Paroles de la chanson La grande question par Lynda Lemay
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Paroles de la chanson La grande question par Lynda Lemay
La vie est une question
Dans une langue étrangère
On cherche la traduction
On trouve pas le dictionnaire
On s’prend des religions
Pour s’aider à dormir
On manque de conviction
On s’tue à réfléchir
Et on fredonne des psaumes
Et on s’écoute les geindre
Et on a mal aux paumes
Qu’on n’finit plus d’se joindre
La vie est une question
Dans une langue étrangère
On cherche la traduction
On trouve pas le dictionnaire
On s’prend des religions
Pour s’aider à dormir
On manque de conviction
On s’tue à réfléchir
Et on fredonne des psaumes
Et on s’écoute les geindre
Et on a mal aux paumes
Qu’on n’finit plus d’se joindre
La vie est une question
Qui ressemble à « pourquoi »
Mais en beaucoup plus long
Est-ce une question de foi?
La vie est une question
La seule de l’examen
Et on se sent tous cons
De n’y comprendre rien
Peu importe le crayon
On écrit des bêtises
On n’aura pas tout bon
Fallait pas qu’on s’divise
La vie est un problème
Qui n’a comme solution
Que le problème lui-même
Et que l’acceptation
Mais en beaucoup plus long
Est-ce une question de foi?
La vie est une question
La seule de l’examen
Et on se sent tous cons
De n’y comprendre rien
Peu importe le crayon
On écrit des bêtises
On n’aura pas tout bon
Fallait pas qu’on s’divise
La vie est un problème
Qui n’a comme solution
Que le problème lui-même
Et que l’acceptation
La vie est un défi
Qui ressemble à un rêve
Et la vie s’évanouit
Sitôt qu’on la relève
La vie est une question
Plutôt mal formulée
Tant pis pour c’qu’on répond
On s’est déjà trompé
On s’dit : « Faisons d’notre mieux
C’est tout c’que l’on peut faire »
Alors on devient deux
Alors on forme une paire
Puis on est amoureux
Et puis on en est fier
Et puis on devient vieux
Et puis soudain on s’perd
Et puis on devient seul
Et puis c’est là qu’l’enfer
On s’le prend en pleine gueule
C’est le monde à l’envers
On investit d’l’amour
Dans une passion parfaite
Et on finit l’cœur lourd
Dans une maison d’retraite
La vie est une question
Qu’y faut pas trop s’poser
On trouvera pas d’raison
À son absurdité
Et puis soudain on s’perd
Et puis on devient seul
Et puis c’est là qu’l’enfer
On s’le prend en pleine gueule
C’est le monde à l’envers
On investit d’l’amour
Dans une passion parfaite
Et on finit l’cœur lourd
Dans une maison d’retraite
La vie est une question
Qu’y faut pas trop s’poser
On trouvera pas d’raison
À son absurdité
Elle sert à mesurer
Notre degré d’espoir
Elle nous défie d’briller
Malgré le grand brouillard
La vie est une question
Une question en suspens
C’est une aberration
Et faut la vivre pleinement
Faut qu’on m’éclaire le cœur
Que mon cerveau se taise
Et que j’me cueille des fleurs
Entre deux plants d’malaises
Qu’est-ce qui faut que j’comprenne
À cette matière-là?
Comment est-ce qu’on enseigne
Ce qu’on ne saisit pas?
J’aimerais pouvoir crier
Que j’ai la solution
Que j’ai si bien prié
Que j’ai changé d’vision
Que tout est une banale
Question de perception
Que rien n’est plus fatal
Que la désillusion
Mais je n’sais pas qui crée
Les avenirs trop longs
Des vieillards égarés
Dans de communs salons
Ce qu’on ne saisit pas?
J’aimerais pouvoir crier
Que j’ai la solution
Que j’ai si bien prié
Que j’ai changé d’vision
Que tout est une banale
Question de perception
Que rien n’est plus fatal
Que la désillusion
Mais je n’sais pas qui crée
Les avenirs trop longs
Des vieillards égarés
Dans de communs salons
Ces corps que l’on stationne
Comme des voitures en panne
Même plus foutues d’être bonnes
Pour des routes de campagne
J’sais pas non plus qui donne
Les avenirs absents
Aux toutes petites personnes
Qui partent les pieds devant
Peut-être que j’déraisonne
Mais je soupçonne le diable
Bien sûr que j’me questionne
Devant l’intolérable
J’ai les deux paumes qui suent
Tellement mes mains se frottent
Je sais pas si Jésus
Comme des voitures en panne
Même plus foutues d’être bonnes
Pour des routes de campagne
J’sais pas non plus qui donne
Les avenirs absents
Aux toutes petites personnes
Qui partent les pieds devant
Peut-être que j’déraisonne
Mais je soupçonne le diable
Bien sûr que j’me questionne
Devant l’intolérable
J’ai les deux paumes qui suent
Tellement mes mains se frottent
Je sais pas si Jésus
Va m’donner une bonne note
Quand j’aurai bien vécu
Ce que l’destin m’complote
Quand je m’serai rendue
Au seuil de sa vieille porte
Y doit y avoir un but
À cette énigme idiote
J’veux pas mourir déçue
Mais j’veux pas vivre sotte
Je comprends pas c’qu’y a d’mal
À se d’mander pourquoi
Y a pas de bien sans mal
Y a pas de chaud sans froid
Puisque le match est nul
Quand j’aurai bien vécu
Ce que l’destin m’complote
Quand je m’serai rendue
Au seuil de sa vieille porte
Y doit y avoir un but
À cette énigme idiote
J’veux pas mourir déçue
Mais j’veux pas vivre sotte
Je comprends pas c’qu’y a d’mal
À se d’mander pourquoi
Y a pas de bien sans mal
Y a pas de chaud sans froid
Puisque le match est nul
Depuis l’début des temps
Ça semble ridicule
De s’battre plus longtemps
Est-ce qu’on doit croire au ciel
Ou craindre le trou noir
Où vont les hirondelles
Qui n’ont plus de perchoirs
Quand elles ont mal aux ailes
Et qu’elles ne chantent plus
Qu’ont-elles d’éternel
Les créatures perdues
La vie est une question
Et la question m’obsède
Pourquoi la vivre à fond
Puisque tous les fonds cèdent
S’il faut trouver l’bonheur
Pourquoi subir le corps
N’est-ce pas à l’intérieur
Que l’on rayonne plus fort
Si l’âme est électrique
Et que c’est d’l’énergie
Le résidu cosmique
Qu’on lèguera aux amis
Qu’est-ce qu’on s’en vient nourrir
En devenant terrien
Que faudra-t-il ret’nir
Du pays des humains
Si c’est problématique
Pourquoi dote-t-on les hommes
D’une vulgaire toxique
Petite grappe de neurones?
Un emballage de peau
Ses pouvoirs, ses désirs
C’est comme un gros cadeau
Dont faut pas trop s’servir
La vie est un mystère
Que je n’éluciderai
Qu’une fois six pieds sous terre
Enfin à tes côtés
En attendant, je veille
Et je demande aux nuages
De libérer le soleil
Qui t’a pris en otage
Et quand le ciel se dégage
Que tombent des rayons
L’soleil a ton visage
L’univers a ton nom
Je sais que tu es là
C’est plus qu’une impression
Est-ce parce que j’ai la foi?
Voilà la grande question
Ça semble ridicule
De s’battre plus longtemps
Est-ce qu’on doit croire au ciel
Ou craindre le trou noir
Où vont les hirondelles
Qui n’ont plus de perchoirs
Quand elles ont mal aux ailes
Et qu’elles ne chantent plus
Qu’ont-elles d’éternel
Les créatures perdues
La vie est une question
Et la question m’obsède
Pourquoi la vivre à fond
Puisque tous les fonds cèdent
S’il faut trouver l’bonheur
Pourquoi subir le corps
N’est-ce pas à l’intérieur
Que l’on rayonne plus fort
Si l’âme est électrique
Et que c’est d’l’énergie
Le résidu cosmique
Qu’on lèguera aux amis
Qu’est-ce qu’on s’en vient nourrir
En devenant terrien
Que faudra-t-il ret’nir
Du pays des humains
Si c’est problématique
Pourquoi dote-t-on les hommes
D’une vulgaire toxique
Petite grappe de neurones?
Un emballage de peau
Ses pouvoirs, ses désirs
C’est comme un gros cadeau
Dont faut pas trop s’servir
La vie est un mystère
Que je n’éluciderai
Qu’une fois six pieds sous terre
Enfin à tes côtés
En attendant, je veille
Et je demande aux nuages
De libérer le soleil
Qui t’a pris en otage
Et quand le ciel se dégage
Que tombent des rayons
L’soleil a ton visage
L’univers a ton nom
Je sais que tu es là
C’est plus qu’une impression
Est-ce parce que j’ai la foi?
Voilà la grande question
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