Paroles de la chanson Ana par Nels
Paroles de la chanson Ana par Nels
Ana est une femme que les coups ont marqué
Que le quotidien enflamme d'une peur remarquée
Quand Ana rentre chez elle, t'imagines pas ce qui l'attend
Pas de câlins, pas de bisous, juste des coups et du sang
Son mari la bat chaque jour, vas savoir pour quelle raison
J'ai jamais cru en cette forme d'amour, submergée de déraison
Ana lutte coûte que coûte, elle sait qu'un jour tout prendra fin
Et même si tout le monde s'en doute personne ne lui tendra la main
Elle se rend au travail, des hématomes sur le visage
L'homme qui partage sa vie la tue de l'intérieur c'est grave
Ana est une femme forte, malheureusement elle se voit faiblir
Compromis semble l'avenir dans ce théâtre de martyrs
Il l'empêche de sortir, de mettre ne serait-ce qu'un pied dehors
On se croirait limite dans Shining à croire qu'il lui souhaite que la mort
Elle se cache mais lui la noie, elle répond cash mais il lui broie
L'épaule, le coude et le bras, jusqu'au dernier de ses doigts
Quand vient la nuit tombée son homme est pris de pulsion
L'homme qui partage sa vie la tue de l'intérieur c'est grave
Ana est une femme forte, malheureusement elle se voit faiblir
Compromis semble l'avenir dans ce théâtre de martyrs
Il l'empêche de sortir, de mettre ne serait-ce qu'un pied dehors
On se croirait limite dans Shining à croire qu'il lui souhaite que la mort
Elle se cache mais lui la noie, elle répond cash mais il lui broie
L'épaule, le coude et le bras, jusqu'au dernier de ses doigts
Quand vient la nuit tombée son homme est pris de pulsion
Il l'entraîne de force de la chambre en la tirant par le chignon
Il lui colle la tête au sol, puis il retire son pantalon
Il lui frappe si fort les côtes pour moi c'est plus de la soumission ; c'est un viol
Il l'a marquée au fer rouge, quand elle crie il l'étouffe, lui tord les os pour qu'elle ne bouge
La violence est telle qu'Ana perd son intégrité
Traitée comme animal, il l'a déshumanisée
C'est peut-être le quotidien d'une proche, qui te dira qu'elle aime son conjoint malgré la présence de poches
Qui chaque matin bordent ses yeux, l'obligeant à dissimuler
Son mal-être derrière des lunettes aux verres assombris teintés
Il lui colle la tête au sol, puis il retire son pantalon
Il lui frappe si fort les côtes pour moi c'est plus de la soumission ; c'est un viol
Il l'a marquée au fer rouge, quand elle crie il l'étouffe, lui tord les os pour qu'elle ne bouge
La violence est telle qu'Ana perd son intégrité
Traitée comme animal, il l'a déshumanisée
C'est peut-être le quotidien d'une proche, qui te dira qu'elle aime son conjoint malgré la présence de poches
Qui chaque matin bordent ses yeux, l'obligeant à dissimuler
Son mal-être derrière des lunettes aux verres assombris teintés
Survivre à un tel cauchemar, c'est inespéré crois moi
Ça fera pas d'elle une femme forte, mais seulement une femme sur trois
Un soir après le dîner il lui demande de s'agenouiller
Ana court dans toute la maison dans l'espoir de lui échapper
Peine perdue, il a pris le soin avant de tout verrouiller
Ana est prisonnière comme chaque minute à ses côtés
Au fond d'un cul de sac, ce soir c'est peut-être son dernier soir
Il la rattrape et lui assène un coup violent dans la mâchoire
Puis il saisit la lampe de chevet, la tabasse contre le tapis
A cet instant rien n'est moins sûr elle sera dévisagée à vie
Mais rien ne l'arrête, il a bu plus que de coutume
Il continue, lui frappe la tête, le sang éclabousse son costume
C'est trop tard, il l'a fait, Ana est morte ce soir
Malgré les signaux d'alerte elle était sur le fil du rasoir
Sans aucun remords, il expliquera aux policiers
Qu'elle était folle, ingérable, et qu'elle l'avait bien mérité
J'en appelle à la grâce de Dieu, comment peut-on tuer sa femme
A cet instant rien n'est moins sûr elle sera dévisagée à vie
Mais rien ne l'arrête, il a bu plus que de coutume
Il continue, lui frappe la tête, le sang éclabousse son costume
C'est trop tard, il l'a fait, Ana est morte ce soir
Malgré les signaux d'alerte elle était sur le fil du rasoir
Sans aucun remords, il expliquera aux policiers
Qu'elle était folle, ingérable, et qu'elle l'avait bien mérité
J'en appelle à la grâce de Dieu, comment peut-on tuer sa femme
En prétendant être un homme bon, qui ne fait que son travail
J'ai encore du mal à croire qu'Ana ne verra plus le soleil
Que sa vie a basculé dans un éternel sommeil
J'ai encore du mal à croire qu'Ana ne verra plus le soleil
Que sa vie a basculé dans un éternel sommeil
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