Paroles de la chanson Des mots par Léo Ferre
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Paroles de la chanson Des mots par Léo Ferre
Je ne suis qu'un amas de chair
Un galaxique qui détale
Dans les hôtels du monte-en-l'air
Quand ma psycho se fait la malle
Ta robe prise sur le vif
Dans la collection des comètes
Traînera dans mon objectif
Quand les termites seront "Jet"
Je vais tout à l'heure fauchant
Des moutons d'iceberg solaire
Avec le quartz entre leurs dents
À brouter des idées-lumière
Et des chevaux les appelant
De leur pampa et des coursives
Que j'invente à leurs naseaux blancs
Comme le sperme de la rive
Un galaxique qui détale
Dans les hôtels du monte-en-l'air
Quand ma psycho se fait la malle
Ta robe prise sur le vif
Dans la collection des comètes
Traînera dans mon objectif
Quand les termites seront "Jet"
Je vais tout à l'heure fauchant
Des moutons d'iceberg solaire
Avec le quartz entre leurs dents
À brouter des idées-lumière
Et des chevaux les appelant
De leur pampa et des coursives
Que j'invente à leurs naseaux blancs
Comme le sperme de la rive
Des mots
Qui t'envahiraient comme la lumière
Des mots
Qui montent de la terre
Comme des violons tristes
Sous un avion fidèle
Des mots...
Arrive, marin d'outre-temps !
Arrive, marin d'extase !
Quand je m'arrête, tu me prends
Comme je te prends dans ta case
Négresse bleue, blues d'horizon
Et les poissons que tu dégorges
Depuis ton ventre et tes façons
Quand ton sexo joue dans ta gorge
Dans cette plaie comme d'un trou
Grouillant de cris comme la vague
Quand les goélands sont jaloux
De l'architecte où s'extravaguent
Des maçons aux dents de velours
Et le ciment de leur salive
À te cimenter pour l'amour
Ton cul calculant la dérive
Des mots
Qui t'envahiraient comme mon absence
Des mots
Qui montent du silence
Comme des violons tristes
Sous une main fidèle
Des mots...
Mes souvenirs s'en vont par deux
Moi, le terrien du Pacifique
Quand les goélands sont jaloux
De l'architecte où s'extravaguent
Des maçons aux dents de velours
Et le ciment de leur salive
À te cimenter pour l'amour
Ton cul calculant la dérive
Des mots
Qui t'envahiraient comme mon absence
Des mots
Qui montent du silence
Comme des violons tristes
Sous une main fidèle
Des mots...
Mes souvenirs s'en vont par deux
Moi, le terrien du Pacifique
Je suis métis de mes aveux
Je suis le silence en musique
Le parfum des mondes perdus
Le sourire de la comète
Sous l'empire de ta vertu
Quand mes soldats te font la fête
Muselle-moi si tu peux
Toi, dans ton ixe où le vacarme
Sonne le glas dans le milieu
Moi, planté là avec mon arme
Tu es de tous les continents
Tu m'arrives comme la route
Où s'exténuent dix mille amants
Quand la pluie à ton cul s'égoutte
Des mots
Qui t'envahiraient comme la folie
Des mots
Je suis le silence en musique
Le parfum des mondes perdus
Le sourire de la comète
Sous l'empire de ta vertu
Quand mes soldats te font la fête
Muselle-moi si tu peux
Toi, dans ton ixe où le vacarme
Sonne le glas dans le milieu
Moi, planté là avec mon arme
Tu es de tous les continents
Tu m'arrives comme la route
Où s'exténuent dix mille amants
Quand la pluie à ton cul s'égoutte
Des mots
Qui t'envahiraient comme la folie
Des mots
Qui montent de la vie
Comme la raison triste
Dans ta tête fidèle
Des mots...
Ô la mer de mes cent mille ans
Je m'en souviens, j'avais dix piges
Et tu bandes ton arc pendant
Que ma liqueur d'alors se fige
Tu es ma glace et moi ton feu
Parmi les algues tu promènes
Cette déraison où je peux
M'embrumer les bronches à ta traîne
Et qu'ai-je donc à lyriser
Cette miction qui me lamente ?
Dans ton lit, j'allais te braquer
Ta culotte sentait la menthe
Et je remontais jusqu'au bord
Comme la raison triste
Dans ta tête fidèle
Des mots...
Ô la mer de mes cent mille ans
Je m'en souviens, j'avais dix piges
Et tu bandes ton arc pendant
Que ma liqueur d'alors se fige
Tu es ma glace et moi ton feu
Parmi les algues tu promènes
Cette déraison où je peux
M'embrumer les bronches à ta traîne
Et qu'ai-je donc à lyriser
Cette miction qui me lamente ?
Dans ton lit, j'allais te braquer
Ta culotte sentait la menthe
Et je remontais jusqu'au bord
De ton goémon en soupente
Et mes yeux te prenaient alors
Ce blanc d'écume de l'attente
Des mots
Qui t'envahiraient comme la détresse
Des mots
Qui montent de l'ivresse
Comme les choses tristes
Sous le destin fidèle
Des mots...
Emme c2 Emme c2
Aime-moi donc, ta parallèle
Avec la mienne, si tu veux,
S'entrianglera sous mes ailes
Humant un peu par le dessous
Je deviendrai ton olfacmouette
Et mes yeux te prenaient alors
Ce blanc d'écume de l'attente
Des mots
Qui t'envahiraient comme la détresse
Des mots
Qui montent de l'ivresse
Comme les choses tristes
Sous le destin fidèle
Des mots...
Emme c2 Emme c2
Aime-moi donc, ta parallèle
Avec la mienne, si tu veux,
S'entrianglera sous mes ailes
Humant un peu par le dessous
Je deviendrai ton olfacmouette
Mon bec plongeant dans ton égout
Quand Dieu se vide de la tête
Les vagues, les vagues jamais
Ne viendront repeupler le sable
Où je me traîne désormais
Attendant la marée du diable
Ce copain qui nous tient la main
Devant la mer crépusculaire
Depuis que mon cœur dans le tien
Mêle ton astre à ma lumière
Des mots
Qui t'envahiraient comme la lumière
Des mots
Qui montent de la terre
Comme des oiseaux tristes
Sous un avion fidèle
Quand Dieu se vide de la tête
Les vagues, les vagues jamais
Ne viendront repeupler le sable
Où je me traîne désormais
Attendant la marée du diable
Ce copain qui nous tient la main
Devant la mer crépusculaire
Depuis que mon cœur dans le tien
Mêle ton astre à ma lumière
Des mots
Qui t'envahiraient comme la lumière
Des mots
Qui montent de la terre
Comme des oiseaux tristes
Sous un avion fidèle
Je t'aime ?
Tu m'aimes ?
On s'aime ?
Des mots...
Tu m'aimes ?
On s'aime ?
Des mots...
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