Paroles de la chanson Le vieux par Manau
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Paroles de la chanson Le vieux par Manau
Il y a du bruit, les volets claquent autour de la maison
La pluie est forte et tombe en flaque au-dessus du plafond
Le vent souffle si fort, qu’il fait trembler tous les murs
Tout est glacé dehors, au fond de son lit le vieux se rassure
Il a juste allumé, deux bougies pour s’éclairer
Puis ranimé le feu, préparé des buches coupées
Et avant de dormir, avant d’aller se coucher
Il s’est servi un bol de soupe assis devant sa cheminée
La pluie est forte et tombe en flaque au-dessus du plafond
Le vent souffle si fort, qu’il fait trembler tous les murs
Tout est glacé dehors, au fond de son lit le vieux se rassure
Il a juste allumé, deux bougies pour s’éclairer
Puis ranimé le feu, préparé des buches coupées
Et avant de dormir, avant d’aller se coucher
Il s’est servi un bol de soupe assis devant sa cheminée
À l’extérieur le temps s’est accroché à l’hiver
Dans le noir on peut voir, quelques rayonnements d’éclairs
Ensuite le tonnerre qui s’abat sur le pays
La côte subit l’assaut d’une tempête que l’on redoute ici
Mais les yeux grands ouvert, et juste à côté de lui
Quelques photos d’hier, au mur un vieux crucifix
Il ne sait pas comment mais il sent que quelqu’un l’attend
Allongé sur son lit, le vieux repense à ses vingt ans
Et il attend sans bruits, que viennent les sourires
Et les sentiments d’une vie, qu’il a su conquérir
Oh c’est bien le temps qui crie, les joies et les folies
Oh souffle le vent, et puis rien n’est jamais fini
Il se revoit, jeune garçon entouré de ses frères
Partant pour les moissons, ce qui le rendait plutôt fier
Lui qui était si fort, prêt à manger l’univers
Il chanta plus encore quand on eut besoin de lui pour la guerre
Il est parti au champ, sans connaitre le décor
Animé par l’enfant, qui était toujours en lui
Pour cultiver la mort, la violence et la misère
Oh c’est bien le temps qui crie, les joies et les folies
Oh souffle le vent, et puis rien n’est jamais fini
Il se revoit, jeune garçon entouré de ses frères
Partant pour les moissons, ce qui le rendait plutôt fier
Lui qui était si fort, prêt à manger l’univers
Il chanta plus encore quand on eut besoin de lui pour la guerre
Il est parti au champ, sans connaitre le décor
Animé par l’enfant, qui était toujours en lui
Pour cultiver la mort, la violence et la misère
Envahit de colère il ne s’en ai jamais vraiment remis
Puis vint enfin le jour, où il rencontra sa femme
Le temps fou de l’amour, sa douce et belle Suzanne
Qu’il prit épouse et mère, sous le regard de l’église
Laissant toutes les chimères du passé dont il était sous l’emprise
Et il vit sa vie tranquille, à l’ombre de ses démons
Ses enfants virent la ville, et y restèrent pour de bon
Sa femme elle est partie un très joli jour de printemps
Puis vint enfin le jour, où il rencontra sa femme
Le temps fou de l’amour, sa douce et belle Suzanne
Qu’il prit épouse et mère, sous le regard de l’église
Laissant toutes les chimères du passé dont il était sous l’emprise
Et il vit sa vie tranquille, à l’ombre de ses démons
Ses enfants virent la ville, et y restèrent pour de bon
Sa femme elle est partie un très joli jour de printemps
Allongé sur son lit, le vieux revoit cet enterrement
Et il attend sans bruits, que viennent les sourires
Et les sentiments d’une vie, qu’il a su conquérir
Oh c’est bien le temps qui crie, les joies et les folies
Oh souffle le vent, et puis rien n’est jamais fini
Seul sur son lit, à revoir des bouts de sa vie d’avant
Sans aucun mépris, sans douleurs, sans mauvais sentiments
Il n’a pas de regrets, juste le besoin cette envie
Et il attend sans bruits, que viennent les sourires
Et les sentiments d’une vie, qu’il a su conquérir
Oh c’est bien le temps qui crie, les joies et les folies
Oh souffle le vent, et puis rien n’est jamais fini
Seul sur son lit, à revoir des bouts de sa vie d’avant
Sans aucun mépris, sans douleurs, sans mauvais sentiments
Il n’a pas de regrets, juste le besoin cette envie
D’être le plus discret, de ne pas souffrir, si vient à lui le bruit
Des roues grinçantes et tristes qui viendront sur le chemin
Ne formant pas de piste, même sur le sable très fin
Mais rien ne peut venir, la côte est bien sous l’orage
Il ne peut pas y avoir peur, la mort n’a pas tant de courage
Mais le vieux sous sa couette, senti quelques gouttelettes
Le vent glacé, la pluie, remplie ses pieds et sa tête
Comme un rêve éveillé, où tout se mélange en fait
Comme une belle histoire du passé qui serait pleinement satisfaite
Des roues grinçantes et tristes qui viendront sur le chemin
Ne formant pas de piste, même sur le sable très fin
Mais rien ne peut venir, la côte est bien sous l’orage
Il ne peut pas y avoir peur, la mort n’a pas tant de courage
Mais le vieux sous sa couette, senti quelques gouttelettes
Le vent glacé, la pluie, remplie ses pieds et sa tête
Comme un rêve éveillé, où tout se mélange en fait
Comme une belle histoire du passé qui serait pleinement satisfaite
Il était bien dehors, et puis mouillé jusqu’au cou
Allongé là bien mort, dans le chariot de ???
Personne n’oublia le vieux qui partit dans les grands vents
Soir de mauvaise pluie, paisiblement tout en chantant
Et il attend sans bruits, que viennent les sourires
Et les sentiments d’une vie, qu’il a su conquérir
Oh c’est bien le temps qui crie, les joies et les folies
Oh souffle le vent, et puis rien n’est jamais fini
Et il attend sans bruits, que viennent les sourires
Allongé là bien mort, dans le chariot de ???
Personne n’oublia le vieux qui partit dans les grands vents
Soir de mauvaise pluie, paisiblement tout en chantant
Et il attend sans bruits, que viennent les sourires
Et les sentiments d’une vie, qu’il a su conquérir
Oh c’est bien le temps qui crie, les joies et les folies
Oh souffle le vent, et puis rien n’est jamais fini
Et il attend sans bruits, que viennent les sourires
Et les sentiments d’une vie, qu’il a su conquérir
Oh c’est bien le temps qui crie, les joies et les folies
Oh souffle le vent, et puis rien n’est jamais fini
Oh c’est bien le temps qui crie, les joies et les folies
Oh souffle le vent, et puis rien n’est jamais fini
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