Paroles de la chanson La Poesía Es Un Arma Cargada De Futuro (Traduction) par Paco Ibañez
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Paroles de la chanson La Poesía Es Un Arma Cargada De Futuro (Traduction) par Paco Ibañez
Quand on n'attend plus rien de personnellement exaltant
Plus on palpite et il s'ensuit plus de conscience
Existant fièrement, affirmant aveuglément
Comme une impulsion qui déchire les ténèbres
Qui déchire les ténèbres
Quand on voit face à face
Les vertigineux yeux clairs de la mort
On dit les vérités
Les barbares, terribles, amoureuses cruautés
Amoureuses cruautés
Poésie pour le pauvre, poésie nécessaire
Comme le pain quotidien[
Plus on palpite et il s'ensuit plus de conscience
Existant fièrement, affirmant aveuglément
Comme une impulsion qui déchire les ténèbres
Qui déchire les ténèbres
Quand on voit face à face
Les vertigineux yeux clairs de la mort
On dit les vérités
Les barbares, terribles, amoureuses cruautés
Amoureuses cruautés
Poésie pour le pauvre, poésie nécessaire
Comme le pain quotidien[
Comme l'air qui nous est nécessaire treize fois par minute
Pour être comme nous sommes, donner un oui qui glorifie
Parce que nous vivons par à-coups,
Parce que c'est tout juste s'ils nous laissent
Dire que nous sommes ce que nous sommes
Nous pécherions si nos chansons n'étaient qu'un simple ornement
Nous touchons le fond, nous touchons le fond
Je maudis la poésie conçue comme un luxe
Culturelle pour les indifférents, qui s'en lavent les mains
Ils se détournent et fuient
Je maudis la poésie qui ne prend pas parti
Prendre parti jusqu'à se mouiller
Pour être comme nous sommes, donner un oui qui glorifie
Parce que nous vivons par à-coups,
Parce que c'est tout juste s'ils nous laissent
Dire que nous sommes ce que nous sommes
Nous pécherions si nos chansons n'étaient qu'un simple ornement
Nous touchons le fond, nous touchons le fond
Je maudis la poésie conçue comme un luxe
Culturelle pour les indifférents, qui s'en lavent les mains
Ils se détournent et fuient
Je maudis la poésie qui ne prend pas parti
Prendre parti jusqu'à se mouiller
Je fais miennes les fautes.
Je ressens en moi tous ceux qui souffrent
Je chante comme je respire,
Je chante , je chante et je chante
Bien au delà de mes peines
De mes peines personnelles, je grandis,
Je grandis
Je veux vous donner vie, provoquer des actions nouvelles,
Et pour cela je calcule avec la technique que je peux
Je me sens un ingénieur du vers et un ouvrier
Qui travaille avec d'autres pour l'Espagne
A l'Espagne, à ses épées
Ce n'est pas une poésie pensée goutte à goutte
Ce n'est pas un beau produit. Ce n'est pas un fruit parfait
C'est ce qu'il y a de plus nécessaire :
Ce qui n'a pas de nom
Ce sont des cris vers le ciel, et sur terre des actes.
Parce que nous vivons par à-coups,
Parce que c'est tout juste s'ils nous laissent
Dire que nous sommes ce que nous sommes
Nous pécherions si nos chansons n'étaient qu'un simple ornement
Nous touchons le fond, nous touchons le fond
C'est ce qu'il y a de plus nécessaire :
Ce qui n'a pas de nom
Ce sont des cris vers le ciel, et sur terre des actes.
Parce que nous vivons par à-coups,
Parce que c'est tout juste s'ils nous laissent
Dire que nous sommes ce que nous sommes
Nous pécherions si nos chansons n'étaient qu'un simple ornement
Nous touchons le fond, nous touchons le fond
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