Paroles de la chanson L'hirondelle Et Le Charlatan par Louis Capart
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Paroles de la chanson L'hirondelle Et Le Charlatan par Louis Capart
Quand de notre hirondelle
Quelqu'un brisa les ailes
Pour qu'il n'y ait plus de printemps
On vit les demoiselles
Pâles sous les chandelles
Se mourir désespérément
Et l'hiver installé
Pour de longues années
Se coucha dans un lit tout blanc
On perdit tant d'images
Tant de beaux paysages
Que la vie passa tristement
Au-delà des nuages
On fit de grands voyages
Espérant quérir le beau temps
Quelqu'un brisa les ailes
Pour qu'il n'y ait plus de printemps
On vit les demoiselles
Pâles sous les chandelles
Se mourir désespérément
Et l'hiver installé
Pour de longues années
Se coucha dans un lit tout blanc
On perdit tant d'images
Tant de beaux paysages
Que la vie passa tristement
Au-delà des nuages
On fit de grands voyages
Espérant quérir le beau temps
D'émouvantes prières
Lancées vers l'univers
S'envolèrent au gré du vent
Les regards les plus tendres
Les mots doux à entendre
Se firent violents brusquement
On perdit la sagesse
Et le goût des caresses
La vie s'écoula tristement.
Un marchand de bonheur
Accourut sans pudeur
Tirer parti du mauvais temps
Sans le moindre scrupule
Proposa des pilules
Pour imaginer le printemps
De recettes douteuses
En paroles trompeuses
Lancées vers l'univers
S'envolèrent au gré du vent
Les regards les plus tendres
Les mots doux à entendre
Se firent violents brusquement
On perdit la sagesse
Et le goût des caresses
La vie s'écoula tristement.
Un marchand de bonheur
Accourut sans pudeur
Tirer parti du mauvais temps
Sans le moindre scrupule
Proposa des pilules
Pour imaginer le printemps
De recettes douteuses
En paroles trompeuses
On découvrit le charlatan
Rien ne fût inventé
Qui nous pût redonner
Les beaux jours naturellement.
Quelques petits enfants
Qui s'en vinrent des champs
Annonceurs de bonnes nouvelles
Tenaient entre leurs mains
Quelques restants de grains
Qu'ils offrirent à l'hirondelle
Avec beaucoup d'amour
Et de gentils discours
Ils ont soigné l'oiseau souffrant
Ils ont rendu ses ailes
À la belle hirondelle
Qui nous annonçait le printemps.
Rien ne fût inventé
Qui nous pût redonner
Les beaux jours naturellement.
Quelques petits enfants
Qui s'en vinrent des champs
Annonceurs de bonnes nouvelles
Tenaient entre leurs mains
Quelques restants de grains
Qu'ils offrirent à l'hirondelle
Avec beaucoup d'amour
Et de gentils discours
Ils ont soigné l'oiseau souffrant
Ils ont rendu ses ailes
À la belle hirondelle
Qui nous annonçait le printemps.
On trouva le coupable
Nul n'est invulnérable
C'était ce vilain charlatan
Qui faisait à ses heures
Commerce du malheur
Et se croyait maître du temps
On en fît le gardien
Des hivers diluviens
Pour nous protéger du gros temps
Rendant à l'hirondelle
Sa course à tire-d'aile
Qui nous annonce le printemps
Nul n'est invulnérable
C'était ce vilain charlatan
Qui faisait à ses heures
Commerce du malheur
Et se croyait maître du temps
On en fît le gardien
Des hivers diluviens
Pour nous protéger du gros temps
Rendant à l'hirondelle
Sa course à tire-d'aile
Qui nous annonce le printemps
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