Paroles de la chanson Les Joies De La Saison Froide par Lynda Lemay
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Paroles de la chanson Les Joies De La Saison Froide par Lynda Lemay
Au début, on aime ça
Ça nous donne des frissons
Ça nous remplit de joie
On a l’cœur vagabond
On surveille les toits
Qui déploient leurs glaçons
On décroche les plus gras
On déguste les plus longs
On début, on aime ça
Faire toutes sortes de pirouettes
Et on rit quand on r’çoit
Des boules sur la tête
On tombe comme des anges
Ça nous donne des frissons
Ça nous remplit de joie
On a l’cœur vagabond
On surveille les toits
Qui déploient leurs glaçons
On décroche les plus gras
On déguste les plus longs
On début, on aime ça
Faire toutes sortes de pirouettes
Et on rit quand on r’çoit
Des boules sur la tête
On tombe comme des anges
On s’écrase sans crainte
Et l’paysage change
Sous notre belle empreinte
Au début, on s’installe
On s’assure que ça glisse
Peu importe c’qu’on dévale
On veut pas qu’ça finisse
On y r’tourne, on r’commence
Les joues toutes cramoisies
À g’noux comme sur la panse
De dos comme accroupies
Puis les années s’en vont
Et les vieux toits dégoûtent
Et forment ces suçons
Qu’au début, on aime toutes
Et l’paysage change
Sous notre belle empreinte
Au début, on s’installe
On s’assure que ça glisse
Peu importe c’qu’on dévale
On veut pas qu’ça finisse
On y r’tourne, on r’commence
Les joues toutes cramoisies
À g’noux comme sur la panse
De dos comme accroupies
Puis les années s’en vont
Et les vieux toits dégoûtent
Et forment ces suçons
Qu’au début, on aime toutes
Mais soudain, le tableau
D’un glaçon bien épais
Ça met pas la même eau
À la bouche, on dirait!
On sait bien qu’ça menace
De tomber n’importe quand
Pis c’t’un brin dégueulasse
Les microbes qu’y a là-d’dans
On a comme moins envie
De s’brandir la p’tite langue
On attend qu’nos galeries
Se les prennent en plein ventre
On début, on aime ça
On trouve ça féérique
On est remplies de jouets… euhhh de joie!
On a l’cœur euphorique
Mais après des années
On s’esclaffe un peu moins
De s’prendre en plein matin
Des « baballes » sur le nez
Vient un temps, les amies
Où la belle magie meurt
Alors on s’réfugie
Dans notre « fort » intérieur
On sort nos beaux patins
Mais au bout d’un quart d’heure
On a d’jà mal aux reins
Pis un peu mal au cœur
On a l’cœur euphorique
Mais après des années
On s’esclaffe un peu moins
De s’prendre en plein matin
Des « baballes » sur le nez
Vient un temps, les amies
Où la belle magie meurt
Alors on s’réfugie
Dans notre « fort » intérieur
On sort nos beaux patins
Mais au bout d’un quart d’heure
On a d’jà mal aux reins
Pis un peu mal au cœur
Finis le grand frisson
Et les rires qui éclatent
Y’ nous reste qu' les chaussons
Et que les dents qui claquent
On a perdu la forme...
L'ange qui battait des ailes
On dirait que l’bonhomme
Lui a sacré un coup d’pelle
Au début, on aime ça
Après, on peut s’lasser
Moi, j’ai pas mis une croix
Là-dessus, mais cette année
J’veux pas qu’la charrue passe
Me déblayer l’entrée
J’veux même pas qu’Santa Claus
Et les rires qui éclatent
Y’ nous reste qu' les chaussons
Et que les dents qui claquent
On a perdu la forme...
L'ange qui battait des ailes
On dirait que l’bonhomme
Lui a sacré un coup d’pelle
Au début, on aime ça
Après, on peut s’lasser
Moi, j’ai pas mis une croix
Là-dessus, mais cette année
J’veux pas qu’la charrue passe
Me déblayer l’entrée
J’veux même pas qu’Santa Claus
M’effleure la cheminée
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