Paroles de la chanson L'epoque Legendaire par Lucienne Vernay
Auteurs: Vian
Compositeurs: Bessieres
Editeurs: Editions Majestic - Jacques Canetti
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Paroles de la chanson L'epoque Legendaire par Lucienne Vernay
C'était l'époque légendaire
Où le louis d'or
Régnait encore
La France astiquait ses oeillères
Pour ignorer son triste sort
Y avait l'grisou dans les houillères
Mais l'actionnaire narguait les morts
L'Autriche, l'Allemagne et l'Angleterre
Préparaient un changement d'décor
Rostand faisait bondir les foules
Paris découvrait Chantecler
Feydeau célébrait les p'tites poules
Et allez donc c'est pas mon père
Où le louis d'or
Régnait encore
La France astiquait ses oeillères
Pour ignorer son triste sort
Y avait l'grisou dans les houillères
Mais l'actionnaire narguait les morts
L'Autriche, l'Allemagne et l'Angleterre
Préparaient un changement d'décor
Rostand faisait bondir les foules
Paris découvrait Chantecler
Feydeau célébrait les p'tites poules
Et allez donc c'est pas mon père
Inconscients de leur sort funeste
Les jeunes conscrits
Faisaient leur lit
Nos diplomates prenaient des vestes
Autrefois tout comme aujourd'hui
Et dans le jour blême au lever du matin
Les pauvres ouvriers s'en allaient à l'usine
Déjeûnant d'un rêve et d'un croûton de pain
Ils servaient le Dieu mort des machines
Pour leurs femmes pâles ils n'avaient pas d'argent
Pour leurs gosses pas d'joujoux pas d'pralines
Les jours bout à bout faisaient v'nir les ans
Et la vie se traînait tristement...
Sans couleur et sans joie
Sans espoir sans printemps
Les jeunes conscrits
Faisaient leur lit
Nos diplomates prenaient des vestes
Autrefois tout comme aujourd'hui
Et dans le jour blême au lever du matin
Les pauvres ouvriers s'en allaient à l'usine
Déjeûnant d'un rêve et d'un croûton de pain
Ils servaient le Dieu mort des machines
Pour leurs femmes pâles ils n'avaient pas d'argent
Pour leurs gosses pas d'joujoux pas d'pralines
Les jours bout à bout faisaient v'nir les ans
Et la vie se traînait tristement...
Sans couleur et sans joie
Sans espoir sans printemps
Mais dans l'ombre noire un homme s'est levé
Rassemblant près de lui les amis de misère
Et la Société commença de trembler
Aussitôt qu'il clama sa colère
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