Paroles de la chanson Mon Cœur De Pomme par Lynda Lemay
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Paroles de la chanson Mon Cœur De Pomme par Lynda Lemay
La femme qui m'a porté dans ses hanches
Cette dame dont je porte la sève
Elle ne m'a jamais tenu dans ses branches
M'a faite comme on fait un mauvais rêve
M'a oublié dedans la pouponnière
N'a pas choisi comment je me prénomme
Quand je suis tombée du corps de ma mère
J'étais rouillée comme un vieux coeur de pomme
La femme qui m'a mise sur la planète
Cette dame dont je porte les gènes
Elle ne m'aura jamais servi d'assiettes
Elle ne m'aura jamais mis mes mitaines
Ne m'aura jamais appris de prières
Jamais montré comment on plie les draps
Quand je suis tombée du corps de ma mère
Cette dame dont je porte la sève
Elle ne m'a jamais tenu dans ses branches
M'a faite comme on fait un mauvais rêve
M'a oublié dedans la pouponnière
N'a pas choisi comment je me prénomme
Quand je suis tombée du corps de ma mère
J'étais rouillée comme un vieux coeur de pomme
La femme qui m'a mise sur la planète
Cette dame dont je porte les gènes
Elle ne m'aura jamais servi d'assiettes
Elle ne m'aura jamais mis mes mitaines
Ne m'aura jamais appris de prières
Jamais montré comment on plie les draps
Quand je suis tombée du corps de ma mère
J'ai su ce que c'était que d'avoir froid
La femme à qui je dois mon existence
Cette dame que je ne connais pas
Il arrive si souvent que j'y pense
Pense-t'elle aussi un petit peu à moi
Je n'aurai jamais léché ses cuillères
Ni goûté son gâteau à la vanille
Quand je suis tombée du corps de ma mère
Je n'ai pas eu le temps d'être sa fille
La femme qui m'a porté dans sa peau
Je n'aurai jamais pleuré dans son cou
Elle ne m'a pas reçu comme un cadeau
Je n'ai vu de son coeur que le verrou
La femme qui m'a vêtue de sa chair
Elle ne m'aura jamais trouvé jolie
Quand je suis tombée du corps de ma mère
La femme à qui je dois mon existence
Cette dame que je ne connais pas
Il arrive si souvent que j'y pense
Pense-t'elle aussi un petit peu à moi
Je n'aurai jamais léché ses cuillères
Ni goûté son gâteau à la vanille
Quand je suis tombée du corps de ma mère
Je n'ai pas eu le temps d'être sa fille
La femme qui m'a porté dans sa peau
Je n'aurai jamais pleuré dans son cou
Elle ne m'a pas reçu comme un cadeau
Je n'ai vu de son coeur que le verrou
La femme qui m'a vêtue de sa chair
Elle ne m'aura jamais trouvé jolie
Quand je suis tombée du corps de ma mère
Je me suis fait livrée comme un colis
Je n'crois pas qu'elle sache à quelle adresse
On est allé planté mon coeur de pomme
J'ai refleuri dans une maison modeste
Où chaque soir afin que je m'endorme
D'une voix toute tendre et chaleureuse
Une autre femme qu'elle chantonnait
Mes nuits commençaient toutes par une berceuse
Un bon biscuit et un grand verre de lait
Une autre femme a dénoué ma chevelure
Chaque matin d'hiver avant l'école
Une autre femme a fait mes confitures
A mis des céréales dans mon bol
S'est occupé de ma température
Chaque fois qu'une fièvre me clouait au lit
Une autre femme était assez mature
Je n'crois pas qu'elle sache à quelle adresse
On est allé planté mon coeur de pomme
J'ai refleuri dans une maison modeste
Où chaque soir afin que je m'endorme
D'une voix toute tendre et chaleureuse
Une autre femme qu'elle chantonnait
Mes nuits commençaient toutes par une berceuse
Un bon biscuit et un grand verre de lait
Une autre femme a dénoué ma chevelure
Chaque matin d'hiver avant l'école
Une autre femme a fait mes confitures
A mis des céréales dans mon bol
S'est occupé de ma température
Chaque fois qu'une fièvre me clouait au lit
Une autre femme était assez mature
Pour autrement savoir donner la vie
La femme qui m'a porté dans ses hanches
J'aurai voulu lui dire que sa sève
Coule à présent dans les petites branches
D'une enfant qui s'appelle Marie-Eve
La femme qui m'a prise dans ses formes
Et qui me doit d'anciennes vergetures
A-t'elle laissé échappé d'autres pommes
Dont on serait de la même pelure
La dame qui m'a prise dans son écorce
J'aurai voulu lui dire que je suis prête
À l'aube de ce printemps qui s'amorce
À peut-être un petit peu la connaître
Si elle en a envie si elle veut voir
Ce qu'un fragile coeur de pomme flétri
A généré de saveur et d'espoir
La femme qui m'a porté dans ses hanches
J'aurai voulu lui dire que sa sève
Coule à présent dans les petites branches
D'une enfant qui s'appelle Marie-Eve
La femme qui m'a prise dans ses formes
Et qui me doit d'anciennes vergetures
A-t'elle laissé échappé d'autres pommes
Dont on serait de la même pelure
La dame qui m'a prise dans son écorce
J'aurai voulu lui dire que je suis prête
À l'aube de ce printemps qui s'amorce
À peut-être un petit peu la connaître
Si elle en a envie si elle veut voir
Ce qu'un fragile coeur de pomme flétri
A généré de saveur et d'espoir
Grâce au courage que ça lui a pris
Pour me laisser tomber sans un regard
Et pour me protéger par son oubli
Pour me laisser rouler vers autre part
Où j'avais rendez-vous avec... ma vie
Pour me laisser tomber sans un regard
Et pour me protéger par son oubli
Pour me laisser rouler vers autre part
Où j'avais rendez-vous avec... ma vie
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