Paroles de la chanson Le chien, l’homme et le roi par Lucio Bukowski
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Paroles de la chanson Le chien, l’homme et le roi par Lucio Bukowski
Orfèvrerie de l'éclat lunaire depuis fenêtre donnant sur place déserte
Chats errants ignorant tout des quais que les angoisses desservent
Attends le déluge au cœur du mare tarie
Plaque de marbre, terre humide seront l'unique didascalie
Triste Arcadie, je vomis l'air, ça fait des bulles de dialogues vides
L'époque crache à la surface du fleuve de [?]
Au milieu d'vos règles, je m'sens trop à l'étroit
Je suis un chien qui rêve qu'il est un homme qui rêve qu'il est un roi
Et le réveil affiche "sept-double zéro" en rouge
Chats errants ignorant tout des quais que les angoisses desservent
Attends le déluge au cœur du mare tarie
Plaque de marbre, terre humide seront l'unique didascalie
Triste Arcadie, je vomis l'air, ça fait des bulles de dialogues vides
L'époque crache à la surface du fleuve de [?]
Au milieu d'vos règles, je m'sens trop à l'étroit
Je suis un chien qui rêve qu'il est un homme qui rêve qu'il est un roi
Et le réveil affiche "sept-double zéro" en rouge
Assis dans le métro, par la vitre, je vois le mont Meru
Pendant qu'ils lisent les merdes de la rentrée littéraire
C'est quand que je m'échappe ? Là-haut, Dieu lit-il ses mails ?
Allez, merde quoi, juste un foutu signe que nous n'sommes pas éteints
L'Homme veut des sommets avec un équipement de bas-étage
D'où vient le souffle dans les poumons des gosses qui rient ?
Et jouent au coin d'la rue d'ici qu'il frappe plein front ce monde terrible
Ça sent le mort dans ma ville, mon pays, mon continent, mon siècle
Le doute prend du poids et l'évidence s'amoncelle
Pendant qu'ils lisent les merdes de la rentrée littéraire
C'est quand que je m'échappe ? Là-haut, Dieu lit-il ses mails ?
Allez, merde quoi, juste un foutu signe que nous n'sommes pas éteints
L'Homme veut des sommets avec un équipement de bas-étage
D'où vient le souffle dans les poumons des gosses qui rient ?
Et jouent au coin d'la rue d'ici qu'il frappe plein front ce monde terrible
Ça sent le mort dans ma ville, mon pays, mon continent, mon siècle
Le doute prend du poids et l'évidence s'amoncelle
La nuit s'retire, lave son vagin, sa bouche et compte le fric
Pendant que le soleil vomit le jour tout près d'un chiotte public
Le Diable n'a toujours pas ma signature donc, serein, j'traîne
Chaque heure qui pèse appuie sur le piston d'une seringue pleine
La peur s'diffuse dans la circulation en heure de pointe
Des phalanges invisibles te cognent le crâne, c'n'est qu'une erreur de feinte
Aigreur de teinte, les peaux, c'est comme la politique
Chacun son avis mais tous ignorants, c'est prolifique
Pour le maître qui reprendra de ceux ce qu'il emmène
Pendant que le soleil vomit le jour tout près d'un chiotte public
Le Diable n'a toujours pas ma signature donc, serein, j'traîne
Chaque heure qui pèse appuie sur le piston d'une seringue pleine
La peur s'diffuse dans la circulation en heure de pointe
Des phalanges invisibles te cognent le crâne, c'n'est qu'une erreur de feinte
Aigreur de teinte, les peaux, c'est comme la politique
Chacun son avis mais tous ignorants, c'est prolifique
Pour le maître qui reprendra de ceux ce qu'il emmène
Et vote, c'est juste le remix d'un chant d'succube en mer
Parfois, les chutes peuvent faire d'excellent remontants
J'invoque des images qui dorment en nous depuis bien trop longtemps
Les tables de leur loi ne sont que ternes lithographies
Lorsque l'amour se suicidera, la haine en écriera la biographie
Parfois, les chutes peuvent faire d'excellent remontants
J'invoque des images qui dorment en nous depuis bien trop longtemps
Les tables de leur loi ne sont que ternes lithographies
Lorsque l'amour se suicidera, la haine en écriera la biographie
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