Paroles de la chanson Gargantua par Oster Lapwass
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Paroles de la chanson Gargantua par Oster Lapwass
[Lucio Bukowski]
Yo, je suis entré par hasard et, trois cents chansons plus tard
J'me dis qu’ce truc a sauvé mon âme un sacré paquet d'fois
Dans des courants d'air de vie, semi-mourant, j’ère en ville
Évitant le logis, comme Raskolnikov, songer en vil
Géant ivre, Gargantua se marre sur fond de Madrigal
Mes rêves se font plus rares que les labels où je n'suis pas tricard
Mais n't'en fais pas, j'ai un adage, retiens-le bien
"Je n'serai ni dans leur camp, ni dans le tien, ni dans le mien"
Yo, je suis entré par hasard et, trois cents chansons plus tard
J'me dis qu’ce truc a sauvé mon âme un sacré paquet d'fois
Dans des courants d'air de vie, semi-mourant, j’ère en ville
Évitant le logis, comme Raskolnikov, songer en vil
Géant ivre, Gargantua se marre sur fond de Madrigal
Mes rêves se font plus rares que les labels où je n'suis pas tricard
Mais n't'en fais pas, j'ai un adage, retiens-le bien
"Je n'serai ni dans leur camp, ni dans le tien, ni dans le mien"
Je fous du Aphex Twin fort dans mes écouteurs, je leur souris
Acquiesce d'un air béat, me sens décès dans un fou rire
Ils parlent art contemporain, je crois fragment Nietzschéen
Les idées, c'est bien beau, ça vieillit mal, comme du Sheila
Allez, un p’tit effort, jeunesse : qui peut le mieux, Pôle Emploi
Le monde moderne est un ministre cocaïné qui entre en toi
Par derrière et sans mot doux, rentre chez lui le sexe à l’air
J'additionne mes royalties avec mon SMIC : un salaire
Les impôts me prendront pas grand-chose, Dieu : sûrement tout l’reste
Acquiesce d'un air béat, me sens décès dans un fou rire
Ils parlent art contemporain, je crois fragment Nietzschéen
Les idées, c'est bien beau, ça vieillit mal, comme du Sheila
Allez, un p’tit effort, jeunesse : qui peut le mieux, Pôle Emploi
Le monde moderne est un ministre cocaïné qui entre en toi
Par derrière et sans mot doux, rentre chez lui le sexe à l’air
J'additionne mes royalties avec mon SMIC : un salaire
Les impôts me prendront pas grand-chose, Dieu : sûrement tout l’reste
Rien d'grave, rien d'aigu, la vie qu'on forme est une boule Quies
Ils n’y entendent pas des masses au poids des rêves qui nous animent
Au poids des règles qui nous annihilent ; au coin des ruelles, gît notre avenir
Alors laissez donc passer ma noirceur, n'y touchez surtout pas
Je l'ai déjà sur les bras, elle vous resterait sur les doigts
Vous en foutriez partout, jusque vos rapports sociaux
Et, l'amour, ça tache vite, du coup, on attache nos corps aux autres
Le lion ne s'attarde pas au zoo
La solitude est plus palpable au bar d'en bas, on zone
Dans des réseaux d'ivresse collective où la beauté règne
Ils n’y entendent pas des masses au poids des rêves qui nous animent
Au poids des règles qui nous annihilent ; au coin des ruelles, gît notre avenir
Alors laissez donc passer ma noirceur, n'y touchez surtout pas
Je l'ai déjà sur les bras, elle vous resterait sur les doigts
Vous en foutriez partout, jusque vos rapports sociaux
Et, l'amour, ça tache vite, du coup, on attache nos corps aux autres
Le lion ne s'attarde pas au zoo
La solitude est plus palpable au bar d'en bas, on zone
Dans des réseaux d'ivresse collective où la beauté règne
Les gens fort scient la forme, frère, voici un beau terreau
Gratte sur des feuilles impériales mais sans théine
Mon art est blacklisté, comme Keith Moon dans un Holiday Inn
Et, puisque chacune de nos scènes finales est actée
Disparaîtrai sans trace, tel la pierre tombale de Mac Dre
Gratte sur des feuilles impériales mais sans théine
Mon art est blacklisté, comme Keith Moon dans un Holiday Inn
Et, puisque chacune de nos scènes finales est actée
Disparaîtrai sans trace, tel la pierre tombale de Mac Dre
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