Paroles de la chanson Îles par Lucio Bukowski
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Paroles de la chanson Îles par Lucio Bukowski
On rit tous avec les yeux donc le déluge transforme nos êtres en îles
On vit tous avec des pieux plantés dans l'cœur et on se plaît dans l'pire
On rit tous avec les yeux donc le déluge transforme nos êtres en îles
On vit tous avec des pieux plantés dans l'cœur et on se plaît dans l'pire
J'ai bousculé Méphistophélès à la sortie d'un rade de nuit
Répandant ses âmes partout sur le trottoir humide
Dans sa ridicule chemise tachée de mauvais vin
Accroupi, larmoyant, sortant son alevin
Pressant l'arme sur sa tempe ruisselante
Clic, le silence et quelques branches bruissantes
Quand c'est pas l'bon soir, hein, c'est pas l'bon soir
Je lui donne et m'éloigne avec un vague sourire
Ma bière colore la nuit en autochrome
Je suis un numéro perdant dans un Loto d'prolos
Circule en orgue baroque entre des coteaux d'clones
Orphée joue d'sa lyre devant un Cocteau stone
Je jette un billet sur un zinc
L'énorme poitrine de la serveuse me demande si l'on trinque
Je lui réponds : "À la dissolution
À dix sept cent quatre-vingt-neuf, à l'or et à l'évolution"
Comme des bulles dans mon verre, toutes les rues s'ressemblent
Clic, le silence et quelques branches bruissantes
Quand c'est pas l'bon soir, hein, c'est pas l'bon soir
Je lui donne et m'éloigne avec un vague sourire
Ma bière colore la nuit en autochrome
Je suis un numéro perdant dans un Loto d'prolos
Circule en orgue baroque entre des coteaux d'clones
Orphée joue d'sa lyre devant un Cocteau stone
Je jette un billet sur un zinc
L'énorme poitrine de la serveuse me demande si l'on trinque
Je lui réponds : "À la dissolution
À dix sept cent quatre-vingt-neuf, à l'or et à l'évolution"
Comme des bulles dans mon verre, toutes les rues s'ressemblent
Comme les filles sur Tinder, toutes les rues s'ressemblent
Comme les jours au violon, toutes les rues s'ressemblent
Comme les rappeurs aux cheveux longs, toutes les rues s'ressemblent
Sperme, sang, sueur, crasse, le surhomme est mal barré
Il lève tes essuies-glace quand tu es mal garé
Rien d'épique, Ulysse vote avec un regard terne
Zappe entre ses trois cent chaînes et boit son soda d'merde
On rit tous avec les yeux donc le déluge transforme nos êtres en îles
On vit tous avec des pieux plantés dans l'cœur et on se plaît dans l'pire
On rit tous avec les yeux donc le déluge transforme nos êtres en îles
Comme les jours au violon, toutes les rues s'ressemblent
Comme les rappeurs aux cheveux longs, toutes les rues s'ressemblent
Sperme, sang, sueur, crasse, le surhomme est mal barré
Il lève tes essuies-glace quand tu es mal garé
Rien d'épique, Ulysse vote avec un regard terne
Zappe entre ses trois cent chaînes et boit son soda d'merde
On rit tous avec les yeux donc le déluge transforme nos êtres en îles
On vit tous avec des pieux plantés dans l'cœur et on se plaît dans l'pire
On rit tous avec les yeux donc le déluge transforme nos êtres en îles
On vit tous avec des pieux plantés dans l'cœur et on se plaît dans l'pire
Nos filles se referont les seins, les saints se feront des fixes
Nos vies ne seront desseins qu'à condition qu'on les vise
Les rimes, oui, seront gratuites et je me fous qu'on les raye
Et je me fous qu'on les raille, et je me saoule dans des rêves
En ressort toujours déçu, décidé d'n'hésiter plus
Mes chansons : des idées pures ; dans les tiens mets-y, des putes
Ça fait des gimmicks sympas : plus c'est con, plus ça passe
T'es baisé, tu n'le sens pas : plus c'est profond, plus ça t'lasse
Nos filles se referont les seins, les saints se feront des fixes
Nos vies ne seront desseins qu'à condition qu'on les vise
Les rimes, oui, seront gratuites et je me fous qu'on les raye
Et je me fous qu'on les raille, et je me saoule dans des rêves
En ressort toujours déçu, décidé d'n'hésiter plus
Mes chansons : des idées pures ; dans les tiens mets-y, des putes
Ça fait des gimmicks sympas : plus c'est con, plus ça passe
T'es baisé, tu n'le sens pas : plus c'est profond, plus ça t'lasse
Tous drogués à un truc sinon la vie n'serait pas pensable
J'ai fait mon choix, et toi ? Poésie ou argent sale ?
Ça manque d'espace en toi et tu te cognes aux meubles
Tu cherches de la lumière quand tu te colles aux meujes
En chaque respiration, imagine ce qu'on laisse
Glisser dans le cauchemar des autres avec des jurons d'merde
Aucune surprise si les dieux nous pissent dessus
Aucune surprise si les dieux nous pissent dessus
J'ai fait mon choix, et toi ? Poésie ou argent sale ?
Ça manque d'espace en toi et tu te cognes aux meubles
Tu cherches de la lumière quand tu te colles aux meujes
En chaque respiration, imagine ce qu'on laisse
Glisser dans le cauchemar des autres avec des jurons d'merde
Aucune surprise si les dieux nous pissent dessus
Aucune surprise si les dieux nous pissent dessus
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