Paroles de la chanson Tractuelle ! par Oldelaf et Monsieur D
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Paroles de la chanson Tractuelle ! par Oldelaf et Monsieur D
Josy, contractuelle, attachée responsable
Par le Saint Ministère auprès du contribuable.
Je règn' sur tout Belleville, faisant respecter l'ordre ;
Allez, souriez-moi, quoi ! J'vais quand-même pas vous mordre
J'commence à Botzaris, aux heures du matin ;
J'verbalise une twingo, histoir' de m'faire la main.
Il avait qu'à faire gaffe, mieux calculer son coup :
Y'a deux minut's en trop. Et puis quoi, on est où ?
J'vais vers les Butt's Chaumont, quelle n'est pas surprise,
Par le Saint Ministère auprès du contribuable.
Je règn' sur tout Belleville, faisant respecter l'ordre ;
Allez, souriez-moi, quoi ! J'vais quand-même pas vous mordre
J'commence à Botzaris, aux heures du matin ;
J'verbalise une twingo, histoir' de m'faire la main.
Il avait qu'à faire gaffe, mieux calculer son coup :
Y'a deux minut's en trop. Et puis quoi, on est où ?
J'vais vers les Butt's Chaumont, quelle n'est pas surprise,
J'aperçois un camion garé sur une balise.
" Je travaill' ! " qu'il me fait ; moi aussi, je m'excuse ;
J'lui coll' pour 230, faut pas m'prendre pour une buse !
Josy, contractuelle, j'travaille pour la Mairie.
Je protège vos rues contre les malappris.
Près du métro Danube, valsent les contredanses.
Allez, souriez-moi, quoi ! Je suis pas cell' qu'on pense
Je salue des collègues : le respect, c'est vital.
Elles sont jeun's, elles sont tendres, ça viendra, c'est normal.
Tiens, là, cette maman qui dépose un moutard
A la crèch' collective de l'av'nue Bolivar,
" Je travaill' ! " qu'il me fait ; moi aussi, je m'excuse ;
J'lui coll' pour 230, faut pas m'prendre pour une buse !
Josy, contractuelle, j'travaille pour la Mairie.
Je protège vos rues contre les malappris.
Près du métro Danube, valsent les contredanses.
Allez, souriez-moi, quoi ! Je suis pas cell' qu'on pense
Je salue des collègues : le respect, c'est vital.
Elles sont jeun's, elles sont tendres, ça viendra, c'est normal.
Tiens, là, cette maman qui dépose un moutard
A la crèch' collective de l'av'nue Bolivar,
Elle a perdu la tête ? Garée en double file !
C'est bien mal me connaître, j'ai l'autograph' facile
Je repars en souriant, la journée s'annonce bien,
L'échauff'ment est fini, à nous deux les vauriens !
Josy, contractuelle, y'a pas de sot métier.
Je marque mon chemin comm' le Petit Poucet
La rue des Pyrénées, ce n'est pas ma frontière.
Allez, souriez-moi, quoi ! Mon boulot, j'en suis fière !
Me voilà rue d'Crimée où s'arrêt' devant moi
Un engin du Samu, une urgence je crois.
Moi, ça m'regarde pas, il mord sur la band' blanche ;
C'est bien mal me connaître, j'ai l'autograph' facile
Je repars en souriant, la journée s'annonce bien,
L'échauff'ment est fini, à nous deux les vauriens !
Josy, contractuelle, y'a pas de sot métier.
Je marque mon chemin comm' le Petit Poucet
La rue des Pyrénées, ce n'est pas ma frontière.
Allez, souriez-moi, quoi ! Mon boulot, j'en suis fière !
Me voilà rue d'Crimée où s'arrêt' devant moi
Un engin du Samu, une urgence je crois.
Moi, ça m'regarde pas, il mord sur la band' blanche ;
Il aura beau gueuler, j'suis pas Marie Pervenche !
C'est midi, j'vais manger chez de très bons amis :
A chaque fois qu'i'm'reçoivent, c'est foie gras et bougies
En sortant de chez eux, je tomb' sur leur voiture
Sur un passag' clouté ; on r'fait pas sa nature
Josy, contractuelle, j'arpente les trottoirs
Comme la Grosse Lulu, le long de la rue Fessart,
Pour de l'argent aussi mais le plaisir en moins
Allez, souriez-moi, quoi ! Me traitez pas d'putain !
" J'en ai pour cinq minutes " me supplie un jeun' fou.
C'est midi, j'vais manger chez de très bons amis :
A chaque fois qu'i'm'reçoivent, c'est foie gras et bougies
En sortant de chez eux, je tomb' sur leur voiture
Sur un passag' clouté ; on r'fait pas sa nature
Josy, contractuelle, j'arpente les trottoirs
Comme la Grosse Lulu, le long de la rue Fessart,
Pour de l'argent aussi mais le plaisir en moins
Allez, souriez-moi, quoi ! Me traitez pas d'putain !
" J'en ai pour cinq minutes " me supplie un jeun' fou.
Vas-y donc, mon lapin ! J'te laisserai un mot doux
Mais faut plus que je traîne, c'est 6 heur's, j'vais m'rentrer
Dans mon petit deux pièces, 13 rue des Amandiers.
Juste en bas de l'immeuble, cachés dans un auto,
Deux amoureux s'embrassent Bonjour les tourtereaux !
Je reprends du service, juste pour l'occasion,
J'suis pas si pressée qu'ça de r'trouver ma maison
Josy, contractuelle, pauvre contractuelle.
Je dépos' mon carnet, mon seul ami fidèle
Entre Télé 7 Jours et les cendres de Georges.
Allez, laissez-moi, quoi ! J'en ai trop dans la gorge
Mais faut plus que je traîne, c'est 6 heur's, j'vais m'rentrer
Dans mon petit deux pièces, 13 rue des Amandiers.
Juste en bas de l'immeuble, cachés dans un auto,
Deux amoureux s'embrassent Bonjour les tourtereaux !
Je reprends du service, juste pour l'occasion,
J'suis pas si pressée qu'ça de r'trouver ma maison
Josy, contractuelle, pauvre contractuelle.
Je dépos' mon carnet, mon seul ami fidèle
Entre Télé 7 Jours et les cendres de Georges.
Allez, laissez-moi, quoi ! J'en ai trop dans la gorge
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