Paroles de la chanson Le Pere Latreille par Mouloudji
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Paroles de la chanson Le Pere Latreille par Mouloudji
Au quartier l’était plus connu que le loup blanc
A promener sa cuite depuis les anciens temps
Le petit père Latreille véritable alcoolique
Comme on n’en voit plus guère qu’au Nord des Amériques
Il était toujours à
Quatre pattes de chez lui
Ne buvait jamais plus
De 4 litres et demi
Pour activer ses reins
Comme il était subtil
Il prenait au coucher
Deux cachets d’aspirine
En 82 ans il avait dépassé
Qu’à peine le Pont des Arts, Belleville et la Rapée
A promener sa cuite depuis les anciens temps
Le petit père Latreille véritable alcoolique
Comme on n’en voit plus guère qu’au Nord des Amériques
Il était toujours à
Quatre pattes de chez lui
Ne buvait jamais plus
De 4 litres et demi
Pour activer ses reins
Comme il était subtil
Il prenait au coucher
Deux cachets d’aspirine
En 82 ans il avait dépassé
Qu’à peine le Pont des Arts, Belleville et la Rapée
Il aurait vécu jusqu’
A cent ans ça c’est sûr
Sans ce docteur qui lui
Ordonna une cure
Je vous demande un peu pourquoi diable il le fit
Courir en plein juillet vers les eaux de Vichy
Lui qui n’était jamais
Sorti de son Paris
Ni bu d’eau ni jamais
Découché de son lit
A peine hors de banlieue
Le bon air lui fit mal
Devant les herbes bleues
Son teint devint tout pâle
Et voyant une vache
Son cœur ne fit qu’un bond
Il haïssait le lait
A cent ans ça c’est sûr
Sans ce docteur qui lui
Ordonna une cure
Je vous demande un peu pourquoi diable il le fit
Courir en plein juillet vers les eaux de Vichy
Lui qui n’était jamais
Sorti de son Paris
Ni bu d’eau ni jamais
Découché de son lit
A peine hors de banlieue
Le bon air lui fit mal
Devant les herbes bleues
Son teint devint tout pâle
Et voyant une vache
Son cœur ne fit qu’un bond
Il haïssait le lait
Déjà tout nourrisson
Lui qui vivait si bien en mauvaise santé
Et dans ses quatre litres et demi se conservait
Est-ce la pure campagne
Est-ce le trop bon air
Où les eaux de Vichy qui l’ont foutu par terre
Il a cassé sa pipe après l’premier verre d’eau
Le choc était trop fort il a dit « les salauds »
Le petit père Latreille
A glissé sur le dos
Et il s’est endormi
Pour son dernier dodo
L’est tombé dans l’bassin
Lui qui vivait si bien en mauvaise santé
Et dans ses quatre litres et demi se conservait
Est-ce la pure campagne
Est-ce le trop bon air
Où les eaux de Vichy qui l’ont foutu par terre
Il a cassé sa pipe après l’premier verre d’eau
Le choc était trop fort il a dit « les salauds »
Le petit père Latreille
A glissé sur le dos
Et il s’est endormi
Pour son dernier dodo
L’est tombé dans l’bassin
Devant tous les curistes
Avec une grimace
Effroyablement triste
Seize anges croque-morts
Fidèles et joyeux
L’emmenèrent vite au ciel
Le remonter un peu
A peine le père Latreille fût-il au Paradis
Que dans tous les bistrots on ne vit plus que lui
Volant d’un verre à l’autre
Et lorgnant des déesses
Entre deux « vingt de Dieu »
Entre deux vins de messe
Avec une grimace
Effroyablement triste
Seize anges croque-morts
Fidèles et joyeux
L’emmenèrent vite au ciel
Le remonter un peu
A peine le père Latreille fût-il au Paradis
Que dans tous les bistrots on ne vit plus que lui
Volant d’un verre à l’autre
Et lorgnant des déesses
Entre deux « vingt de Dieu »
Entre deux vins de messe
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