Paroles de la chanson L'enfant fugueur par Mouloudji
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Paroles de la chanson L'enfant fugueur par Mouloudji
J'étais l'enfant fugueur heureux d'être sans mère
Qui se bourre les poches d'étoiles et de vent
Et vole des baisers aux lèvres des passants
Et se meurt dans les filles et leurs beaux yeux rêvant
J'étais l'enfant croyant de l'église Saint-Georges
Qui prie Dieu pour de bon, jeudi au patronage
Attendant que des anges vêtus de nuages
Ornent comme ils le font dans les livres d'images
Et dansent les soleils, les statues et les fleurs
Les fleurs qui font des bonds affleurant le bonheur
Qui se bourre les poches d'étoiles et de vent
Et vole des baisers aux lèvres des passants
Et se meurt dans les filles et leurs beaux yeux rêvant
J'étais l'enfant croyant de l'église Saint-Georges
Qui prie Dieu pour de bon, jeudi au patronage
Attendant que des anges vêtus de nuages
Ornent comme ils le font dans les livres d'images
Et dansent les soleils, les statues et les fleurs
Les fleurs qui font des bonds affleurant le bonheur
J'étais l'enfant voleur qui s'en va les voler
Dans les beaux magasins les beaux livres reliés
Pleins de pays de rêves et d'avenirs ailés
D'où l'on peut s'envoler, j'étais l'enfant voleur
J'étais l'enfant bohème qui n'a pas eu de mère
Qui dans les coquillages entend crier la mer
Et se brûle à l'extase des neiges de la chair
Dans les doux bras en sueur d'une fleur ouvrière
Et dansent les soleils, les statues et les fleurs
Les fleurs qui font des bonds affleurant le bonheur
J'étais l'enfant noyé sous les durs coups de trique
Qui goûte aux mille-feuilles des jours, des soirs, des nuits
Dans les beaux magasins les beaux livres reliés
Pleins de pays de rêves et d'avenirs ailés
D'où l'on peut s'envoler, j'étais l'enfant voleur
J'étais l'enfant bohème qui n'a pas eu de mère
Qui dans les coquillages entend crier la mer
Et se brûle à l'extase des neiges de la chair
Dans les doux bras en sueur d'une fleur ouvrière
Et dansent les soleils, les statues et les fleurs
Les fleurs qui font des bonds affleurant le bonheur
J'étais l'enfant noyé sous les durs coups de trique
Qui goûte aux mille-feuilles des jours, des soirs, des nuits
Et dévore le blond parfum de brioche qui sort
Du soupirail noir des boulangeries
J'étais l'enfant perdu dans le blanc labyrinthe
Le vieux petit Poucet vagabond vieillissant
Qui traînait sa besace, son pain, ses complaintes
Et n'en finissait pas de vivre ses seize ans
Et dansent les soleils, les statues et les fleurs
Les fleurs qui font des bonds affleurant le bonheur
Du soupirail noir des boulangeries
J'étais l'enfant perdu dans le blanc labyrinthe
Le vieux petit Poucet vagabond vieillissant
Qui traînait sa besace, son pain, ses complaintes
Et n'en finissait pas de vivre ses seize ans
Et dansent les soleils, les statues et les fleurs
Les fleurs qui font des bonds affleurant le bonheur
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