Paroles de la chanson La Boue Dans Les Yeux par Lynda Lemay
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Paroles de la chanson La Boue Dans Les Yeux par Lynda Lemay
Paraît que la boue dans les yeux
Ça a déjà r'donné la vue
Y aurait fallu m'en mettre un peu
Moi j'ai rien vu
J't'ai r'gardé de mes yeux propres
Alors que tu t'sentais toute sale
Et j'ai rien vu du tout
Même que quand tu m'en as parlé
À mots couverts comme un tombeau
J'ai pas bien déterré tes mots
Je n'ai pas su
Et je n'aurais jamais pensé
Qu'un jour tu pourrais raconter
Ça a déjà r'donné la vue
Y aurait fallu m'en mettre un peu
Moi j'ai rien vu
J't'ai r'gardé de mes yeux propres
Alors que tu t'sentais toute sale
Et j'ai rien vu du tout
Même que quand tu m'en as parlé
À mots couverts comme un tombeau
J'ai pas bien déterré tes mots
Je n'ai pas su
Et je n'aurais jamais pensé
Qu'un jour tu pourrais raconter
Que je ne t'ai pas crue
Je t'ai bercée et j'ai soigné
Tes mauvais rhumes chaque année
Et je t'ai consolée en vain quand tu pleurais
J'ai toujours pris tes gros chagrins
Avec un grain d'sel comme on dit
J’écoutais mal...ta pluie
Aujourd'hui y a d'la boue qui gicle
Et ça me gifle le visage
Et je vois tout de ma faiblesse et de ton courage
J'aurais jamais cru mériter
D’être accusée de cécité
Devant la pire saleté
Je t'ai bercée et j'ai soigné
Tes mauvais rhumes chaque année
Et je t'ai consolée en vain quand tu pleurais
J'ai toujours pris tes gros chagrins
Avec un grain d'sel comme on dit
J’écoutais mal...ta pluie
Aujourd'hui y a d'la boue qui gicle
Et ça me gifle le visage
Et je vois tout de ma faiblesse et de ton courage
J'aurais jamais cru mériter
D’être accusée de cécité
Devant la pire saleté
Cette saleté que tu m'criais
Dans tes sanglots et tes hoquets
Cette vérité que j'étouffais dans des mouchoirs
Comme j'étouffais sans me l'admettre
La p'tite alarme, la p'tite clochette
Qui m'titillait le soir
Quand je lançais à la sauvette
Tes petites robes et jaquettes
Dans cette machine à me laver la conscience
Quand j'échappais comme des tisons
Tes p'tits collants et tes culottes
Dans la machine à sentir bon comme l'innocence
Paraît que la boue dans les yeux
Dans tes sanglots et tes hoquets
Cette vérité que j'étouffais dans des mouchoirs
Comme j'étouffais sans me l'admettre
La p'tite alarme, la p'tite clochette
Qui m'titillait le soir
Quand je lançais à la sauvette
Tes petites robes et jaquettes
Dans cette machine à me laver la conscience
Quand j'échappais comme des tisons
Tes p'tits collants et tes culottes
Dans la machine à sentir bon comme l'innocence
Paraît que la boue dans les yeux
Ça a déjà r'donné la vue
Mais l'fils de Dieu, quand t'étais p'tite
Il est pas venu
Maintenant c'est vrai que je vois mieux
Mais toi tu ne veux plus me voir
Alors bravo Jésus
Maintenant que j'ai r'couvré mes sens
C'est vrai que ça m'tue quand je pense
À l'évidence de tes messages de détresse
À tout ce que tu vivais d'horrible
Qui me restait invisible
Au long de ta jeunesse
Maintenant, bien sûr, tout est limpide
Il me remonte mille indices
Mais l'fils de Dieu, quand t'étais p'tite
Il est pas venu
Maintenant c'est vrai que je vois mieux
Mais toi tu ne veux plus me voir
Alors bravo Jésus
Maintenant que j'ai r'couvré mes sens
C'est vrai que ça m'tue quand je pense
À l'évidence de tes messages de détresse
À tout ce que tu vivais d'horrible
Qui me restait invisible
Au long de ta jeunesse
Maintenant, bien sûr, tout est limpide
Il me remonte mille indices
Y avait d'la honte à pleins nuages dans tes yeux tristes
Quand tu revenais comme toute timide
Du dépanneur ou d'l’épicerie
L’expression vide...et lui
Lui m'embrassait sur le front
Vidait son sac de Provigo
Y avait soit du pain ou du lait ou des gâteaux
Toi dans ta chambre j't'entendais
Verser des rivières de monnaie
Sur ta table de chevet
Parait qu'la boue dans les yeux
Ça a déjà r'donné la vue
Y aurait fallu m'en mettre un peu
Quand tu revenais comme toute timide
Du dépanneur ou d'l’épicerie
L’expression vide...et lui
Lui m'embrassait sur le front
Vidait son sac de Provigo
Y avait soit du pain ou du lait ou des gâteaux
Toi dans ta chambre j't'entendais
Verser des rivières de monnaie
Sur ta table de chevet
Parait qu'la boue dans les yeux
Ça a déjà r'donné la vue
Y aurait fallu m'en mettre un peu
Moi j'ai rien vu
J'tai r'gardé de mes yeux propres
Alors que tu t'sentais toute sale
Et j'ai rien vu du tout
J'aurais voulu être là pour toi
Entendre c'que j'entendais pas
T'as dû m'le dire un million d'fois
Bien sûr j'te crois!
J'peux même pas t'expliquer comment
Avec mon cœur de maman
J't’ai pas aidée mieux qu’ça!
Mais j't’ai aimée pis j't'aime encore
Comme on peut pas aimer plus fort
Je savais pas qu'y avait un monstre à la maison
J'tai r'gardé de mes yeux propres
Alors que tu t'sentais toute sale
Et j'ai rien vu du tout
J'aurais voulu être là pour toi
Entendre c'que j'entendais pas
T'as dû m'le dire un million d'fois
Bien sûr j'te crois!
J'peux même pas t'expliquer comment
Avec mon cœur de maman
J't’ai pas aidée mieux qu’ça!
Mais j't’ai aimée pis j't'aime encore
Comme on peut pas aimer plus fort
Je savais pas qu'y avait un monstre à la maison
Moi j'pensais qu'ça existait pas
J'te l'ai répété tellement de fois
Que j'y ai cru à en dormir comme un poupon
Mon grand bébé, j'suis désolée
J'te d'mande pardon…
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