Paroles de la chanson L’origine du monde par Lucio Bukowski

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Paroles de la chanson L’origine du monde par Lucio Bukowski

Cette putain d'brûlure là, sous mes côtes, c'est rien qu'une soudure d'âme
Cette putain d'brûlure là, sous mes côtes, c'est rien qu'une soudure d'âme
Cette putain d'brûlure là, sous mes côtes, c'est rien qu'une soudure d'âme
Cette putain d'brûlure là, sous mes côtes, c'est rien qu'une soudure d'âme
Cette putain d'brûlure là, sous mes côtes, c'est rien qu'une soudure d'âme
Cette putain d'brûlure là, sous mes côtes, c'est rien qu'une soudure d'âme
Cette putain d'brûlure là, sous mes côtes, c'est rien qu'une soudure d'âme
Cette putain d'brûlure là, sous mes côtes, c'est rien qu'une soudure d'âme

On a retrouvé mon corps, hier, flottant sur le fleuve, mensonges
Si je pars le cœur sec, que l'orage compose la bande-son
Les bouchons ont sauté, bonne année et surtout la santé
Je rentre dans l'hiver, m'égare dans la barre de l'instant T
Le filet de sang séché le long de mes phalanges craquelées
Forme le prénom silencieux qu'un soir j'ai cessé de rappeler
Et cette pièce que je loue et dont les murs appareillés
N'entendent rien de ces poèmes que j'ai vomi sur un parquet rayé
Et comme je n'signe que des contrats précaires
Le mouvement de mes mains ne sait mimer que l’embarras
D'être un peu parmi vous, le reste du temps dans mes vers
Et être père passionnément depuis qu'son petit cœur s'emballa
J'ai trop peu voyagé, sûrement par peur de ne jamais revenir
L'orgueil ravagé de comprendre qu'on n'sera qu'un souvenir
Branche nue tombée d'un arbre généalogique
Peut-être un quatrain lu sous un halogène

Cette putain d'brûlure là, sous mes côtes, c'est rien qu'une soudure d'âme
Cette putain d'brûlure là, sous mes côtes, c'est rien qu'une soudure d'âme
Cette putain d'brûlure là, sous mes côtes, c'est rien qu'une soudure d'âme
Cette putain d'brûlure là, sous mes côtes, c'est rien qu'une soudure d'âme

J'ai caché tout l'or que j'ai sous une ville en construction
Dont la pancarte à l'entrée ne possède pas encore de nom
Et les barreaux qui me séparent se jouent de moi et mon amour
Seigneur, dissimule une lime dans mon pain de ce jour
J'ai caché tout l'or que j'ai sous une ville en construction
Dont la pancarte à l'entrée ne possède pas encore de nom
Et les barreaux qui me séparent se jouent de moi et mon amour
Seigneur, dissimule une lime dans mon pain de ce jour

Le type que j'ai recraché là, sur le bitume de janvier
M'a pointé du doigt la Lune avec un rire que j'ai envié
Malgré la palette de calmants, il n'y a de cœur en paix
Pour te connaître, faudra te rencontrer en vrai
Le type me sort quelques photos d'une cariatide
Devenue cicatrice, vol raté sur un tarmac vide
Quelques lettres écrites depuis une accalmie d’antan
Pile entre le toit et le sous-sol d'un univers dantesque
Les mots ne traduisent pas grand-chose
La douleur déjà plus, frappe des poings des murs en prose
Ça crée des rythmique écarlates, étonnamment enivrantes
En vivant la chute, la symphonie de l'air devient vibrante
Sur ce radeau que j'ai rallié
J'ai appris que le Temps aussi peut devenir un allié
Une seule question valable interrompt le régime du nombre
Qui éjacula, un soir de fête, dans l'origine du monde ?

J'ai caché tout l'or que j'ai sous une ville en construction
Dont la pancarte à l'entrée ne possède pas encore de nom
Et les barreaux qui me séparent se jouent de moi et mon amour
Seigneur, dissimule une lime dans mon pain de ce jour
J'ai caché tout l'or que j'ai sous une ville en construction
Dont la pancarte à l'entrée ne possède pas encore de nom
Et les barreaux qui me séparent se jouent de moi et mon amour
Seigneur, dissimule une lime dans mon pain de ce jour
Cette putain d'brûlure là, cette putain d'brûlure là
Cette putain d'brûlure là, cette putain d'brûlure là

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