Paroles de la chanson Mon Enfance par Patrick Bruel
Auteurs: . Barbara
Compositeurs: . Barbara
Editeurs: Warner Chappell Music France
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Paroles de la chanson Mon Enfance par Patrick Bruel
J'ai eu tort, je suis revenue
dans cette ville loin perdue
ou j'avais passe mon enfance.
J'ai eu tort, j'ai voulu revoir
le coteau ou glissaient le soir
bleus et gris ombres de silence.
Et je retrouvais comme avant,
longtemps après,
le coteau, l'arbre se dressant,
comme au passe.
J'ai marche les tempes brulantes,
croyant étouffer sous mes pas.
Les voies du passe qui nous hantent
et reviennent sonner le glas.
Et je me suis couchée sous l'arbre
et c’étaient les mêmes odeurs.
dans cette ville loin perdue
ou j'avais passe mon enfance.
J'ai eu tort, j'ai voulu revoir
le coteau ou glissaient le soir
bleus et gris ombres de silence.
Et je retrouvais comme avant,
longtemps après,
le coteau, l'arbre se dressant,
comme au passe.
J'ai marche les tempes brulantes,
croyant étouffer sous mes pas.
Les voies du passe qui nous hantent
et reviennent sonner le glas.
Et je me suis couchée sous l'arbre
et c’étaient les mêmes odeurs.
Et j'ai laisse couler mes pleurs,
mes pleurs.
J'ai mis mon dos nu a l’écorce,
l'arbre m'a redonne des forces
tout comme au temps de mon enfance.
Et longtemps j'ai ferme les yeux,
je crois que j'ai prie un peu,
je retrouvais mon innocence.
Avant que le soir ne se pose
j'ai voulu voir
les maisons fleuries sous les roses,
j'ai voulu voir
le jardin ou nos cris d'enfants
jaillissaient comme source claire.
Jean-Claude, Régine, et puis Jean -
tout redevenait comme hier -
le parfum lourd des sauges rouges,
les dahlias fauves dans l’allée,
mes pleurs.
J'ai mis mon dos nu a l’écorce,
l'arbre m'a redonne des forces
tout comme au temps de mon enfance.
Et longtemps j'ai ferme les yeux,
je crois que j'ai prie un peu,
je retrouvais mon innocence.
Avant que le soir ne se pose
j'ai voulu voir
les maisons fleuries sous les roses,
j'ai voulu voir
le jardin ou nos cris d'enfants
jaillissaient comme source claire.
Jean-Claude, Régine, et puis Jean -
tout redevenait comme hier -
le parfum lourd des sauges rouges,
les dahlias fauves dans l’allée,
le puits, tout, j'ai tout retrouve.
Hélas
La guerre nous avait jeté la,
d'autres furent moins heureux, je crois,
au temps joli de leur enfance.
La guerre nous avait jetés la,
nous vivions comme hors la loi.
Et j'aimais cela. Quand j'y pense
ou mes printemps, ou mes soleils,
ou mes folles années perdues,
ou mes quinze ans, ou mes merveilles -
que j'ai mal d’être revenue -
ou les noix fraiches de septembre
et l'odeur des mures écrasées,
c'est fou, tout, j'ai tout retrouve.
Hélas
Il ne faut jamais revenir
aux temps caches des souvenirs
Hélas
La guerre nous avait jeté la,
d'autres furent moins heureux, je crois,
au temps joli de leur enfance.
La guerre nous avait jetés la,
nous vivions comme hors la loi.
Et j'aimais cela. Quand j'y pense
ou mes printemps, ou mes soleils,
ou mes folles années perdues,
ou mes quinze ans, ou mes merveilles -
que j'ai mal d’être revenue -
ou les noix fraiches de septembre
et l'odeur des mures écrasées,
c'est fou, tout, j'ai tout retrouve.
Hélas
Il ne faut jamais revenir
aux temps caches des souvenirs
du temps béni de son enfance.
Car parmi tous les souvenirs
ceux de l'enfance sont les pires,
ceux de l'enfance nous déchirent.
Oh ma très chérie, oh ma mère,
ou êtes-vous donc aujourd'hui?
Vous dormez au chaud de la terre.
Et moi je suis venue ici
pour y retrouver votre rire,
vos colères et votre jeunesse.
Et je suis seule avec ma détresse.
Hélas
Pourquoi suis-je donc revenue
et seule au détour de ces rues?
J'ai froid, j'ai peur, le soir se penche.
Pourquoi suis-je venue ici,
ou mon passe me crucifie?
Elle dort a jamais mon enfance.
Car parmi tous les souvenirs
ceux de l'enfance sont les pires,
ceux de l'enfance nous déchirent.
Oh ma très chérie, oh ma mère,
ou êtes-vous donc aujourd'hui?
Vous dormez au chaud de la terre.
Et moi je suis venue ici
pour y retrouver votre rire,
vos colères et votre jeunesse.
Et je suis seule avec ma détresse.
Hélas
Pourquoi suis-je donc revenue
et seule au détour de ces rues?
J'ai froid, j'ai peur, le soir se penche.
Pourquoi suis-je venue ici,
ou mon passe me crucifie?
Elle dort a jamais mon enfance.
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