Paroles de la chanson Sans nous par Merzhin
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Paroles de la chanson Sans nous par Merzhin
C'était pas très difficile de fuir, on avait qu'à se laisser couler
C'était d'ailleurs ce que la plupart d'entre nous faisait
Une drôle de saveur pour le pire
Comme si devant nous attendait le sauveur
La fleur à l'oreille et le savoir sur Terre
Personne ne pense
Que ça vient de nous, il est plus facile de plier le genou
De laisser faire l'horreur te prendre au cou
Sans avoir l'air la couronne aux fous
Et on s'envoie en l'air
Prends tes jambes à ton cou, il suffit de se taire
Tu parais y prendre goût mais ce n'est pas à faire
C'était d'ailleurs ce que la plupart d'entre nous faisait
Une drôle de saveur pour le pire
Comme si devant nous attendait le sauveur
La fleur à l'oreille et le savoir sur Terre
Personne ne pense
Que ça vient de nous, il est plus facile de plier le genou
De laisser faire l'horreur te prendre au cou
Sans avoir l'air la couronne aux fous
Et on s'envoie en l'air
Prends tes jambes à ton cou, il suffit de se taire
Tu parais y prendre goût mais ce n'est pas à faire
Tu glisses jusqu'aux enfers pensant être debout
Crois-tu être debout?
10 ans après, nous étions devenus flous
20 ans après, nos villes mortes sans nous
30 ans après, notre monde un vulgaire caillou
Et l'instant d'après, nous n'étions plus rien du tout
Certains ont essayé de résister
De véritables seigneurs de l'humanité
Une grande roulette, un brassage d'idées
Grand manitou, oseille, se jouait de nous
Des bâtons de dynamite dans les roues
On s'enfonçait dans la merde jusqu'au bout
Deux pas en avant, trois en arrière
Les barillets qui tournent, bienvenue au fond du trou
Aucun retour, ni détour à envisager
Les regards des minots nous transperçaient
Crois-tu être debout?
10 ans après, nous étions devenus flous
20 ans après, nos villes mortes sans nous
30 ans après, notre monde un vulgaire caillou
Et l'instant d'après, nous n'étions plus rien du tout
Certains ont essayé de résister
De véritables seigneurs de l'humanité
Une grande roulette, un brassage d'idées
Grand manitou, oseille, se jouait de nous
Des bâtons de dynamite dans les roues
On s'enfonçait dans la merde jusqu'au bout
Deux pas en avant, trois en arrière
Les barillets qui tournent, bienvenue au fond du trou
Aucun retour, ni détour à envisager
Les regards des minots nous transperçaient
A la fois perdus et acérés
Quelle explication pouvait-on donner?
Le visage ridicule de nos cupidités
Ce que finalement tout le monde savait
Trop de pièces en l'air
Trop de dés jetés, toutes les faces étaient voilées
10 ans après, nous étions devenus flous
20 ans après, nos villes mortes sans nous
30 ans après, notre monde un vulgaire caillou
Et l'instant d'après, nous n'étions plus rien du tout
Quelle explication pouvait-on donner?
Le visage ridicule de nos cupidités
Ce que finalement tout le monde savait
Trop de pièces en l'air
Trop de dés jetés, toutes les faces étaient voilées
10 ans après, nous étions devenus flous
20 ans après, nos villes mortes sans nous
30 ans après, notre monde un vulgaire caillou
Et l'instant d'après, nous n'étions plus rien du tout
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