Paroles de la chanson CRS par Les Wriggles
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Paroles de la chanson CRS par Les Wriggles
Ça serre les fesses et ça stresse
Dans le camion de CRS
Ça se confesse et quand ça dépresse
Ça s'laisse aller à des caresses
Notre vie n'est pas que baston mais c'est vrai qu'on aime ça
Toute la journée dans l'camion après on tape dans l'tas
Sous couvert d'entraînement à la guerilla urbaine
Même nos sous-vêtements sentent la lacrymogène
Bouclier, matraque, le casque à la bandoulière
Les menottes, le masque et les genouillères
On a un bon salaire : fonctionnaires de l'Etat
Dans le camion de CRS
Ça se confesse et quand ça dépresse
Ça s'laisse aller à des caresses
Notre vie n'est pas que baston mais c'est vrai qu'on aime ça
Toute la journée dans l'camion après on tape dans l'tas
Sous couvert d'entraînement à la guerilla urbaine
Même nos sous-vêtements sentent la lacrymogène
Bouclier, matraque, le casque à la bandoulière
Les menottes, le masque et les genouillères
On a un bon salaire : fonctionnaires de l'Etat
Prêts à défoncer not'mère, c'est marqué dans l'contrat
On est souvent sur la route, on s'croirait en tournée
A bouffer des casse-croûtes, défrayés, nourris logés
On est dans une compagnie comme des intermittents
C'est c'qui nous fait marrer, si, si, quand on leur rentre dedans
Mais aujourd'hui l'heure n'est pas à la rigolade
On a tous peur, certains d'entre nous sont malades
On ne veut pas sortir
Pourvu que le préfet
Ne nous fasses pas intervenir
Oh pitié ! S'il vous plaît !
On est souvent sur la route, on s'croirait en tournée
A bouffer des casse-croûtes, défrayés, nourris logés
On est dans une compagnie comme des intermittents
C'est c'qui nous fait marrer, si, si, quand on leur rentre dedans
Mais aujourd'hui l'heure n'est pas à la rigolade
On a tous peur, certains d'entre nous sont malades
On ne veut pas sortir
Pourvu que le préfet
Ne nous fasses pas intervenir
Oh pitié ! S'il vous plaît !
Ça serre les fesses et ça stresse
Dans le camion de CRS
Ça se confesse et quand ça dépresse
Ça s'laisse aller à des caresses
On préfère largement les manifs de lycéens
C'est touchant, récréatif, de frapper sur des gamins
Les étudiants c'est rigolo, surtout les anarchistes
On a des canons à eau pour les alter-mondialistes
Les infirmières, ça défoule !
Les sans-papiers, ça s'viole !
Les profs, c'est cool !
Les supporters sont tous bourrés !
La banlieue c'est différent, on connaît pas bien l'terrain
D'accord c'est des enfants mais c'est aussi des gros bourrins
Ça commence par une bavure
Pis ça fait cramer des voitures
Cachés dans les éscaliers
Ça caillasse les pompiers
Les attaques de commissariats
Font le chou gras des médias
Toute la nuit dans la ZUP
Ça nous fait des heures sup
On peut compter sur les discours de nos supérieurs hiérarchiques
Les appels au secours de l'opinion publique
Mais aujourd'hui l'heure n'est pas à la ratonnade
D'accord c'est des enfants mais c'est aussi des gros bourrins
Ça commence par une bavure
Pis ça fait cramer des voitures
Cachés dans les éscaliers
Ça caillasse les pompiers
Les attaques de commissariats
Font le chou gras des médias
Toute la nuit dans la ZUP
Ça nous fait des heures sup
On peut compter sur les discours de nos supérieurs hiérarchiques
Les appels au secours de l'opinion publique
Mais aujourd'hui l'heure n'est pas à la ratonnade
On a tous peur, certains d'entre nous sont malades
On ne veut pas sortir
Pourvu que le préfet
Ne nous fasses pas intervenir
Oh pitié ! S'il vous plaît !
Ça serre les fesses et ça stresse
Dans le camion de CRS
Ça se confesse et quand ça dépresse
Ça s'laisse aller à des caresses
Mais aujourd'hui les adversaires sont des pères de famille
Souder des barres de fer pour fortifier des grilles
Paraît qu'ils sont plus de cinq cent à occuper l'usine
On ne veut pas sortir
Pourvu que le préfet
Ne nous fasses pas intervenir
Oh pitié ! S'il vous plaît !
Ça serre les fesses et ça stresse
Dans le camion de CRS
Ça se confesse et quand ça dépresse
Ça s'laisse aller à des caresses
Mais aujourd'hui les adversaires sont des pères de famille
Souder des barres de fer pour fortifier des grilles
Paraît qu'ils sont plus de cinq cent à occuper l'usine
A nous attendre patiemment armés de barres à mines
De manches de pioche, de boulons et de produits chimiques
Des camions qui déchargent des blocs de béton sur des Fenwick
C'est l'histoire classique d'une boîte qui délocalise
D'une entreprise publique qui se privatise
D'une multinationale qui invoque la crise
Et l'intersyndicale qui se radicalise
La conviction du prolo qui vient de perdre son boulot
Sachant qu'à la base un métallo c'est costaud
Allo maman bobo ! Allo maman bobo !
De manches de pioche, de boulons et de produits chimiques
Des camions qui déchargent des blocs de béton sur des Fenwick
C'est l'histoire classique d'une boîte qui délocalise
D'une entreprise publique qui se privatise
D'une multinationale qui invoque la crise
Et l'intersyndicale qui se radicalise
La conviction du prolo qui vient de perdre son boulot
Sachant qu'à la base un métallo c'est costaud
Allo maman bobo ! Allo maman bobo !
Mais aujourd'hui l'heure n'est pas à la rigolade
On a tous peur, certains d'entre nous sont malades
On ne veut pas sortir
Pourvu que le préfet
Ne nous fasses pas intervenir
Oh pitié ! S'il vous plaît !
Ça serre les fesses et ça stresse
Dans le camion de CRS
Ça se confesse et quand ça dépresse
Ça s'laisse aller à des caresses
On a tous peur, certains d'entre nous sont malades
On ne veut pas sortir
Pourvu que le préfet
Ne nous fasses pas intervenir
Oh pitié ! S'il vous plaît !
Ça serre les fesses et ça stresse
Dans le camion de CRS
Ça se confesse et quand ça dépresse
Ça s'laisse aller à des caresses
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