Paroles de la chanson L'étang par Noé Preszow
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Paroles de la chanson L'étang par Noé Preszow
Je reviens à l’étang
et à son cygne noir
si j’étais un enfant
je lui donnerais mon pain
pour me sentir utile
pour me sentir humain
mais les temps ont changé
son pain, faut le garder
d'en-dessous voyez-vous
vous les yeux de l’étang
est-ce que je tiens debout ?
est-ce que je fais semblant ?
mais pour qui le ferais-je ?
que voyez-vous dedans ?
serais-je un adversaire ?
et à son cygne noir
si j’étais un enfant
je lui donnerais mon pain
pour me sentir utile
pour me sentir humain
mais les temps ont changé
son pain, faut le garder
d'en-dessous voyez-vous
vous les yeux de l’étang
est-ce que je tiens debout ?
est-ce que je fais semblant ?
mais pour qui le ferais-je ?
que voyez-vous dedans ?
serais-je un adversaire ?
Je cherche dans l’étang
une vérité nue
un signe de printemps
une réponse absolue
une voie définitive
un soleil permanent
pour accepter demain
d’avoir les cheveux blancs
d'en-dessous voyez-vous
vous les yeux de l’étang
est-ce que je suis à bout ?
est-ce qu’encore j’ai du temps ?
est-ce que je n’aime plus rien ?
est-ce que j’aime follement ?
serais-je un adversaire ?
Eternellement….
je m’exerce à sortir
à perdre mon chemin
à enfin me trahir
et à gagner mon pain
mais toujours je replonge
mais toujours je reviens
cette ville c’est ma ville
et ce banc c’est le mien
d'en-dessous voyez-vous
vous les yeux de l’étang
est-ce que je tiens debout ?
est-ce qu’enfin j’ai l’air grand ?
mais pourquoi le serais-je ?
que voyez-vous dedans ?
serais-je un adversaire ?
je m’exerce à sortir
à perdre mon chemin
à enfin me trahir
et à gagner mon pain
mais toujours je replonge
mais toujours je reviens
cette ville c’est ma ville
et ce banc c’est le mien
d'en-dessous voyez-vous
vous les yeux de l’étang
est-ce que je tiens debout ?
est-ce qu’enfin j’ai l’air grand ?
mais pourquoi le serais-je ?
que voyez-vous dedans ?
serais-je un adversaire ?
Est-ce qu’un jour cet étang
me verra filer droit
poussant un enfant
un journal sous le bras
les cheveux repliés
et une bague au doigt
une croix sur ma fronde
dans le meilleur des mondes ?
d'en-dessous voyez-vous
vous les yeux de l’étang
est-ce que j’irai au bout
de qui je suis vraiment ?
mais pourquoi le ferais-je ?
qui suis-je secrètement
serais-je un adversaire ?
éternellement…
éternellement…
est-ce qu’éternellement chacun pour sa chapelle
chacun pour son chagrin pour son morceau de ciel
est-ce qu’éternellement les courbes, les audiences
ils sont là les dégâts, elle est là la violence
est-ce qu’éternellement les serments qu’on saborde
les risques qui s’annulent sous ce vin qui déborde
les vestes qui se retournent et avec le sourire
voilà merci au revoir et vive l’avenir
est-ce qu’éternellement espérer l’autre monde
est-ce qu’éternellement chacun pour sa chapelle
chacun pour son chagrin pour son morceau de ciel
est-ce qu’éternellement les courbes, les audiences
ils sont là les dégâts, elle est là la violence
est-ce qu’éternellement les serments qu’on saborde
les risques qui s’annulent sous ce vin qui déborde
les vestes qui se retournent et avec le sourire
voilà merci au revoir et vive l’avenir
est-ce qu’éternellement espérer l’autre monde
où faudrait pas ruser à chaque seconde
espérer que le fric ne veuille plus rien dire
espérer que les flics apprennent à se tenir
est-ce qu’éternellement le trop et le trop peu
le manque permanent et cette poudre aux yeux
pour se sentir vivant tous ces coups qu’on se donne
le mystère violent des rêves qu’on abandonne
est-ce que je suis à bout de nerfs
ou encore un enfant
serais-je un adversaire
éternellement
espérer que le fric ne veuille plus rien dire
espérer que les flics apprennent à se tenir
est-ce qu’éternellement le trop et le trop peu
le manque permanent et cette poudre aux yeux
pour se sentir vivant tous ces coups qu’on se donne
le mystère violent des rêves qu’on abandonne
est-ce que je suis à bout de nerfs
ou encore un enfant
serais-je un adversaire
éternellement
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