Paroles de la chanson Cénotaphes par Lucio Bukowski
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Paroles de la chanson Cénotaphes par Lucio Bukowski
J'vieillis reclus dans mon châtelet, chacune de mes œuvres reste inachevée
La vie est trompeuse, Lady Chatterley, on nous oubliera comme des chats crevés
Compte les temps perdus sur un chapelet, la mort débarque, met les bracelets
Mieux vaut en rire, wesh, comme Rabelais, déprime en concert et les bras se lèvent
J'rentre chez moi en mettant du Bach à fond dans le casque, j'vois les nuits qui passent
Sa mère, ont vieilli, fini, l'temps du bal, plus personne ne danse, y'a des vies qui s'ratent
Des types qui schlassent et des types qui rappent, des p'tits qui viennent et des vieux qui partent
La vie est trompeuse, Lady Chatterley, on nous oubliera comme des chats crevés
Compte les temps perdus sur un chapelet, la mort débarque, met les bracelets
Mieux vaut en rire, wesh, comme Rabelais, déprime en concert et les bras se lèvent
J'rentre chez moi en mettant du Bach à fond dans le casque, j'vois les nuits qui passent
Sa mère, ont vieilli, fini, l'temps du bal, plus personne ne danse, y'a des vies qui s'ratent
Des types qui schlassent et des types qui rappent, des p'tits qui viennent et des vieux qui partent
Remplace leurs loges par un feu de paille, conjure le stress par un peu de 'sky
J'pense à la mort, à c'qui restera, j'pense à ma mort, à c'qui t'restera
Même soleil sur ta peau de marbre, fleurs en plastique sous un flot de larmes
Les nuages noirs lâchent un flot de l'âme, fin de journée, fossoyeur se marre
Repas frugal, mauvais vin de table, recherche les réponses dans des grains de sable
J'vieillis reclus dans mon châtelet, chacune de mes œuvres reste inachevée
La vie est trompeuse, Lady Chatterley, on nous oubliera comme des chats crevés
Compte les temps perdus sur un chapelet, la mort débarque, met les bracelets
Mieux vaut en rire, wesh, comme Rabelais, déprime en concert et les bras se lèvent
J'pense à la mort, à c'qui restera, j'pense à ma mort, à c'qui t'restera
Même soleil sur ta peau de marbre, fleurs en plastique sous un flot de larmes
Les nuages noirs lâchent un flot de l'âme, fin de journée, fossoyeur se marre
Repas frugal, mauvais vin de table, recherche les réponses dans des grains de sable
J'vieillis reclus dans mon châtelet, chacune de mes œuvres reste inachevée
La vie est trompeuse, Lady Chatterley, on nous oubliera comme des chats crevés
Compte les temps perdus sur un chapelet, la mort débarque, met les bracelets
Mieux vaut en rire, wesh, comme Rabelais, déprime en concert et les bras se lèvent
Montagnes d'années qu'on a érodées, bons qu'à damner, jamais décorés
Bondage céleste, le tour est joué ; purgatoire, enfer : tout est bétonné
J'conçois mes textes comme des cénotaphes, pas besoin d'concession pour laisser nos traces
Pas besoin d'mausolée pour gratter des phases, vie anonyme sans les scénographes
Ils ont tous peur de c'qu'ils vont trouver, crème de nuit pour ne pas crever
Le néant crée des peurs instables, fontaine de Jouvence dans les cœurs Insta'
Réseaux sociaux ont tué casuistique, [?déjà critiques, on saute au cas cryptique?]
Le caveau du monde dans un cimetière vide, aucune oreille tendue vers le mystère, peace
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