Paroles de la chanson Exil par Louis Capart
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Paroles de la chanson Exil par Louis Capart
En quittant mon rocher
Mon île désertée
Je me sens comme déraciné
Et mes feuilles se fanent
L'automne me condamne
En restant trop loin de mon pays
À perdre mon temps et mes amis
Loin de mon océan
Comme les goélands
Je survole des routes souvent
Et dans notre campagne
Traverse la Bretagne
M'arrêtant tout au bord de la mer
Dans un petit port du Finistère.
Alors sur mon rocher
Mon île désertée
Je me sens comme déraciné
Et mes feuilles se fanent
L'automne me condamne
En restant trop loin de mon pays
À perdre mon temps et mes amis
Loin de mon océan
Comme les goélands
Je survole des routes souvent
Et dans notre campagne
Traverse la Bretagne
M'arrêtant tout au bord de la mer
Dans un petit port du Finistère.
Alors sur mon rocher
Viennent me visiter
Tant de jours autrefois oubliés
Dans la vague et le vent
Je revois des parents
Que l'Ankou a pris depuis longtemps.
D'une ville engloutie
Ils viennent jusqu'ici
Aucun d'eux ne semble avoir vieilli
Je revois mon grand-père
Assis comme naguère
Sur la cale en attente des vents
Dominant les routes du Ponant
Je goûte comme miel
Des paroles si belles
Comprenant ma langue maternelle
Dans un si beau voyage
Où l'homme n'a plus d'âge
Tant de jours autrefois oubliés
Dans la vague et le vent
Je revois des parents
Que l'Ankou a pris depuis longtemps.
D'une ville engloutie
Ils viennent jusqu'ici
Aucun d'eux ne semble avoir vieilli
Je revois mon grand-père
Assis comme naguère
Sur la cale en attente des vents
Dominant les routes du Ponant
Je goûte comme miel
Des paroles si belles
Comprenant ma langue maternelle
Dans un si beau voyage
Où l'homme n'a plus d'âge
On se croit d'un pays éternel
Gardien d'une terre universelle
Alors sur mon rocher
Viennent me visiter
Tant de jours autrefois oubliés
Dans la vague et le vent
Se raconte souvent
Notre histoire ignorée des enfants.
Par des luttes anciennes
En terre Armoricaine
Naissait une nation souveraine
Où les armes fidèles
au roi Judik-Haël
Se levaient souvent en invoquant
Le courage de nos combattants
Mais lassés des conflits
Gardien d'une terre universelle
Alors sur mon rocher
Viennent me visiter
Tant de jours autrefois oubliés
Dans la vague et le vent
Se raconte souvent
Notre histoire ignorée des enfants.
Par des luttes anciennes
En terre Armoricaine
Naissait une nation souveraine
Où les armes fidèles
au roi Judik-Haël
Se levaient souvent en invoquant
Le courage de nos combattants
Mais lassés des conflits
Des guerres sans répit
Nos anciens cédaient à l'ennemi
Que la paix nous pardonne
Si notre âme bretonne
Respire encore en pays conquis
Aucun peuple n'est vraiment soumis
Alors sur mon rocher
Viennent me visiter
Tant de jours autrefois oubliés
Dans la vague et le vent
Se dessinent souvent
Ces paysages qu'on aime tant
Quand de Nantes à Ouessant
L'averse de printemps
Généreuse vient nourrir nos champs
Quand la mer est sauvage
Nos anciens cédaient à l'ennemi
Que la paix nous pardonne
Si notre âme bretonne
Respire encore en pays conquis
Aucun peuple n'est vraiment soumis
Alors sur mon rocher
Viennent me visiter
Tant de jours autrefois oubliés
Dans la vague et le vent
Se dessinent souvent
Ces paysages qu'on aime tant
Quand de Nantes à Ouessant
L'averse de printemps
Généreuse vient nourrir nos champs
Quand la mer est sauvage
Tout près de nos rivages
Jetant ses lames sur les brisants
Qu'elle blanchit d'écume en hurlant
Quand l'ombre et la lumière
Effleurent nos calvaires
Pour unir le soleil et la pierre
Quand un beau ciel d'été
Brille sur nos clochers
Sur les toits d'ardoise des cités
A Morlaix, Quimper ou Douarnenez
Alors sur mon rocher
Viennent me visiter
Tant de jours autrefois oubliés
Dans la vague et le vent
Des musiques souvent
Me rappellent aux veillées d'antan
Jetant ses lames sur les brisants
Qu'elle blanchit d'écume en hurlant
Quand l'ombre et la lumière
Effleurent nos calvaires
Pour unir le soleil et la pierre
Quand un beau ciel d'été
Brille sur nos clochers
Sur les toits d'ardoise des cités
A Morlaix, Quimper ou Douarnenez
Alors sur mon rocher
Viennent me visiter
Tant de jours autrefois oubliés
Dans la vague et le vent
Des musiques souvent
Me rappellent aux veillées d'antan
Sur mille mélodies
J'écoute mes amis
Entonner les chansons du pays
Au loin sur les collines
J'entends "la blanche hermine"
Et les voix vibrant à l'unisson
Chaque fois nous donnent le frisson
Quand la nuit veut finir
Les bombardes déchirent
Le silence et l'on se sent frémir
Dans la chair et le cœur
Au rythme des sonneurs
D'un bonheur si fort qu'il fait danser
Quand les mots manquent pour le chanter
Alors sur mon rocher
Je ne veux plus bouger
Restant là comme un navire ancré
J'écoute mes amis
Entonner les chansons du pays
Au loin sur les collines
J'entends "la blanche hermine"
Et les voix vibrant à l'unisson
Chaque fois nous donnent le frisson
Quand la nuit veut finir
Les bombardes déchirent
Le silence et l'on se sent frémir
Dans la chair et le cœur
Au rythme des sonneurs
D'un bonheur si fort qu'il fait danser
Quand les mots manquent pour le chanter
Alors sur mon rocher
Je ne veux plus bouger
Restant là comme un navire ancré
Dans la vague et le vent
Je respire à présent
Ce pays dont j'ai rêvé longtemps.
Je respire à présent
Ce pays dont j'ai rêvé longtemps.
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