Paroles de la chanson L'hiver est là par Lonepsi
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Paroles de la chanson L'hiver est là par Lonepsi
L'hiver approche, les journées s'atrophient doucement et nous accordent plus de nuit
Les peaux des gens se cachent derrière des vêtements aussi épais qu'une armure de cuivre
La trajectoire de nos chuchotements peut se voir à travers l'air qu'on respire
Le soleil et ses rayons paraissent tellement loin de nous qu'ils nous donnent le vertige
Les terrasses des bistrots patientent et reçoivent la chaleur de deux cafés qui se sourient
La tiédeur n'existe bientôt plus que dans la pensée et dans certains cœurs alourdis
L'hiver arrive et j'ai brûlé un peu de ton désespoir dans la cheminée
Celle qui réchauffe nos maisons, nos petits sentiments glaciaux et envenimés
Les peaux des gens se cachent derrière des vêtements aussi épais qu'une armure de cuivre
La trajectoire de nos chuchotements peut se voir à travers l'air qu'on respire
Le soleil et ses rayons paraissent tellement loin de nous qu'ils nous donnent le vertige
Les terrasses des bistrots patientent et reçoivent la chaleur de deux cafés qui se sourient
La tiédeur n'existe bientôt plus que dans la pensée et dans certains cœurs alourdis
L'hiver arrive et j'ai brûlé un peu de ton désespoir dans la cheminée
Celle qui réchauffe nos maisons, nos petits sentiments glaciaux et envenimés
L'hiver arrive et je suis en train d'oublier les notes de ta voix
A mesure que le neige tombe sur les rues de nos années, tout s'efface comme sur une ardoise
Le pianiste du bar nous aide à s'emparer d'un monde que l'on aurait oublié sans lui
Un soir enneigé, m'a-t-on dit, vaut l'équivalent de cent nuits
Le bruit du vent qui entre par la porte de l'entrée nous rappelle des murmures maternels
La fumée qui sort de nos bouches n'est pas celle qui fait des trous dans la cervelle
Les lampadaires qui contredisent la nuit, les lèvres qui se gercent
La passagère d'un train que l'on aime sans explication, les livres qui se froissent
M'indiquent à coup sûr que l'hiver est là
L'hiver est là et sa froideur est une virgule qui sépare les corps mais qui ligue les âmes
A mesure que le neige tombe sur les rues de nos années, tout s'efface comme sur une ardoise
Le pianiste du bar nous aide à s'emparer d'un monde que l'on aurait oublié sans lui
Un soir enneigé, m'a-t-on dit, vaut l'équivalent de cent nuits
Le bruit du vent qui entre par la porte de l'entrée nous rappelle des murmures maternels
La fumée qui sort de nos bouches n'est pas celle qui fait des trous dans la cervelle
Les lampadaires qui contredisent la nuit, les lèvres qui se gercent
La passagère d'un train que l'on aime sans explication, les livres qui se froissent
M'indiquent à coup sûr que l'hiver est là
L'hiver est là et sa froideur est une virgule qui sépare les corps mais qui ligue les âmes
Du coup, des lignes s'échappent de mon stylo quand tes yeux s'éloignent
L'hiver est là et j'ai attrapé un frisson quand j'ai croisé ton regard
Tes yeux m'ont supplié de te faire exister sur ma feuille qui était blanche et mienne
J'ai attrapé un frisson quand j'ai oublié qui j'étais pendant un instant
Car, pendant un instant, tu as pris toute la place
Plus rien n'existait dans la pièce, plus rien ne comptait dans la vie
L'hiver est là et toi aussi
L'hiver est là et j'ai attrapé un frisson quand j'ai croisé ton regard
Tes yeux m'ont supplié de te faire exister sur ma feuille qui était blanche et mienne
J'ai attrapé un frisson quand j'ai oublié qui j'étais pendant un instant
Car, pendant un instant, tu as pris toute la place
Plus rien n'existait dans la pièce, plus rien ne comptait dans la vie
L'hiver est là et toi aussi
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