les blessures
Gratte la peinture
Les traces, les coups durs
Gratte la peinture
Les frappes, la censure
Alors je prends ma valise
Et je m’envole à Venise
Sur tous les murs.
Venise ou Paris, finalement c’est pareil,
Verni ou pourri, l’intérieur est le même
On s’cogne à cinq murs, on s’enterre vivant
On se blesse, on s’fissure, on se bat pourtant
On jaunit le désert terni de nos vies
Gratte la peinture
Les marques et les blessures
Gratte la peinture
Les traces, les coups durs
Gratte la peinture
Les frappes, la censure
Alors je prends ma valise
Et je m’envole à Venise
Sur tous les murs.
Venise ou Paris, finalement c’est pareil,
Verni ou pourri, l’intérieur est le même
On s’cogne à cinq murs, on s’enterre vivant
On se blesse, on s’fissure, on se bat pourtant
On jaunit le désert terni de nos vies
De douleurs, de rancoeurs, de bonheurs, de tant pis
Nos lanternes humides en ont plein la vessie
Nos lumières taries éclairent moins qu’une bougie.
Alors on s’débat, on s’agite, on s’en veut, on prie (canons de tout le monde)
Alors on s’ébat, on s’envie, on s’en veut, on crie (canons de tout le monde)
On épaissit les strasses de notre carapace,
Ou alors on s’renie et on s’fond dans la masse.
Gratte la peinture et tu verras le sol
Gratte la peinture et tu verras le ciel
Gratte la peinture et tu verras l’horizon
Du soleil (autour, la lumière) au fond.
Nos lanternes humides en ont plein la vessie
Nos lumières taries éclairent moins qu’une bougie.
Alors on s’débat, on s’agite, on s’en veut, on prie (canons de tout le monde)
Alors on s’ébat, on s’envie, on s’en veut, on crie (canons de tout le monde)
On épaissit les strasses de notre carapace,
Ou alors on s’renie et on s’fond dans la masse.
Gratte la peinture et tu verras le sol
Gratte la peinture et tu verras le ciel
Gratte la peinture et tu verras l’horizon
Du soleil (autour, la lumière) au fond.
Gratte la peinture
Craquer l’armure
Gratte la peinture
Jusqu’à la brûlure
Gratte la peinture
Des ratures
Aride qui bride l’intérieur de ton bide
Au pied du mur
Si à ma chanson, tu n’as rien compris
Rassure-toi c’est normal, ma chanson c’est ta vie
Un amas de mots, de silences, de musiques,
Une bouteille amère, une goutte d’eau dans ton verre.
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