Paroles de la chanson La Vieille Chèvre par Michèle Bernard
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Paroles de la chanson La Vieille Chèvre par Michèle Bernard
Elle arrivait en tirant
Une petite carriole pleine de cubes
De toutes les tailles et de toutes les couleurs
Elle soufflait comme un vieux ch'val
Et marchait si lentement que d' ma fenêtre
J' la suivais des yeux pendant une heure
Le vieux qui la conduisait portait
Une blouse grise et boitait
Lequel des deux était le plus triste ?
Il choisissait un coin de trottoir
Pour installer son bazar
La chèvre faisait un tour de piste
Le vieille chèvre de mon enfance
Qui me donnait envie d' pleurer
Chaque fois qu'on peine pour avancer
Une petite carriole pleine de cubes
De toutes les tailles et de toutes les couleurs
Elle soufflait comme un vieux ch'val
Et marchait si lentement que d' ma fenêtre
J' la suivais des yeux pendant une heure
Le vieux qui la conduisait portait
Une blouse grise et boitait
Lequel des deux était le plus triste ?
Il choisissait un coin de trottoir
Pour installer son bazar
La chèvre faisait un tour de piste
Le vieille chèvre de mon enfance
Qui me donnait envie d' pleurer
Chaque fois qu'on peine pour avancer
J'y pense
Elle était lenteur et silence
Comme on lui avait appris
Quand on court et quand on crie
J'y pense
Entre ses oreilles, elle avait
Une grosse fleur rouge en papier
Et des grelots autour d' son collier
L' vieux soufflait dans un clairon
Pour ameuter la population
J' descendais avec mon porte-monnaie
Un cube sur l'autre toujours plus haut
Fallait qu'elle monte et ses sabots
Glissaient un peu, j'avais très peur
Elle grimpait sur sa p'tite pyramide
La tête baissée, les yeux vides
Ses pattes tremblaient toujours plus fort
Elle était lenteur et silence
Comme on lui avait appris
Quand on court et quand on crie
J'y pense
Entre ses oreilles, elle avait
Une grosse fleur rouge en papier
Et des grelots autour d' son collier
L' vieux soufflait dans un clairon
Pour ameuter la population
J' descendais avec mon porte-monnaie
Un cube sur l'autre toujours plus haut
Fallait qu'elle monte et ses sabots
Glissaient un peu, j'avais très peur
Elle grimpait sur sa p'tite pyramide
La tête baissée, les yeux vides
Ses pattes tremblaient toujours plus fort
La vieille chèvre de mon enfance
Qui me donnait envie d' mourir
Quand y faut trimer sans rien dire
J'y pense
Elle était douleur et patience
À force de coups sur le dos
Quand on secoue nos barreaux
J'y pense
Quand elle arrivait tout en haut
Elle serrait ses quatre sabots
Sur le p'tit cube couvert de paillettes
Le vieux f'sait signe d'applaudir
Je souhaitais très fort d' le voir mourir
Il disait "Bravo, Madame Ginette"
D'un bond elle redescendait
Alors l' vieux faisait claquer son fouet
Et Ginette faisait la révérence
Puis, tenant serré dans ses mâchoires
Le chapeau mou du vieillard,
Elle faisait le tour de l'assistance
La vieille chèvre de mon enfance
Qui me donnait envie d' frapper
Chaque fois qu'on veut nous écraser
J'y pense
Elle était l'obéissance,
Rançon de sa tranquillité
(x2)
Chaque fois qu'on va se révolter
J'y penserai
Puis, tenant serré dans ses mâchoires
Le chapeau mou du vieillard,
Elle faisait le tour de l'assistance
La vieille chèvre de mon enfance
Qui me donnait envie d' frapper
Chaque fois qu'on veut nous écraser
J'y pense
Elle était l'obéissance,
Rançon de sa tranquillité
(x2)
Chaque fois qu'on va se révolter
J'y penserai
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