Paroles de la chanson René Bouteille par La Tordue
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Paroles de la chanson René Bouteille par La Tordue
A l'heure où les étoiles tombent
Il creuse la sienne
Plus pâle qu'une ombre
Qui boit de la verveine
Il chante, il chante
Mais c'est l'air de la mer
Qui bientôt le tourmente
Et lui vole sa prière
Il chante, il chante
Qui bientôt le tourmente
Et lui vole sa prière
Depuis qu'il a vu l'jour
Il a trimardé sur Terre
Mais a pas eu plus d'amour
Il creuse la sienne
Plus pâle qu'une ombre
Qui boit de la verveine
Il chante, il chante
Mais c'est l'air de la mer
Qui bientôt le tourmente
Et lui vole sa prière
Il chante, il chante
Qui bientôt le tourmente
Et lui vole sa prière
Depuis qu'il a vu l'jour
Il a trimardé sur Terre
Mais a pas eu plus d'amour
Qu'un sac de pommes de terre
Il chante, il chante
Mais c'est de l'eau amère
Qui lui coule ardente
Brûlures à ses paupières
Il chante, il chante
Mais c'est de l'eau amère
Qui lui coule ardente
Brûlures à ses paupières
Ces vieux l'on pas r'connu
Alors il est allé s'faire voir
Par le monde et ses rues
Il a mangé son pain noir
On peut pas tout avoir
Ouais mais quand on a rien eu
Et nul n'a répondu quand il voulait savoir
Il chante, il chante
Mais c'est de l'eau amère
Qui lui coule ardente
Brûlures à ses paupières
Il chante, il chante
Mais c'est de l'eau amère
Qui lui coule ardente
Brûlures à ses paupières
Ces vieux l'on pas r'connu
Alors il est allé s'faire voir
Par le monde et ses rues
Il a mangé son pain noir
On peut pas tout avoir
Ouais mais quand on a rien eu
Et nul n'a répondu quand il voulait savoir
Et son coeur s'est fendu
D'essuyer tant d'déboires
Il est tombé des nues
Il s'est même fait trottoir
Puis porté disparu
Par des gens trop bavards
Chacun vaut son voisin
Sauf quand c'est un vaurien
Battant pavés et breloques
Il a le scorbut à l'âme
Et son coeur soliloque
Sans but le pauvre Diable
Il a la tête tordue
Essoré d'une oreille
C'est pas d'avoir trop bu
C'est d'être né bouteille
D'essuyer tant d'déboires
Il est tombé des nues
Il s'est même fait trottoir
Puis porté disparu
Par des gens trop bavards
Chacun vaut son voisin
Sauf quand c'est un vaurien
Battant pavés et breloques
Il a le scorbut à l'âme
Et son coeur soliloque
Sans but le pauvre Diable
Il a la tête tordue
Essoré d'une oreille
C'est pas d'avoir trop bu
C'est d'être né bouteille
Il chante, il chante
Il voulait boire la mer
Qui sur ses joues serpente
Les soirs de trop d'misère
Il chante, il chante
Il voulait boire la mer
Qui sur ses joues serpente
Les soirs de trop d'misère
La mer, la mer
C'est elle qui le hante
Dans son coeur une arrière
Saison d'écume qui chante
Dans l'miroir aux étoiles
Dans l'océan sa planque
L'alouette en cavale
Il a jeté son ancre
Il voulait boire la mer
Qui sur ses joues serpente
Les soirs de trop d'misère
Il chante, il chante
Il voulait boire la mer
Qui sur ses joues serpente
Les soirs de trop d'misère
La mer, la mer
C'est elle qui le hante
Dans son coeur une arrière
Saison d'écume qui chante
Dans l'miroir aux étoiles
Dans l'océan sa planque
L'alouette en cavale
Il a jeté son ancre
Il chante, il chante
Mais c'est bientôt la mer
Qui vient couvrir sa plainte
Au creux d'sa dernière bière
Son chant de vagabond
C'est maintenant la mer
Qui roule sa chanson
Qui roule sa chanson
Mais c'est bientôt la mer
Qui vient couvrir sa plainte
Au creux d'sa dernière bière
Son chant de vagabond
C'est maintenant la mer
Qui roule sa chanson
Qui roule sa chanson
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