Paroles de la chanson Les Mains Froides par Oldelaf
Auteurs: Olivier Delafosse
Compositeurs: Olivier Delafosse
Editeurs: Roy Music Publishing
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Paroles de la chanson Les Mains Froides par Oldelaf
C’était si beau la rue Monge sous la neige
Et je marchais les deux mains dans les poches
Toutes trouées de mon pantalon beige
Pourquoi d’ailleurs avais-je mis le plus moche
Je t’ai croisée sans vraiment m’y attendre
Et en même temps on avait rendez-vous
Tu as souri et t’es venue me prendre
Les mains que je planquais dans mon futal à trous
Je me souviens que j’avais les mains froides
Je tremblotais et j’étais à la traîne
Tu ne devais pas les trouver si froides
Car malgré tout, tu les laissas dans les tiennes
On a marché vers la rue des Ecoles
Et je marchais les deux mains dans les poches
Toutes trouées de mon pantalon beige
Pourquoi d’ailleurs avais-je mis le plus moche
Je t’ai croisée sans vraiment m’y attendre
Et en même temps on avait rendez-vous
Tu as souri et t’es venue me prendre
Les mains que je planquais dans mon futal à trous
Je me souviens que j’avais les mains froides
Je tremblotais et j’étais à la traîne
Tu ne devais pas les trouver si froides
Car malgré tout, tu les laissas dans les tiennes
On a marché vers la rue des Ecoles
On s’est posé tout au fond d’un bistro
Je t’exposai une théorie folle :
Que par ce temps, c’est sympa un thé chaud
Toi tu souriais en plissant tes yeux noirs
Que je voyais même sans les regarder
Tu t’es levée, t’as payé au comptoir
Puis t’es venue par les mains me chercher
Je me souviens que j’avais les mains froides
Je tremblotais et j’étais à la traîne
Tu ne devais pas les trouver si froides
Car malgré tout, tu les laissas dans les tiennes
On est allé dans ta chambre au sixième
J’avais prévu de te lire des poèmes
T’as mis un vieux disque de Billy Paul
Je me suis tu et j’ai lu les paroles
Il te restait quelques gouttes de Madère
Je t’exposai une théorie folle :
Que par ce temps, c’est sympa un thé chaud
Toi tu souriais en plissant tes yeux noirs
Que je voyais même sans les regarder
Tu t’es levée, t’as payé au comptoir
Puis t’es venue par les mains me chercher
Je me souviens que j’avais les mains froides
Je tremblotais et j’étais à la traîne
Tu ne devais pas les trouver si froides
Car malgré tout, tu les laissas dans les tiennes
On est allé dans ta chambre au sixième
J’avais prévu de te lire des poèmes
T’as mis un vieux disque de Billy Paul
Je me suis tu et j’ai lu les paroles
Il te restait quelques gouttes de Madère
J’ai dit « Pas trop », tu m’as servi un verre…
Et au moment où j’allais y goûter
Tu m’as souri et tu m’as embrassé
Je me souviens que j’avais les mains froides
Je tremblotais et je me sentais nul
Tu ne devais pas les trouver si froides
Car malgré tout, tu les laissas sous ton pull
Tu m’as dit : « Gars, j’aime bien tes manières »
Et moi j’ai dit « Je connais un poème »
Tu m’as souri, t’as éteint la lumière
Dans mon oreille, t’as glissé un : « je t’aime »
J’aurais dû dire un mot tendre et sympa
Mais moi je t’ai juste dit rien du tout
Et au moment où j’allais y goûter
Tu m’as souri et tu m’as embrassé
Je me souviens que j’avais les mains froides
Je tremblotais et je me sentais nul
Tu ne devais pas les trouver si froides
Car malgré tout, tu les laissas sous ton pull
Tu m’as dit : « Gars, j’aime bien tes manières »
Et moi j’ai dit « Je connais un poème »
Tu m’as souri, t’as éteint la lumière
Dans mon oreille, t’as glissé un : « je t’aime »
J’aurais dû dire un mot tendre et sympa
Mais moi je t’ai juste dit rien du tout
Puis doucement tu t’es collée à moi
Et pour le reste, ça n’appartient qu’à nous
Je me souviens que j’avais les mains froides
Je tremblotais mais je me sentais bien
Tu ne devais pas les trouver si froides
Car malgré tout, tu les laissas sur tes seins
Et pour le reste, ça n’appartient qu’à nous
Je me souviens que j’avais les mains froides
Je tremblotais mais je me sentais bien
Tu ne devais pas les trouver si froides
Car malgré tout, tu les laissas sur tes seins
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