Paroles de la chanson Avant par Lupo
Paroles de la chanson Avant par Lupo
Avant d’éventrer le corps de ta jeunesse
Avant de brûler l’Ébène de ton audace
Avant de sécher tes larmes d’ivresse
Aux vents des avenues droites où l’on s’entasse
Avant de fuir la pointe de Damoclès
Avant de se garer bien à ta place
Avant de dépecer ta promesse
Que le confort dévore sa carcasse
Avant d’oublier que c’était ta déesse
Avant d’avoir, sur le canap’, chacun sa place
Avant que l’ennui scrolle ta paresse
En toile de fond, les infos remuent la crasse
Avant que la routine te caresse
Avant l’All-Inclusive aux Bahamas
Avant que la stabilité te compresse
Avant de brûler l’Ébène de ton audace
Avant de sécher tes larmes d’ivresse
Aux vents des avenues droites où l’on s’entasse
Avant de fuir la pointe de Damoclès
Avant de se garer bien à ta place
Avant de dépecer ta promesse
Que le confort dévore sa carcasse
Avant d’oublier que c’était ta déesse
Avant d’avoir, sur le canap’, chacun sa place
Avant que l’ennui scrolle ta paresse
En toile de fond, les infos remuent la crasse
Avant que la routine te caresse
Avant l’All-Inclusive aux Bahamas
Avant que la stabilité te compresse
Dans une boite où Folie n’a pas sa place
Jouis encore, jouis
Joue encore, joue
Avant d’offrir ton corps à des murs féroces
Sous de futiles décors et divans de luxe
Avant d’oublier ta fougue dehors
Avec la pluie, elle glisse sur ton velux
Avant que la prudence soit ta complice
Avant que la sentence toque au thorax
Avant que le silence ne t’engloutisse
N’oublie pas que du bruit né le climax
Avant de couvrir les ornières de l’enfance
Avec ces routes safe et le bitume qui les remplace
Avant saint PEL, père des créances,
À genoux dans l’agence, mains en croix pour ta caillasse
Avant que la routine ne professe
Jouis encore, jouis
Joue encore, joue
Avant d’offrir ton corps à des murs féroces
Sous de futiles décors et divans de luxe
Avant d’oublier ta fougue dehors
Avec la pluie, elle glisse sur ton velux
Avant que la prudence soit ta complice
Avant que la sentence toque au thorax
Avant que le silence ne t’engloutisse
N’oublie pas que du bruit né le climax
Avant de couvrir les ornières de l’enfance
Avec ces routes safe et le bitume qui les remplace
Avant saint PEL, père des créances,
À genoux dans l’agence, mains en croix pour ta caillasse
Avant que la routine ne professe
Avant que leurs poncifs ne t’encrasse
Avant que la stabilité te compresse
Dans une boite ou Fracas n’a pas sa place
Avant de dire « avant, c’était mieux avant, les gens s’avaient se parler, le voisin est une menace »
La sainte loi du marché, les robots te remplacent, 100 balles ta nouvelle télé… j’men branle, j’en ai des
crevasses.
De l’amour, on est vacciné, écoute moi bien, j’ai deux masques : gêné de voir la terre saigner dans
mes sneakers à deux liasses.
Mon encre est une corde nouée, dans sa coulisse mes angoisses, des belles phrases surinées par ce
couplet dégueulasse.
Avant que la stabilité te compresse
Dans une boite ou Fracas n’a pas sa place
Avant de dire « avant, c’était mieux avant, les gens s’avaient se parler, le voisin est une menace »
La sainte loi du marché, les robots te remplacent, 100 balles ta nouvelle télé… j’men branle, j’en ai des
crevasses.
De l’amour, on est vacciné, écoute moi bien, j’ai deux masques : gêné de voir la terre saigner dans
mes sneakers à deux liasses.
Mon encre est une corde nouée, dans sa coulisse mes angoisses, des belles phrases surinées par ce
couplet dégueulasse.
Faut arrêter de veiller la nuit par peur de vieillir, maman, j’suis pas blasé, la colère c’est mon Empire.
Mais les gens veulent du solaire, que la musique les relaxe, moi, je fais danser mes cimetières, j’bouffe
des sandwichs au Xanax.
Plus jeune, on s’foutait des caisses, au coin de feu, l’coeur en transe, assis sur un pack de bières, la lune
en guise de réponse.
Et cette photo qui s’efface - sur les épaules de mon père - mes chansons sont l’épitaphe, des rimes fragiles
sur sa pierre.
Mais les gens veulent du solaire, que la musique les relaxe, moi, je fais danser mes cimetières, j’bouffe
des sandwichs au Xanax.
Plus jeune, on s’foutait des caisses, au coin de feu, l’coeur en transe, assis sur un pack de bières, la lune
en guise de réponse.
Et cette photo qui s’efface - sur les épaules de mon père - mes chansons sont l’épitaphe, des rimes fragiles
sur sa pierre.
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