Paroles de la chanson Prosaique par Lo Bailly
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Paroles de la chanson Prosaique par Lo Bailly
Comme chaque matin il sort de son oeuf
S'allume quelques capsules, un morceau d’bluff
Des choses rangées le long d’un vieux couloir
La ville est froide, les vitrines closes
Paraît qu'hier il s'est passé quelque chose
Sa commode est bien rangée mais bancale
Son lit est refait mais sent le sale
Son piano rempli de poussière s'encrasse
Sur la table basse,
On compte pas moins de six bols,
Dix-huit tasses
La poubelle déborde,
Y'a des emballages
Des brouillons de phrases
Des morceaux de gaufre
S'allume quelques capsules, un morceau d’bluff
Des choses rangées le long d’un vieux couloir
La ville est froide, les vitrines closes
Paraît qu'hier il s'est passé quelque chose
Sa commode est bien rangée mais bancale
Son lit est refait mais sent le sale
Son piano rempli de poussière s'encrasse
Sur la table basse,
On compte pas moins de six bols,
Dix-huit tasses
La poubelle déborde,
Y'a des emballages
Des brouillons de phrases
Des morceaux de gaufre
Un vieux journal
Des mouchoirs crades
Une peau de banane
Tout au-dessus
Des mouches qui volent
Et tout au fond
Des vers qui stagnent
Il écrase son coeur à terre
À trépigner sur un sol gris qui n'éclot plus
Sous un ciel froid
Qui ne s'allume pas
Y’a de quoi s'y perdre parfois
Il arrose ses plantes qui meurent
Et s'réchauffe tant qu'il est là
Ouvrir les yeux et préférer les refermer
Ça lui arrive souvent
Des mouchoirs crades
Une peau de banane
Tout au-dessus
Des mouches qui volent
Et tout au fond
Des vers qui stagnent
Il écrase son coeur à terre
À trépigner sur un sol gris qui n'éclot plus
Sous un ciel froid
Qui ne s'allume pas
Y’a de quoi s'y perdre parfois
Il arrose ses plantes qui meurent
Et s'réchauffe tant qu'il est là
Ouvrir les yeux et préférer les refermer
Ça lui arrive souvent
À vrai dire
Il avait déjà ouvert un oeil
Plus tôt en matinée
Mais s’était rendormi
Malgré l’bruit des travaux en rue
L’occasion de boire une tasse d’eau
Au réveil il se motivera à choper un café
Sur la terrasse à deux pas de chez lui
Mais d’ici là...
Même l’alarme à incendie
Peut continuer d’crier dans le couloir
Il voyage entre Mars et Neptune
Faudrait qu’il s’active,
Qu’il prenne une carte de sport mais
Il a déjà renouvelé celle
Au parti politique du moindre effort
Un têtard dans une marmite
Que ce monde est prosaïque
Ouvrir les yeux et préférer les refermer
Ça lui arrive souvent
Tu vois cette clope qui n’en finit plus
Et moi je sais qu’tu la finiras
Parfois tu seras cynique
En disant que t’entretiens ton grain de voix
Et l’soir encore tu craques
La lune tendre monte la garde
Et moi...
Quand j’ai l’impression d’être en cage
J’la regarde briller
Et j’apprécie que selon les nuits
Un têtard dans une marmite
Que ce monde est prosaïque
Ouvrir les yeux et préférer les refermer
Ça lui arrive souvent
Tu vois cette clope qui n’en finit plus
Et moi je sais qu’tu la finiras
Parfois tu seras cynique
En disant que t’entretiens ton grain de voix
Et l’soir encore tu craques
La lune tendre monte la garde
Et moi...
Quand j’ai l’impression d’être en cage
J’la regarde briller
Et j’apprécie que selon les nuits
Elle soit plus ou moins habillée
Tous les 28 jours elle m’embrase
Et j’peux éviter l’sommeil pour lui chanter de belles phrases
Enfin, jusqu’à ce que son grand frère m’embrasse...
Tous les 28 jours elle m’embrase
Et j’peux éviter l’sommeil pour lui chanter de belles phrases
Enfin, jusqu’à ce que son grand frère m’embrasse...
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