Paroles de la chanson Les merveilleux dimanches par Mouloudji
Chanson manquante pour "Mouloudji" ? Proposer les paroles
Proposer une correction des paroles de "Les merveilleux dimanches"
Proposer une correction des paroles de "Les merveilleux dimanches"
Paroles de la chanson Les merveilleux dimanches par Mouloudji
Ah ! Qu'était bon le temps où j'avais mes dix ans
Il y a bien des guerres, il y a bien longtemps
J'avais papa, maman, et une petite amie
Aux yeux en clair de lune, âgée de huit ans et demi
Chastes comme des images, on s'embrassait si fort
Que des étoiles aux lèvres m'en reviennent encore
Dans la ruelle blonde tâchée de rigolades
Les jours de paye étaient des jours de libations
Dans la nuit du samedi qu'enflammait chaque soir
Les vieillards du quartier allaient aux Buttes-Chaumont
Cultiver le cancan et faire des manilles
Il y a bien des guerres, il y a bien longtemps
J'avais papa, maman, et une petite amie
Aux yeux en clair de lune, âgée de huit ans et demi
Chastes comme des images, on s'embrassait si fort
Que des étoiles aux lèvres m'en reviennent encore
Dans la ruelle blonde tâchée de rigolades
Les jours de paye étaient des jours de libations
Dans la nuit du samedi qu'enflammait chaque soir
Les vieillards du quartier allaient aux Buttes-Chaumont
Cultiver le cancan et faire des manilles
Parler des morts tout neufs en crachant leurs bacilles
Le dimanche on allait se laver en famille
Frotter collectivement nos crasses prolétaires
On hurlait à tue-tête dans la vapeur bleutée
Ah ! Que de douche en douche il faisait bon chanter
"Ô Corse, île d'amour", ou " Adieu Hawaï"
ou " Le chaland qui passe" ou l'immortel "Tchi tchi"
On en sortait tout propres et les cheveux mouillés
On promenait farauds nos odeurs de savon
De l'église venaient, couleur de grenadine,
La bible à la main, des fillettes mutines
Serrées par leurs parents en bouquet noir et blanc
Le dimanche on allait se laver en famille
Frotter collectivement nos crasses prolétaires
On hurlait à tue-tête dans la vapeur bleutée
Ah ! Que de douche en douche il faisait bon chanter
"Ô Corse, île d'amour", ou " Adieu Hawaï"
ou " Le chaland qui passe" ou l'immortel "Tchi tchi"
On en sortait tout propres et les cheveux mouillés
On promenait farauds nos odeurs de savon
De l'église venaient, couleur de grenadine,
La bible à la main, des fillettes mutines
Serrées par leurs parents en bouquet noir et blanc
Et les cloches volaient sur les toits des maisons
On allait au cimetière passer l'après-midi
C'était l'endroit l' plus calme et le plus sain aussi
On y avait entombé beaucoup d'anciens amis
On y faisait de nouvelles connaissances aussi
On casse-croûtait gaiement allée des Bons Enfants
Priaient des bigorneaux pas rouges évidemment
Le soir pour s' cultiver on allait au ciné
Soit au Cocorico soit au Jardin d'Allah
Parfois jouait Mae West, parfois c'était Fairbanks
Qui nous émerveillait comme de la poudre blanche
Après papa s' battait et maman sanglotait
J' me souviendrai toujours d' ces merveilleux dimanches
On allait au cimetière passer l'après-midi
C'était l'endroit l' plus calme et le plus sain aussi
On y avait entombé beaucoup d'anciens amis
On y faisait de nouvelles connaissances aussi
On casse-croûtait gaiement allée des Bons Enfants
Priaient des bigorneaux pas rouges évidemment
Le soir pour s' cultiver on allait au ciné
Soit au Cocorico soit au Jardin d'Allah
Parfois jouait Mae West, parfois c'était Fairbanks
Qui nous émerveillait comme de la poudre blanche
Après papa s' battait et maman sanglotait
J' me souviendrai toujours d' ces merveilleux dimanches
Paroles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)